Me voilà revenue d'entre les morts. En fait, je n'étais pas morte. J'ai juste eu le déplaisir de me retrouver submergée de travail à la fac, et puis une chose en entrainant une autre, voilà que j'ai passé plusieurs longues semaines sans écrire un mot. Quand j'ai enfin réussi à m'y remettre, il m'a encore fallu pas mal de temps pour réussir à boucler ce chapitre, donc je ne suis pas toujours pas totalement satisfaite, mais je crois que c'est aussi du au fait que je l'ai relu tellement de fois qu'il me sort un peu par les yeux. En tout cas, je m'excuse de cette très longue absence et j'espère que vous ne m'en voudrez pas trop et que ce chapitre vous plaira.
Pour rappel, dans le dernier chapitre, Drago avait fini par localiser l'armoire à disparaître, et Pansy et Tracey s'étaient toutes les deux retrouvées en retenue. Ce que vous vous apprêtez à lire est un peu plus sombre que ce à quoi je vous ai habitués jusqu'ici, je crois, l'histoire m'y oblige.
Je ne vais pas blablater plus longtemps, j'aurais le temps de le faire à la fin du chapitre. Bonne lecture !
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CHAPITRE VIII
Pour la 32ème fois depuis qu'elle s'était couchée, Pansy changea de position avec un soupir. Comment pouvait-elle ne pas réussir à trouver le sommeil, un jeudi soir à minuit passé, elle n'en avait aucune idée, mais les faits étaient là, et la jeune sorcière commençait à en être profondément irritée. Elle savait d'ores-et-déjà qu'elle serait d'humeur exécrable en cours de métamorphose le lendemain matin, et cette simple pensée amplifiait considérablement son désespoir.
Comme si la montagne de travail que les 6ème années avaient à faire n'était pas une source suffisante de démoralisation, il fallait en plus qu'elle se mette à manquer de sommeil. Sa seule consolation était de savoir que le weekend approchait à grands pas, un weekend où elle pourrait enfin profiter d'un peu de repos, puisqu'on pouvait dire avec euphémisme que le précédent ne s'était pas distingué par son calme.
Avec un peu de chance, Théo se laisserait soudoyer et l'aiderait dans ses dissertations, ce qui lui permettait de sortir la tête de ses livres et de profiter d'avoir un peu de temps libre. Elle avait l'impression de ne pas avoir eu de vraie conversation avec Daphné depuis des semaines, alors que les cours avaient pourtant repris depuis presque un mois. Certes, elles avaient de nombreuses classes en commun, elles mangeaient ensemble, dormaient dans le même dortoir, mais leurs emplois du temps étaient cette année si chargés qu'ils ne leur laissaient guère le temps d'échanger plus que quelques mots à l'heure des repas ou avant de se coucher.
Sans parler du fait que le caractère naturellement secret de Daphné n'arrangeait rien. Pansy savait parfaitement que si elle espérait savoir comment allait véritablement sa meilleure amie, cela ne se ferait que lorsqu'elles seraient à l'abri des regards et oreilles indiscrètes, là où la blonde se sentirait suffisamment en confiance pour s'ouvrir un peu.
Quoi qu'il arrive, il était certain que cela n'arriverait pas ce soir, puisque Daphné n'était même pas là. Pansy fixait les draps de son amie d'un regard vide sans parvenir à trouver le sommeil, commençant à penser avec irritation qu'elle serait toujours éveillée quand la blonde rentrerait de son cours d'Astronomie.
Elle ferma les yeux et commença à compter les hippogriffes, comme Berry, son elfe de maison, le lui avait appris quand elle était enfant. Mais c'était sans compter Tracey, qui commença à s'agiter dans son lit alors qu'elle venait d'atteindre le numéro 17. Pansy poussa un long soupir et se tourna sur sa droite en ouvrant les yeux, fixant les rideaux vert émeraude du lit de son amie. L'héritière des Parkinson avait toujours été la seule à garder ses rideaux ouverts. Fermés, ils la faisaient se sentir à l'étroit, lui rappelaient l'obscurité terrifiante de sa chambre d'enfant, durant les longues nuits qu'elle passait seule au manoir, terrassée par la peur des monstres qu'elle pensait cachés sous son lit. C'était avant de comprendre que les monstres ne se cachaient pas sous les lits, mais à l'intérieur des gens.
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Mais au fond rien n'a de sens.
FanfictionOn raconte toujours l'histoire des vainqueurs, jamais celles des vaincus. Pourtant, durant cette 2ème guerre des sorciers, certains perdants n'étaient pas si différents des gagnants: des enfants entrainés dans un conflit qui les dépassaient largemen...