PDV Dylan:
C'était 20h quand je suis parti de la planque. On nous a informés que plusieurs chasseurs étaient de retour en ville. On a décidé de se répartir des zones. On m'a donné la partie Ouest. Il n'y a pas grand-chose là-bas. Un petit village, quelques commerces, sûrement une école et quelques bars. Le centre de la ville est plus au Nord. Mais les chasseurs sont malins. De jour, le Nord est le meilleur refuge. La circulation, l'activité de la ville camouffle le bruit. Les gens sont pressés, ils ne font plus attention. Mais de nuit, les petits villages sont préférables.
Il est maintenant 22h, et j'ai dû faire trois fois le tour du quartier sans rien sentir. Cependant je ne m'arrête pas. On a dit minimum jusqu'à minuit. Je dépasse toujours le minimum. J'aime survoler les rues. Devenir invisible aux yeux de tous. Je fais ça depuis que je tiens debout. Le calme est pesant. La rue déserte.
Je vois au loin une maison dont le toit est plus haut que les autres. Je cours jusqu'à celle-ci, et observe quelque instant son ossature. Je vois alors une poubelle, le rebord d'une fenêtre puis une gouttière. Je pousse la poubelle contre le mur, et grimpe dessus. Je m'aide des pierres du mur pour atteindre la fenêtre. Avant d'aller plus loin, je regarde à travers sa vitre, et constate un petit pépé dormant devant sa télé, avec une femme, sûrement la sienne, faisant du tricot. Allez trouver plus banal. A l'aide de mes bras, je soulève mon corps et réussis à trouver appui pour mes pieds sur le rebord. Plus que quelques efforts et je peux atteindre la gouttière. Une fois qu'elle m'est accessible, je monte dessus puis saute sur le toit. Je l'escalade un peu pour avoir une vision plus large. De là-haut, je peux voir toute ma zone. Exactement ce qu'il me faut. Je m'assois, et surveille, les sens aux aguets.
Ce n'est qu'une demi-heure plus tard que j'entends des cris. En me concentrant, j'arrive à entendre le bruit de pas rapides contre les dalles des ruelles. Je me lève alors et saute de toit en toit, me guidant de ce tapement régulier. Lorsque celui-ci s'arrête, je me presse encore plus. La personne qui tente de fuir n'est vraiment pas maline de s'enfoncer dans le vieux village. Je m'arrête quelques instants, et contemple le silence. Jusqu'à ce qu'il soit interrompu par un appel au secours. La voix me guide alors jusqu'au cul-de-sac, et je découvre une fille allonger par terre, avec le style typique d'un chasseur lui pointant un couteau sous la gorge. Imbécile d'humains !
Je me rapproche de ma cible le plus discrètement possible, et une fois à porter de mes bras, je saute du toit et le balance contre le mur. Le choc faisant élever le son d'un craquement d'os. Je lance un autre coup de poing sur sa tête, qui percute le mur. Et le corps de ce jeune chasseur retombe sur le sol, vidé d'âme.
Je me penche alors sur la victime, toujours en état de choc. Elle me regarde avec des yeux verts totalement perdus. J'enlève tout doucement le couteau de sous sa gorge. Son corps est glacé. Puis elle ferme les yeux.
J'arrête la coulée de sang puis me dépêche de me débarrasser du corps du chasseur. Une fois fait, je la soulève et décide de l'emmener à la planque. Je suis plus que jamais conscient de sa vulnérabilité dans mes bras. Et elle finit par poser sa tête sur mon épaule. Je m'arrête quelques instants et dépose ma veste sur elle, créant une barrière entre elle et la brise.
Tout le monde est déjà là quand j'arrive. Je la dépose sur le canapé, et je suis assailli de questions.
« Grey- C'est qui elle ? Où tu l'as trouvé ? Pourquoi tu l'as ramène ici ?
Miles- Qu'est-ce qu'elle a au cou ? C'est toi qui lui as fait ça ? Elle est comme nous ?
Aleyna- STOP LES GARS ! On posera des questions après.
Moi- Aleyna, va me chercher de quoi la soigner.
Aleyna- Tout de suite ! Mais attendez moi pour les questions, n'est-ce pas vous deux ?
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Runaway
FantasyElle, c'est la fille populaire, sage, qui mène une vie tranquille. Lui, c'est le garçon rebelle, perdu, qui mène une vie mouvementée. Il est né dans ce monde. Elle plonge dedans. Ils vont devoir avancer ensemble pour survivre. Et pour combat...