Anne contemple le visage si gracieux qui s'offre à elle dans la beauté de la lumière orangée.
Puis, elle attrape Louise par la taille, regarde ses lèvres un instant, et ses yeux.
Et elle l'embrasse sur la bouche,
avec toute la passion
de son être déchiré.Louise est frébile contre elle,
ses mains sont hasardeuses
sur sa nuque,sa langue est bouillante
contre la sienne.C'est si bon.
En fait, c'est même plus que bon.
C'est magique.Elles se brûlent en cramant leurs ailes et s'envolent du haut des falaises.
Elles tombent.
Dans l'eau.
Froide.
Mordante.
Et disparaissent dans l'océan.