Chapitre 1

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Me revoilà pour poster ce premier chapitre. Après tous les adorables compliments que j'ai reçu sur le prologue, j'espère ne pas vous décevoir avec cette suite... Je croise les doigts ! Je ne vais pas trop blablater ici et je vais vous laisser à votre lecture. On se retrouve en bas ;)

Bonne lecture à tous !

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CHAPITRE 1

Un éclair de lumière verte aveugla brièvement Blaise Zabini quand celui-ci ouvrit les yeux. Décidément, malgré ses longues années de pratique, il détestait toujours autant se déplacer par poudre de cheminette. Il toussa pour tenter d'expulser les cendres logées dans sa gorge, puis sortit de la cheminée du salon des Parkinson. La brise qui venait de l'extérieur faisait doucement tinter l'imposant lustre de cristal pendu au plafond, et on ne trouvait pas un mouton de poussière sur les tapis persans qui paraient le sol. Ici, comme chez le jeune homme, on affichait avec ostentation la richesse des Sang-Pur, ne sachant plus quoi faire des Gallions qui s'entassaient à Gringotts. Il époussetait son pantalon en lin en observant distraitement les lieux quand il entendit des éclats de voix par la porte vitrée grande ouverte.

- Puisque je te dis que j'ai vu des flammes !

Il reconnut sans peine la voix exaspérée de Pansy Parkinson, rapidement suivit de l'intonation désinvolte de Drago Malefoy.

- T'as du halluciner, il m'a dit qu'il arriverait en balai..., disait celui-ci de son habituel ton trainant quand ils pénétrèrent dans le manoir.

Le blond se figea en apercevant Blaise debout dans le salon, tandis que Pansy affichait un large sourire victorieux. Derrière eux, Théodore Nott, appuyé contre la porte, observait avec un amusement non dissimulé l'air faussement accusateur que Drago lançait à son ami.

- T'es vraiment un sale traitre, lâcha finalement le jeune Malefoy en gratifiant son ami d'une accolade chaleureuse.

- C'est toujours un plaisir de te donner tort Malefoy, répondit le jeune métisse avec un sourire amusé, en lui rendant son étreinte.

- Mais tu m'avais dit que tu viendrais avec ton nouveau Nimbus !, s'exclama Drago, offusqué.

- Ma mère a refusé. Elle avait, je cite, peur que je me « rompe le cou sur cet engin », expliqua Blaise en roulant des yeux, tandis qu'il étreignait brièvement Théodore.

- Content de te voir vieux, lui dit celui-ci avec un sourire.

- Je devrais remercier ta mère dans ce cas, dit Pansy en riant. Argh, va-t'en, tu sais très bien que j'aime pas les câlins !

- Je sais que t'aimes les miens Pans', c'est juste que t'assumes pas, répliqua celui-ci avec un rire malicieux.

- Reste loin de moi, lui rétorqua celle-ci d'un ton impérieux.

Le jeune homme rit, de ce rire grave et sincère, si communicatif, qui avait tant manqué à ses amis (même s'ils ne l'avoueraient jamais). Ils sortirent tous dans le parc rejoindre la table de jardin que Pansy, Drago et Théo avait désertée quand la jeune fille avait affirmé avoir vu les flammes causées par l'arrivée de Blaise dans la cheminée. On y repérait sans peine les places qu'avaient occupées les trois adolescents : en plus des verres de jus de citrouille, on y trouvait un livre là où avait dû s'asseoir Théodore, on repérait le foulard coloré de Pansy délicatement posé sur sa chaise, et les lunettes de soleil hors de prix de Drago étaient restées là, au lieu d'être posées sur son nez.

- Alors, comment c'était Paris ? demanda Théo en se laissant tomber sur sa chaise avec sa grâce naturelle.

- Dément, ça m'avait manqué. C'est toujours aussi beau, et, par Salazar, les françaises sont...

Mais au fond rien n'a de sens.Where stories live. Discover now