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Darwin. Mercredi. Deux heures du matin.

Darwin International Airport.

- Ze veux ma maman ! Ze veux ma maman !

- Ethan ferme la ! On s'attire tous les regards furieux des passagers !

- MAIS ZE VEUX MA MAMAN !!!

- SHUT UP !!!!

Et la main de Pierre s'abat violemment sur la joue du petit garçon qui hurle. Outrés, des passagers pointent du doigt ce méchant homme ! De tous les côtés, les regards fusent ! Certains pensent même  Pauvre petit ! On ne frappe pas un enfant de cette manière  !

Furax, l'homme prend l'enfant par la main et sort de l'aéroport d'un pas très rapide.

Et Cold qui devait être là ! Bon sang, voilà que je me retrouve avec un gamin qui ne fait que hurler ! Je n'ai pas l'air con moi là ! Il va me faire repérer cet abruti ! Ah je hais les enfants ! Tiens voilà Cold, ce n'est pas trop tôt !! 

- Vous comptez nous faire repérer ou quoi ?

- Mais j'y suis pour rien ! Ces gosses c'est que des brailleurs ! Depuis qu'on est parti il fait que de chialer !

- M'enfin un peu de tact Pierre ! Rassurez le au lieu de lui hurler dessus ou de le gifler !

- Je ne sais pas faire ça ! Je ne sais faire que de frapper !

- De toute manière la question ne se pose plus ! A partir de maintenant c'est moi qui m'occupe de l'enfant ! Vous, vous avez rendez-vous avec le Balafré ! Félicitations vous avez menez cette mission à temps ! Ne me remerciez pas surtout ! C'est moi qui ai payé Olivier, celui qui a enlevé le petit chez lui ! Il a suffit qu'Ethan rentre dans sa chambre pour qu'Olivier l'enlève ! Voyez, grâce à moi où vous en êtes ? Mais surtout ne le dites pas au Balafré, il risquerait de le prendre mal ! Il avait misé pas mal sur vous ! Faites lui honneur ! Tenez ce papier, l'adresse du point de rendez-vous est marquée dessus ! Bonne continuation pour la suite !

Et David Cold continue son chemin, avec dans ses bras, un petit garçon qui ne comprend pas où il est, ni ce qui lui arrive.

Woollahra. Quatre heures du matin.

St Vincent's hospital.

- Mme Vida et Mr Taylor, vous ne pouvez pas partir seuls chercher votre fils ! C'est trop dangereux ! De plus, vous n'êtes pas en état de partir, Mme Vida ! Vous êtes encore trop faible !

Laïla s'avance au plus près de l'adjudant chef Steve Plan et lui balance à la figure :

- Mon fils est sûrement en train de vivre ses dernières heures ! Si je peux le sauver, je le fais, quitte à y laisser ma vie ! Mon fils est ma plus grande raison de vivre ! Je vous préviens, si vous m'empêcher d'aller le chercher, je vous tue de mes propres mains ! Et je vous assure que j'en aurai rien à foutre d'avoir votre mort sur ma conscience ! Votre vie n'est rien comparée à celle de mon enfant ! On ne touche pas à mon fils est ce clair ? Alors laissez-moi partir avec Chuck, envoyer des hommes avec nous afin qu'ils nous couvrent si vous voulez ! Vous pourrez alors arrêter ce serial-killer qui sévit dans tous le pays ! Vous y gagnerez dans votre travail et moi je retrouverais ce qui est le plus cher à mon cœur ! A vous de voir mais ne faites pas un choix qui aggraverait la situation !

Après quelques minutes de silence durant lesquelles Laïla et l'adjudant chef ne se quittèrent pas des yeux, Steve Plan décida de rompre ce silence pesant :

Au delà de tout soupçonOù les histoires vivent. Découvrez maintenant