After You [Infinie]

9 Jours Après

Ce matin, lorsqu'un filet de lumière à traversé les rideaux, j'ai attendu. Parce que tu étais là, allongé dans mes bras, blotti contre moi pour que je te protège de cette lumière qui réveille tout le monde. Immédiatement, je me suis dit que j'avais juste fait un horrible cauchemar, alors j'ai faillit pleurer de joie. Puis doucement, j'ai ouvert les yeux et la réalité est la pire des putes. La réalité a choisi que ce que je serrais contre moi n'était rien de plus que ta peluche enroulée dans tes draps.

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J'ai pas beaucoup dormi tu sais ? C'était la troisième fois en neuf jours que j'arrive à dormir un peu plus d'une heure. Donc ça aussi joue un peu sur mes nerfs, alors j'ai explosé, pour la première fois depuis que tu es parti j'ai réellement explosé.

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J'ai lancé une dizaine de tes affaires contre les murs, elles ont volées en éclats, j'ai retourné le lit, j'ai détruit des oreillers, et je me suis écroulé au sol, sur le matelas, en pleurant et en hurlant. Parce que putain... Tu me manques un peu plus chaque jour... J'ai hurlé à en perdre la voix. J'ai hurlé jusqu'à ce que j'ai mal à la gorge, j'ai hurlé jusqu'à ce que mon cerveau souhaite me faire retomber dans mon état de mimétisme suprême. Alors je me suis assis sur le matelas, et j'ai regardé ce qui m'entoure. Tout ça. Tout est à toi, et je refuse que tu me dises que tu me donnes tout puisque tu n'as pas le droit de faire ça. Tu n'as pas le droit de me dire que tu es parti pour toujours...

Alors je t'en ai voulu un instant, parce que je me suis senti un peu plus seul avec toutes ses plumes sur la tête. Parce que tu m'as abandonné, parce que tu as décidé de m'arracher à tes sourires, parce que tu me refuses d'entendre ta voix si mélodieuse, parce que tu m'as laissé le Souvenir de toi. Et ensuite, je me suis reprit, j'ai pas le droit de t'en vouloir, parce que je t'aime, donc pour me changer les idées j'ai rangé tout ce que j'avais retourné.

Ensuite, je suis allé m'asseoir devant l'ordinateur, et j'ai relu notre histoire. J'ai revu chacun de tes sourires, chacun de tes doutes, chacune de tes peurs, chacune de tes phrases en t'imaginant à mes côtés, en train de lire par dessus mon épaule, à rire par instants. Oui, ce si magnifique rire qui me manque tant j'essaye encore de l'imaginer. Sauf que je ne suis pas allé jusqu'à la fin, puisque mon téléphone a sonné, j'avais une dizaine de messages de mon producteur que j'avais pas vu puisque j'oublie mon portable un peu partout lorsque je trouve quelque chose à faire.

Il me demandait quand est-ce que l'émission allait reprendre, sauf que je l'ai insulté, en lui disant que je ne pourrais sûrement jamais reprendre cette émission pourrie. Alors il a arrêté ses messages, me laissant terminer de lire ta lettre...

27/09