Chapitre 7

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Hey, on se retrouve après une petite pause à cause des fêtes. Mais le chapitre est là et à l'heure.
Sans plus de commentaire, place au texte.
Enjoy. c:

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J’avais tenté presque toute la nuit de soigner et camoufler les innombrables plaies qui parcouraient mon corps. Certaines étaient apparues à cause de la confrontation que nous avions eue quelques heures plus tôt, d’autres étaient bien plus anciennes mais n’arrivaient pas cicatriser. Notamment la large coupure barrant mon abdomen qui s’était réouverte à cause des coups que j’avais reçus et de mes mouvements brusques. La plupart du sang qui maculait auparavant ma peau pâle avait été effacé mais une sorte de croûte rougeâtre s’était formée sur et autour de la blessure. Je cherchai à tâtons les bandages dans un des tiroirs de mon vieux bureau avant de panser maladroitement la plaie avec.

De longues minutes et quelques morceaux de scotch plus tard, le pansement de fortune entourait ma taille, serrant tant bien que mal la coupure. Je soupirai et me laissai tomber sur mon matelas. Mes yeux se fermaient tous seuls mais je savais que je n’avais pas le temps de dormir, les cours commençaient dans deux heures. Avec la première absence injustifiée d’une longue liste, mieux valait ne pas être en retard. Je passai une main sur mon visage et décidai de me relever pour éviter de me laisser tenter pas les bras de Morphée. Je remis mon sweat gris qui faisait deux fois ma taille et ouvris doucement ma porte pour ne pas faire de bruit.

Je m’avançai sur la pointe des pieds jusqu’à la cuisine et décidai de préparer le petit déjeuner pour ma mère. Elle n’aurait sans doute pas la force de le faire, alors autant servir à quelque chose. Je sortis deux tranches de pain de mie et la fin du beurre. J’allumai la petite gazinière et piquai un des deux morceaux avant de le faire griller au-dessus de la flamme bleutée. Je fis de même avec la seconde tranche. Une fois les deux beurrées et posées dans une assiette, je me contentai de mettre une petite assiette sur le tout pour conserver la chaleur. N’ayant aucune idée de l’heure à laquelle ma mère allait se lever, je préférais ne pas prendre le risque que son repas soit froid.

Après avoir terminé tout cela, je fis rapidement mon sac et sortis de l’appartement. Les bus ne passaient pas encore à cette heure-ci mais, de toute façon, j’avais besoin de marcher pour détendre mes muscles encore endoloris. Les nuages grisonnant qui étaient à l’origine de la plus torrentielle qui avait frappé la ville hier n’étaient toujours pas partis et se faisaient encore menaçants. J’espérais quand même ne pas me prendre le déluge sur la tête. Près d’une heure de marche plus tard, me voilà devant l’entrée de mon établissement. Et comme mes amis n’étaient pas encore présents, je décidai de les attendre bien calé sur un banc.

Ils finirent par arriver les uns après les autres mais, alors que nous étions rassembler sur et autour du banc où j’avais élu domicile, l’absence du plus jeune du groupe me sauta aux yeux.

- Il est en retard Chan ? Questionnai-je finalement.
- Tiens c’est vrai ça, où peut bien être notre petit bout de chou, renchérit Junhui. Ce n’est pas dans ses habitudes d’être en retard…

Je captai le regard interrogateur que Minghao lança à Joshua. Ce dernier se gratta la nuque avant de finalement nous donner une réponse.

- Il ne viendra pas aujourd’hui, lâcha-t-il. Son…. Son frère est mort.
- Quoi !!? S’exclama le rigolo de la bande.
- On l’a appris hier. Quand j’ai ramené Chan chez lui, sa mère était en pleurs et son père s’énervait au téléphone contre quelqu’un.
- .C’est pas possible… Wonwoo…. Il est vraiment mort… Murmura Kihyun en se laissant aller contre le dossier du banc.

À la mention de ce nom, mon cœur rata un battement. Ce n’était pas possible. Cela ne pouvait pas être lui… Mais la vision de ce téléphone qui sonnait sans pouvoir jamais donner de réponse, le nom du contact qui était apparu à l’écran. Je ne pouvais y croire. C’était une blague, une coïncidence. Mais mes mains s’étaient mises à trembler et je dus entrelacer fortement mes doigts pour essayer de masquer l’angoisse qui grandissait en moi. J’avalai difficilement ma salive.

Like the SnowOù les histoires vivent. Découvrez maintenant