Sous chapitre.

283 28 4
                                    

  Andrew me tendit une feuille

Oups ! Cette image n'est pas conforme à nos directives de contenu. Afin de continuer la publication, veuillez la retirer ou mettre en ligne une autre image.

Andrew me tendit une feuille. Il y avait marqué des horaires d'hôpital. C'était hier de 18h30 à 4h du matin.

« Qu'est-ce que je dois comprendre ? »
« Ma mère se drogue , elle a fait une overdose hier , je suis resté avec elle à l'hôpital . » répondit-il en reprenant le papier.
« Je ne savais pas . » dis-je désolé.

J'ai de la chance d'avoir de super parents , ils m'ont toujours soutenu.

« Je sais juste que le prof avait donné les clés à Avy . »

C'est étrange, Avy n'est pas venue ce matin , elle qui n'a jamais séchée de sa vie. Mais c'est impossible , ça ne peut pas être elle.

« Mais je suis sure que ce n'est pas Avy. » dit-il convaincu.

C'est comme si il lisait dans mes pensées. Penché sur le lavabo, je me mouilla le visage. Puis, resta immobile à regarder le reflet de Andrew qui me fixait dans le miroir. Je me retourna et il s'approcha de moi. Nous étions face à face. Il mit ses mains de chaque coté du lavabo . Je ferma les yeux attendant qu'il pose ses lèvres sur les miennes , je sentais son souffle caressait mes lèvres. Nerveux, je repoussa Andrew en entendant des gens passer près de la porte.

«T'assume rien, toi » dit-il en partant.

 Génial, on m'a mis dans une cellule sans matelas, tout est en pierre , il n'y a même pas de toilettes, c'est juste un trou par terre

Oups ! Cette image n'est pas conforme à nos directives de contenu. Afin de continuer la publication, veuillez la retirer ou mettre en ligne une autre image.

Génial, on m'a mis dans une cellule sans matelas, tout est en pierre , il n'y a même pas de toilettes, c'est juste un trou par terre. J'ai demandé à ce que Calvin vienne me chercher , je ne veux pas que mes parents soient au courant. Mr Earn a du se déplacer pour prendre ma défense et celle d'Alex.

« Avy, je suis là ! Tu vas bien ? » demanda Calvin paniqué.
« Oui , oui, ne t'inquiète pas » dis-je épuisée .
« Tu es frigorifiée »dit-il en me frottant les bras.

Il enleva sa veste et me la mis sur mes épaules.

« Qu'est-ce qui s'est passé ? »
« Je ne sais pas.... » dis-je en allant dans ses bras.

Je voyais de l'autre coté, Alex qui sortait aussi , il était avec son père qui avait l'air furieux. A ma plus grande surprise, son père demanda aux policiers de le laisser 2 jours de plus dans la cellule.

 J'étais dans la foule quand il est parti se réfugier dans les toilettes, c'était tellement bon de voir cette expression sur son visage

Oups ! Cette image n'est pas conforme à nos directives de contenu. Afin de continuer la publication, veuillez la retirer ou mettre en ligne une autre image.

J'étais dans la foule quand il est parti se réfugier dans les toilettes, c'était tellement bon de voir cette expression sur son visage. J'ai senti qu'il était blessé , qu'il saignait de l'intérieur , que tout s'écroulait autour de lui un peu comme moi. Ma vengeance était, certes, cruel mais j'estimais qu'il le méritait. Par contre, je n'ai pas saccagé la salle. J'ai juste noté des insultes sur le mur à la peinture. Pauvre Avy ... Pauvre Alex... J'ai entendu dire qu'ils étaient sur les lieux et qu'un appel anonyme les a dénoncé . Moi, j'ai juste volé les clés de la salle d'Art. C'était tellement simple. Avy n'est pas une fille ordonnée, elle s'est contentée de les balancer au dessus de son sac grand ouvert près de la porte. Je me demande qui a bien pu saccager la salle...

Point de vue Calvin

Oups ! Cette image n'est pas conforme à nos directives de contenu. Afin de continuer la publication, veuillez la retirer ou mettre en ligne une autre image.

Point de vue Calvin

J'installais Avy sur le canapé avec une grosse couverture et lui tendis un chocolat chaud.

« Merci » dit-elle en le prenant.
« Maintenant, tu vas tout me raconter calmement » dis-je en m'asseyant près d'elle.
« Mes clés avaient disparu de mon sac et je les ai chercher dans le couloir au cas où je les aurais fais tomber. C'est là que j'ai trouvé Alex , il a voulu descendre a la laverie avant de m'aider à chercher les clés. »
« Et c'est là qu'on vous a enfermé ? »
« Oui voilà. »
« Tu penses pas qu'il y a quelqu'un qui t'en veux? »
« Pourquoi vous me dites tous ça ?! » s'énerva t-elle.
« On te vole tes clés ! On détruit une salle dont tu es responsable ! On t'enferme dans un sous-sol ! Puis on t'accuse d'un crime que tu n'as pas commis ! » m'énervai-je a mon tour.
« C'est bon ! Pas besoin de t'énerver.... C'est pas toi qui est resté en garde à vue toute la nuit ! » dit-elle en partant mettre sa tasse dans le lavabo.
« Tu comprends pas que quand on te fait mal c'est comme si on m'en faisait ? » demandai-je en la rejoignant dans la cuisine.
« J'ai pas envie de comprendre » dit-elle en partant dans ma chambre.

La tasse de chocolat chaud que je lui avais préparé était encore pleine. Je ne pris pas la peine de toquer et rentra dans la chambre , je la trouvais sur le lit avec son compas qu'elle s'enfonçait sur la peau.

«Donne moi ça ! » dis-je en lui arrachant des mains.

Elle restait silencieuse à me regarder.

« Comment tu peux faire ça ? Je t'avais dit que j'étais là pour t'aider ???! » dis-je ému.

Je finis par sortir vite de la chambre. Avy me rappelait trop ma mère , ça y est, les larmes coulaient. Je m'assis sur le canapé , le regard dans le vide . Je ne sais pas ce que j'attendais, je restais simplement immobile , les larmes me brouillaient ma vue , je me remémorais les sirènes de l'ambulance. Je sens quelque chose de doux se poser sur ma joue. C'était comme un baiser. Je me tourna sur le coté . C'était Avy. Elle me prit la main et mit sa tête dans mon cou.

« Quand tu as mal , moi aussi j'ai mal » chuchota t-elle.

Surpris, je me dégagea de son emprise. Je la fixais simplement , elle avait tant maigris, ses joues se creusaient de jour en jour. Je caressa le contour de son visage. J'avais du fond de teint sur les doigts. Je n'aurais pas du essayer de la changer avec des régimes et du maquillage. J'aurais du lui apprendre à s'accepter.

« A quoi tu penses ? » demanda t-elle troublée.
« A nous, si tu l'acceptes ? »

Sans réfléchir, je lui pris le visage et l'embrassais. Ça y est, je mettais enfin lancé. Ce baiser n'avait duré que quelques secondes mais il était puissant et doux à la fois.

Journal d'une suicidaireOù les histoires vivent. Découvrez maintenant