Chapitre 1

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Hey ! On se retrouve pour le chapitre 1 de ma fiction.
J'aurais voulu le poster plus tôt dans la journée mais je n'avais pas accès à internet.
En tout cas je suis là et sur ce je vous laisse avec le chapitre.

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Je sortis du bus, mon sac sur mon épaule, et me dirigeai jusqu’à l’entrée de l’établissement. L’air froid du mois de novembre me fit frissonner et je rajustai mon bonnet noir. Je jetai quelques regards aux alentours afin de me repérer le mieux possible. Il fallait que je commence par trouver l’administration afin de récupérer mes livres et de finaliser l’inscription.

Mes pas se faisaient hésitants au fur et à mesure que j’avançais dans cet endroit qui m’était inconnu. Je sentais même les regards des autres élèves me brûler la peau. Comme je détestais cette sensation, elle était presque oppressante. J’inspirai profondément, tentant de garder le peu de confiance en moi qui m’habitait, et m’engageai dans les couloirs du bâtiment.

Les portes et les casiers défilaient sous mes yeux mais je ne parvenais toujours pas à trouver cette foutue administration. Pourquoi ma mère n’avait pas fait tout cela… ah oui, elle n’est pas vraiment en état…

Je faillis pousser un cri de joie lorsque, après vingt minutes de recherches, j’atteins enfin mon objectif. Bon, il s’est avéré que je suis passé devant au moins cinq fois, mais que voulez-vous, j’ai une de ces poisses. Je toquai à la porte et entrai après y avoir été invité.

Une vieille femme, qui me paraissait tout sauf aimable, leva les yeux de ses papiers et me jugea du regard.

- Lee Minhyuk ?
- Oui Madame, c’est moi. Je viens pour finaliser l’inscription.

Elle m’indiqua du menton une des chaises de la pièce et me tendit une feuille et un stylo. Puis, une fois les papiers remplis, même si j’avais légèrement grincé des dents face à certaines parties des documents, elle me donna mes manuels et le numéro de mon casier. Avant de me mettre à la porte. Question politesse et sympathie on repassera hein.

Après avoir déposé mes affaires, je me rendis à la salle indiquée par la vieille peau de l’administration. Je pris ma respiration avant de toquer. Le professeur m’ouvrit et me fit rentrer.

- Bonjour jeune homme. Tu dois être Lee Minhyuk si je ne me trompe. Le directeur m’a prévenu de ton arrivée.
- Bonjour Monsieur. Oui c’est bien ça.
- D’accord, tu n’as qu’à aller t’asseoir à côté de Kihyun.

Le concerné leva les yeux de son portable qu’il avait, plus ou moins discrètement, caché sous sa table, avant de m’adresser un demi sourire et de reporter son attention sur son écran. Je tournai la tête vers le professeur mais ce dernier avait déjà repris son cours. Apparemment, il n’avait que faire des agissements de ses élèves du moment qu’il y en avait quelques uns qui participaient.

Je me dirigeai donc vers ma nouvelle place et sortis mes affaires. Mon voisin ne me porta pas vraiment attention, trop occupé à pianoter à une vitesse folle sur son clavier. J’aurais aimé entamer la conversation mais je ne savais pas trop comment m’y prendre. Mais lorsque je me mis à décrocher totalement du cours, je n’ai jamais beaucoup aimé la géographiques, je décidai de me lancer.

- Moi c’est Minhyuk, commençais-je en tentant d’afficher mon plus beau sourire.

Le brun me regarda comme si il ne s’attendait pas du tout à ce que je lui adresse la parole. Ce qui devait certainement être le cas.

- Kihyun.

Et il se détourna à nouveau. Bon, et bien ça commençait bien. Moi qui espérais pouvoir au moins discuter avec quelqu’un et ne pas me retrouver seul ce midi. Je me laissai aller contre le dossier de ma chaise et me mis à jouer avec un stylo.

Les heures et les professeurs défileront tout au long de la matinée. Je passai cependant le plus clair de mon temps à observer les autres élèves, composant une sorte de profil pour chacun dans mon esprit. J’ai cette habitude depuis… aussi loin que je puisse me rappeler. Je trouvais que cela permettait de synthétiser les informations et d’organiser mon esprit. Je mettais même parfois cela sur papier lorsqu’une personne m’intéressait ou que je devais impérativement me souvenir de son profil. Le deuxième cas arrivait fréquemment pour mon boulot. En parlant de cela, j’espérais ne pas être retenu à la fin du lycée car un rendez-vous important m’attendait.

La sonnerie finit par retentir, provoquant de nombreux soupires de soulagement et une vague d’élèves se ruant vers la sortie, guidés par leur estomac. Je pris mon temps pour ramasser mes affaires et quittai la salle à mon tour. J’allai m’asseoir sur un banc dans la cour. Pas la peine d’aller manger tout de suite, je pouvais bien attendre que le monde se dissipe un peu. Je sortie mon portable de la poche de ma veste. Ce n’était pas un téléphone très sophistiqué, suffisant pour appeler et envoyer des messages. Mon patron me l’avait donné. Usage strictement professionnel. De toute façon, je n’avais jamais eu besoin de l’utiliser pour autre chose.

L’écran afficha un nouveau message, j’allais enfin avoir les informations sur le lieu et l’heure exacte du rendez-vous.

Like the SnowOù les histoires vivent. Découvrez maintenant