La troisième Holmes . (Sherlock Fanfiction)

Chapitre 8

Sherlock et Céleste furent accueillis par quatre adultes en colère. Mycroft était totalement paniqué, il arracha son ordinateur des mains de Sherlock puis s'enferma dans sa chambre. La mère Holmes les prirent par les épaules pour les faire s'assoir sur des chaises. Céleste connaissait ce regard, ils devaient tout raconter sous peine d'être privés de repas. Sherlock commença.

« -On a juste voulu offrir un cadeau à un vieil ami pour le nouvel an, rien de plus.

-C'est l'ordinateur de ton frère Sherlock. Tu ne touches pas à ses affaires. Et toi Céleste ? Qu'as tu a dire pour ta défense ?

-C'est Sherlock qui m'a obligé à le suivre. Je ne voulais pas y aller.

-Ça ne marche plus Céleste, tu as 29 ans.

-Je m'ennuyais ici. ».

Un cri étouffé leur parvint de l'étage. Mycroft descendit les escaliers en courant et montra l'écran de l'ordinateur.

« -Qui a fait ça ?!?!

Tous éclatèrent de rire, même les parents.

-C'est Sherlock Myc' !

-Ne mens pas, je sais que c'est toi !

-Alors pourquoi tu demandes ? Je la trouve jolie cette image.

-Mais tu l'as envoyé à chaque membre du gouvernement ! Que vais je leur dire ?

-Que c'est Sherlock. Ils te croiront. ».

Sherlock donna un coup de pied à sa sœur. Elle répondit par une gifle. Puis tout dégénéra en bagarre. Mme Holmes attrapa les deux adultes et les sépara. Céleste se pencha pour ramasser son téléphone inutilisable puis alla dans sa chambre.

Céleste alluma sa vieille console. Elle inséra un petit disque dans le lecteur. Quelqu'un frappa à la porte.

« -Dégage Sherlock. Ou Mycroft. Ou qui que ce soit.

La voix de Greg lui répondit.

-Je repasserai plus tard. ».

La jeune femme se leva, elle tourna la clé dans la serrure et l'invita à entrer. Elle lui tendit une manette de jeux.

« -Je ne sais pas jouer.

-C'est facile. Bougez le stick directionnel pour te déplacer et appuyez sur A pour sauter. Mes frères ne jouaient jamais avec moi alors je n'ai pas vraiment l'habitude d'être avec quelqu'un d'autre. De faire la conversation, des choses banales comme ça. ».

Le silence pesait sur les épaules des deux joueurs mais il fut interrompu par la sonnerie d'un téléphone. Celui qui était dans le manteau de Sherlock. Elle mit le jeu en pause pour fouiller les poches. L'appareil qu'elle en sortit n'était pas celui de son frère. C'était un téléphone neuf. Elle décrocha.

« -Céleste Holmes.

-Heureux de voir que vous avez trouvé votre cadeau.

-Que voulez vous encore ?

-Juste prendre de vos nouvelles.

-Nous nous sommes vu il y a à peine deux heures.

-Le jour du mariage, rejoignait moi un peu avant, devant chez votre frère. J'aurai un cadeau pour vous.

-Au revoir. ».

Elle raccrocha rageusement. Quand elle tourna la tête son visage n'était qu'à quelques centimètres de celui de Lestrade. A ce moment, Mycroft ouvrit la porte.

« -Céleste je.....

Les deux adultes reculèrent brusquement.

-Qu'est ce que tu veux Mycroft ?!

-Sherlock m'a dit que ton portable était cassé.

-J'en ai un nouveau, c'est bon.

-Comment...

-J'ai mes propres moyens. C'est tout ?

-On va manger. Et arrête de jouer à ces jeux stupides. ».

Ils descendirent dans la cuisine. Sherlock appuyait sur sa lèvre fendue avec un mouchoir. Céleste lui lança un regard noir. Seul le père Holmes souriait, il chantonnait en mettant la table. Mme Holmes invita Gregory à s'assoir. Céleste se mit le plus loin possible de Sherlock, ce qui impliquait être en face de Mycroft. Sherlock brisa le silence.

« -Je suis désolé Céleste. Je n'aurai pas du te frapper.

Céleste lui accorda aucune attention, elle continua de manger. Mycroft intervint.

-Réponds lui Céleste. Il est rare qu'il s'excuse.

Aucune réponse.

-Qu'est ce que tu veux de plus ? Parle moi ! ».

La jeune femme les ignora, elle s'était enfermée dans ses pensées. Les parents Holmes échangeaient avec l'inspecteur de police. Céleste sortit de table avant l'arrivée du dessert. Elle se rendit dans sa chambre. Mycroft se leva pour la rejoindre. Il trouva sa sœur sur le lit, la tête entre les mains. Un rictus de douleur tordait son visage. Autour d'elle, il y avait du verre brisé, des éclats de bois et des lambeaux de tissus. Il s'accroupit devant elle.

« -As tu pris tes médicaments ? ».