Chapitre 24

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-Je croyais que tu devais m'ausculter.

-Mais je l'ai fait. Me Répond Raphaël en souriant.

-Ah bon ? Et quand avez-vous fait cela très cher ?

-Mais avant, quand tu étais collé contre moi ! Continue-t-il avec un sourire lumineux.

Je le regarde tellement bizarrement qu'il éclate d'un rire rauque rempli de bonheur. Celui qui entraîne les personnes les plus tristes. Je me joins alors aussi à sa bonne humeur et rie à en pleurer.

Je sens qu'il dépose un baiser sur mes joues puis je sèche mes larmes de joies et le regarde déplier ces magnifiques ailes. « Je reviens bientôt. » Me dit-il à quelques mettre du sol avant de reprendre sa monté. Il disparait après quelques battements d'ailes et je rentre alors chez moi.

-Maman ?! Je crie dans la maison pour prévenir ma mère que je suis rentrée.

-En haut !

Je monte alors les escaliers et la voie, plumeau à la main, faire la poussière dans leurs chambres.

-T'aurais pas vu Bialot ?

-Il est repartis avec ton père pourquoi ?

-Il faut que je me rattrape... Dis-je pile en me retournant pour descendre en quatrième vitesse les escaliers et passe par le portail sans donner plus de détail à ma mère.

Je suis heureuse. Vraiment heureuse. Il en faut peu je sais, mais être dans ses bras c'est juste magique. J'ai plus qu'une envie maintenant: retrouver Bialot, lui parler et faire comme autre fois. Je suis enfin heureuse et j'ai envie de le rester. Tout mes problème c'étaient envoler dans les bras à Raphaël. Je m'engouffre dans le passage pour me rendre en enfer. 

J'ai l'impression de tourner sur moi-même. La panique m'envahi et m'ordonne d'avancer pour sortir de cet endroit. Je n'ai plus aucune idée d'où je vais mais j'avance. Rien que pour ne plus voir ce vide. Pour ne plus voir l'obscurité. Pour ne plus être piégé.
Un sentiment de malaise s'en part de moi, me donnant des frissons dans tout mon corps, jusqu'à m'en glacer le sang.

J'arrive cependant dehors. J'ai réussie ! Je suis sorti du portail. Pourtant cette sensation ne disparaît pas. Je suis enfin dehors. A l'air frai. Il fait nuit. Mais je vois bien ce qui m'entoure grâce aux rayons de la lune qui est presque pleine.

Je marche jusqu'à l'entrée de la ville dont le panneau d'entrée, éclairé par l'un des rares lampadaires projetant dessus une faible lueur orangé, me souhaitant bienvenu. Je m'arrête un instant trouvant cela étrange qu'il fasse nuit noir. Et que cette ville ressemble à une ville fantôme comme si aucun habitant ne la peuplait. Déjà que ce lampadaire est la seule source de lumière, avec la lune, bien évidemment, aucune maison n'a de lampe allumé ; rendant cette ville encore plus morte qu'elle ne doit réellement l'être.

Je sens non pas une paire d'yeux, mais des centaines. J'ai la terrible impression d'être une proie qui se fait guetter par des prédateurs. J'ai la terrible envie de crier. Crier a en perdre la voix et ne plus avoir d'air dans les poumons. J'aimerais que ce ne soit qu'un cauchemars...

Lumière contre Ténèbres : Le Choix Où les histoires vivent. Découvrez maintenant