Lumière contre Ténèbres : Le Choix

Chapitre 18

Vous avez eu de la chance parce que j'ai faillit perdre tous mes chapitres déjà écrit, mon ordi dois vraiment vous aimez. Sinon comme promis ce chapitre est plus long mais je le publie maintenant car je suis vraiment trop contente d'avoir sauver mes chapitres. Je sais du coup pas si la semaine pro je publie... A voir! Mais pour l'instant bonne lecture!
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-Moi ? Je demande, toute colère partie mais remplacer par l'incompréhension, en me retournant pour voir le visage de la personne. Mais en face de mes yeux il y a seulement un torse. Je lève mon regard et voit le visage du diable.

-Oui toi. C’est toi qui l’as mis dans cet état. Continue-t-il en me regardant droit dans les yeux.

-C'est faux, vous avez tort, jamais je n'aurais pu lui faire ça. 

-Si. En te transformant tout comme tu commences à le faire en cet instant. Ton pouvoir grandit et tu deviens incontrôlable.

-Je ne suis pas en train de me transformer ! Lui sifflais-je en essayant de me dégager de son emprise. Je ne suis pas un monstre, je n'ai pas de grand pouvoir et je ne détruirai aucun monde et encore moins ceux que j'aime ! Criais-je en le frappant avec le peu de force qu’il me reste, ne pouvant plus me contrôler.

-Tu te transforme. Et tu le sais, tu as du nous entendre une fois, quand ?! Veut-il s’avoir.
Comme je ne lui répond pas, il réfléchit et dit :
-Ça devait sûrement être hier. Sa explique ton comportement. Ta « crise d’ado ».

J'ai l'impression d'être un volcan près à rentrer en éruption. Le sang qui coule dans mes veines me donne le sentiment que c'est de la lave en fusion qui ferait fondre mes muscles. Tout mon être veut laisser mes sentiments de colère et de tristesse, accumuler de ces derniers jours, exploser. Et pourtant malgré la douleur intérieure et extérieure, je me retiens. Je me retiens pour ne pas donner raison au diable. Pour que personne ne me craignent. Pour être aimé. Tout simplement pour être ceux que j'ai réellement envie d'être. Pas un monstre qui peux tout anéantir ni une arme dont le monde que je choisirais pourrais utiliser à sa guise. 

Puis Asmodée me lâche brusquement me faisant presque perdre l'équilibre. Je m'éloigne de lui et vais à l'autre bout de la chambre. 

-Penser à quelque chose qui pourrait te calmer, tu dois. Un souvenir qui pourrait t'apaiser, marchera. Et écoute ton cœur, car le seul a tout connaitre il est. Murmura une voix de façon énigmatique dans ma tête.

Je m’assois sur le sol dos contre le mur et recherche un souvenir qui pourrait faire l'affaire. Je ne sais absolument pas pourquoi j’écoute cette voix dans ma tête, mais c’est comme si mon corps ne répondait plus. Je le laisse faire et recherche un souvenir. A quel moment je me suis sentie…. Puis mon cœur et ma mémoire me dictèrent la réponse.

Ces bras autour de moi me réchauffant et me rassurant. Ça faisait des années qu’ils ne m’avaient pas pris dans ces bras, la dernière fois je devais avoir deux ou trois ans. Mais ce jour-là, mon père avait enfin brisé la muraille qu’il s’était construite. Il a seulement fallu qu’on me kidnappe.

Puis à partir de ce moment j’ai commencé à tutoyer mon père. Mais le diable, c’est impossible, ce n’est absolument pas logique. Seule ma mère y arrive. J’ai beau essayer, son mur est indestructible, c’est plus fort que moi. J’ai envie de le tutoyer ; c’est mon père mais son aura m’en empêche. Ma mère m’a dit qu’il en était obligé de garder cet aura pour ne pas perdre son titre. Toujours paraître intouchable, invulnérable. Et quand on s’adresse au diable il ne vaut pas le contrarier. Je l’ai compris instinctivement. Mais mon père, celui qui c’était caché, lui…. Ce n’est que lui mon père, celui qui a peur de nous perdre, qui nous aime ma mère et moi. La deuxième facette du diable. Celle que ma mère à créée.

C’est ce souvenir. Celui qui me rend heureuse, sûr de moi. Celui qui me prouve que j’ai ma place à ses coter. Mais ce souvenir disparut dans un brouillard m’empêchant de le retenir. Un autre prend sa place.

Je sens ses lèvres douces comme de la soie posées sur les miennes. Sa main chaude sur ma joue, brûlante a son contact. Juste un baiser volé. Son baiser volé. C’était ça mon souvenir. Le moment où Raphaël m’a proposé en mariage si je choisissais le monde des anges. Bientôt un an. Ses ailes m’avaient entouré d’une douce chaleur de protection. Je me sentais bien à ces côté, quand il est près de moi, où que je sois je me sens bien, calme et détendue. Comme maintenant…

Je n’ai aucune envie d’ouvrir mes yeux et pourtant, je le fais. Je le fais parce que je suis curieuse. Curieuse de savoir pourquoi je bouge. Je les entrouvre et vois des mèches blondes posé devant de beaux yeux bleus qui se balancent à chaque pas que Raphaël fait. J’aimerais tant lui dire quelques chose, lui montrer que je suis réveillée, le regarder. Voir ses yeux. Mais aucun de mes muscles n’obéirent à mes ordres. Je lutte pour ne pas que me paupière se referme mais je suis complètement à bout de force.

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Alors qui est pour le couple Chavël? (Chavaquiah/Raphaël)