Jolis moments.

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Astrid.

Je montais les marches de son appartement en courant, n'ayant presque plus de souffle. Rendue à sa porte, je toquai rapidement. Et lorsqu'il m'ouvrit, je me mis à sourire comme une gamine.

Il était là, devant moi.

Beau. Grand. Ses cheveux, ses mains, ses bras, ses hanches...

Je sentais ce picotement dans mon ventre et ce désir entre mes jambes. Je ne pouvais pas m'empêcher de sourire, c'était impossible. Plus je le regardais et plus je souriais.

-As-tu encore envie de m'embrasser? demanda-t'il en chuchotant, un petit sourire sur les lèvres.

Et j'hochai lentement la tête, entrant chez lui. Je déposai mon sac contre le sol, avant de croiser mes mains contre son cou, l'approchant près de moi. Je sentais ses doigts contre mes hanches, par-dessus mon manteau.

Je reculai mes lèvres des siennes, le temps de quelques secondes, pour le regarder dans les yeux. Il me fixait lui aussi, un sourire sur les lèvres.

-Je pense bien que je t'aime, Harry. Mais on peut en parler après avoir fait l'amour.

Il mordilla légèrement sa lèvre inférieure en rigolant, avant de secouer la tête.

-Tu es un sacré personnage, Astrid Bennet.

Et il se remit à m'embrasser, tout en enlevant mon manteau, qui se retrouva sur le tapis de l'entrée. Rendu à sa chambre, il ne portait plus que son jean. Et je n'avais plus que ma jupe et mon collant noir.

Et c'est dans un amalgame d'émotions et de sentiments que nos corps se mélangèrent, sous les draps gris de son lit.

Harry faisait drôlement bien l'amour.

Il prenait son temps, il m'embrassait.

Il bougeait doucement, il s'assurait que ses mouvements me plaisaient.

Et quand il jouissait, quand il atteignait l'apogée, c'était beau.

Ses coups de bassin stoppaient automatiquement et il posait son front contre mon épaule. D'une voix délicieusement rauque, il jurait.

Aujourd'hui, ça avait été un putain, Astrid bien senti.

Sa respiration tremblotante, sa peau humide, ses yeux fatigués.

Et après, il se couchait près de moi et son pouce glissait sur mon sein.

Nous étions donc dans cette position. Ma main glissait dans ses cheveux et son pouce glissait sur mon sein. J'entendais le tic tac de l'horloge, dans le couloir. Et le vent, contre la fenêtre. Et la respiration d'Harry, qui retrouvait son rythme habituel.

-Alors, tu penses que tu m'aimes bien? chuchota Harry en relevant les yeux vers moi, un petit sourire sur les lèvres.

Je souris en haussant les épaules, un tout petit peu gênée.

-Je veux dire... Je passe toujours de bons moments avec toi. Et tu fais de bons muffins à la myrtille...

Il rigola en me fixant, avant d'hocher la tête.

-Je pense que je t'aime bien aussi, Astrid.

Il sourit, avant de lever la tête pour déposer ses lèvres contre les miennes. Sa langue fut tout de suite contre la mienne, essayant de prendre le contrôle et de diriger. Je souris contre ses lèvres, alors qu'il approchait mon corps du sien, avant de croiser mes jambes avec lui et de déposer mes deux mains contre sa mâchoire bien ferme.

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