Jour 4

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Désolée pour le chapitre non corrigé, je l'ai rapidement relu avant de le publier puisque je suis très occupée aujourd'hui. Bonne lecture.

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Jeudi 2 Juin 2016.

Le réveil de ma chambre me fait ouvrir les yeux. Il est six heures trente, ce qui me laisse une heure avant que les caméras ne se mettent à fonctionner. Hier soir, je n'ai pas arrêté de rigoler avec Zack, oubliant mes tourments le temps d'une nuit, mais maintenant, je suis pleine d'interrogations. Je redoute la journée d'aujourd'hui car nous allons commencer les « simulations », oui, comme dans Divergente, et cela me fait peur. Je ne veux pas que les téléspectateurs voient ce qu'il se cache au plus profond de moi, je ne veux pas que les autres le voient.

Je sors du lit, me traînant difficilement dans la salle de bain et décide de prendre une douche glacée, histoire de me réveiller un peu. Au moins, je suis sûre que personne ne viendra me faire chier pour l'eau chaude. Alors que j'éteins l'eau pour m'enrouler dans une serviette, un bruit depuis ma chambre me parvient. Je sors lentement de la salle de bains, resserrant le tissu autour de moi. J'inspecte les alentours, rien. Je soupire, attrape des vêtements et observe l'heure sur ma montre. Sept heures cinq. J'ai mis autant de temps ? Je me glisse rapidement dans mes sous-vêtements, me battant avec une autre serviette pour essuyer mes cheveux. J'accroche ma montre à mon poignet et regarde le cadran toute les secondes. Il me reste moins d'un quart d'heure avant que les caméras ne se mettent à fonctionner. Mes médicaments ! Tant pis, j'enfile un tee-shirt qui m'arrive en dessous des fesses et sors de ma chambre pour aller taper à celle d'à côté, la 22. Zack m'ouvre, les cheveux mouillés et habillé. Je le pousse, m'empare du sac que j'ouvre précipitamment et attrape deux cachets. Je cours dans sa salle de bains, mets les cachets dans ma bouche avant de boire une grande gorgée d'eau pour les avaler. Je sors, le saluant et cours jusque dans ma chambre, refermant ma porte à sept heures trente pile. J'ai juste pas le cul à l'air. Je saute sur le lit, attrapant les bandes que j'enroule autour des mes plaies encore bien rouges. Il ne m'a pas raté ce connard de chat. Une fois les bandes enroulées, je me glisse dans un pantalon noir délavé et attache une chemise à carreaux rouges autour de ma taille. Je m'empare de mes boots en cuir, les lace et sors une nouvelle fois de ma chambre avant d'ôter le tee-shirt noir que j'avais placé sur la caméra. Je lui fais un petit coucou en souriant et quitte la chambre, le sourire aux lèvres. Cette journée commence bien.

A la fin de la messe, je me rends compte que j'ai parlé trop vite. Comme je ne suis pas croyante, je me suis incroyablement fait chier et j'ai découvert un nouveau talent, le playback. Il fallait encore que je connaisse les paroles des chants religieux, mais ça, c'est autre chose. Enfin bref, je sors de l'église, la mort dans l'âme et me dirige vers la clinique avec Zack et Cary quand Zack prend la parole pour raconter ce qu'il c'est passé ce matin.

- Je te jure qu'elle a débarqué dans ma chambre en tee-shirt, il rigole.

- Pourquoi elle était dans ta chambre ?

- Parce que j'avais oublié un truc, je dis. Il fallait que je le récupère.

- T'avais oublié quoi ? Ta virginité ? se moque Cary.

- Très drôle, je crache. J'étais dans sa chambre hier soir lors de la fouille et je me suis rendue compte ce matin que j'avais oublié les bandes pour mes jambes dans la salle de bains. Je les avais préparé la vieille, c'est tout.

Cary se stoppe de rire en se rappelant de nôtre aventure nocturne.

- A ce propos, commence Zack en redevenant sérieux, comment vont tes plaies ?

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