After You [Infinie]

43 Jours Après

Wow, tu te rends compte qu'on est en novembre ? J'ai réussi à survivre jusqu'à novembre ! Je mérite une médaille parce que le degré de souffrance que j'ai atteint me force à présent rester dans mon lit, serrant ma peluche contre moi et espérant que le sommeil vienne me voir grâce aux bouteilles d'alcool que je bois. Oui, je sais, tu m'as demandé de ne pas boire pour oublier mais tes techniques ne marchent absolument pas. De la glace pour avoir moins mal au coeur ? Tu avais fumé avant d'écrire ta lettre ?

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Jamais on m'avait dit que la vie pouvait être aussi dure, aussi salope. Parce que selon moi, tu ne méritais absolument pas de partir si tôt, d'ailleurs tu ne méritais absolument pas de partir. Et moi je mérite de te revoir après tant de souffrances. D'ailleurs ce n'est même pas la peine que je te réécrive tout ce que tu me fais ressentir à présent là où tu es parce que c'est la même chose qu'hier. Avec toujours plus de force...

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Hier, je suis repassé chez toi en rentrant du cimetière, et avec ma marche de zombie, je suis immédiatement, et sans vraiment réfléchir, allé dans notre chambre, je t'ai honteusement volé un tee-shirt et j'ai enfin retrouvé ta parfaite, enivrante et déconcertante odeur. Je crois que j'ai failli tomber dans les pommes tant c'était parfait. En tout cas, mon coeur a manqué un battement a l'instant où ton odeur a atteint mon cerveau et je me suis laissé tomber sur ton lit. Je suis resté quelques secondes dans cet état d'extase avant que ma conscience reprenne le dessus et que ma petit voix de fou me susurre à l'oreille :"Il n'est plus là." Alors j'ai rouvert doucement les yeux, j'ai reposé ton tee-shirt sur le lit avant de le regarder.

Lui n'avait plus aucune trace de ta présence, il semblait n'avoir été utilisé que par moi, alors je me suis doucement relevé, et j'ai changé tout les draps, absolument tous, avant de les remplacer par des nouveaux, en m'assurant de ne pas les avoir pollués avec ma propre odeur, mais j'ai trouvé quelque chose, coincé entre les lattes de ton matelas, un livre, dont il ne m'a fallu pas plus d'une seconde pour reconnaître la couverture, c'était celle du "Petit Prince"

J'ai regardé quelques secondes ce livre en me demandant ce qu'il faisait là, mais le marque page glissé à l'intérieur m'a simplement indiqué que tu étais en train de le lire. Alors je me suis assis sur ton lit refait avant de le feuiller, laissant les pages légèrement marquées par les nombreuses lectures que tu as dû en faire glisser entre mes doigts, jusqu'à cette page où tu t'es arrêté. Ou la feuille que tu utilisais comme marque page à glissé du creux des pages pour tomber sur mes jambes, des passages étaient surlignés, mais je ne l'ai pas lue, j'ai d'abord jeté un coup d'œil à la feuille. Il y avait des écritures à l'intérieur, alors je l'ai ouverte, et ce marque page était en réalité une nouvelle lettre de toi.

Je l'ai lue, de long, en large, en travers, une bonne dizaine de fois, découvrant ton écriture, à la fois fine et désordonnée à la fois, j'imaginais facilement ta main tremblante glisser sur cette feuille pour m'inscrire ses mots. Alors j'ai laissé quelques larmes tomber dessus, avant de lire les passages surlignés du livre, chose que tu m'avais dite de faire dans les lignes d'encre de cette lettre.

"Quand tu regarderas le ciel, la nuit, puisque j'habiterai dans l'une d'elles, puisque je rirai dans l'une d'elle, alors ce sera comme si riaient toutes les étoiles. Tu auras, toi, des étoiles qui savent rire."
"Et quand tu seras consolé, on l'est toujours, tu seras content de m'avoir connu, tu seras toujours mon (N'amoureux parfait*) Tu auras envie de rire avec moi, et tu ouvriras parfois ta fenêtre, comme ça, pour le plaisir..."
"Ce sera comme si je t'avais donné, au lieu d'étoiles, des tas de petits grelots qui savent rire..."

Et j'ai de nouveau pleuré. Parce que tu venais de me dire à quel type de réincarnation tu croyais, celui qui selon moi est le plus beau, alors je me suis juré, que ce soir je trouverai une étoile aussi belle que toi. Que je lui donnerai ton nom et que je l'admirerai, elle et aucune autre, lorsque j'aurai un coup de bleues, chose qui a cessé d'exister pendant la meilleure heure depuis bien trop longtemps.

01/11

*Modifié dans le texte par Bertrand

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Bonsoir, ou bonjour, à toi qui lit cette histoire, je m'excuse d'avoir mis autant de temps à poster ses chapitres, mais un peu comme une grande partie des auteurs de Wattpad, j'ai du mal à gérer les cours et l'écriture. Je risque pas de poster de nouveau chapitre avant un moment alors je vous en ai mis plusieurs. Histoire de combler le vide.