Retenter

44 6 1
                                    


Serait-ce ton visage qui hante mes rêves ?

Serait-ce toi que j'aperçois au crépuscule ?

Je veux y croire, mais dès que le jour se lève

Ton image s'efface, mon souffle capitule

Est-ce insensé de croire en un mort ?

Mais tu lui ressembles tant, cela me tourmente

Je veux te crier de ne plus fuir encore

Est-ce mon désir et mon chagrin qui me mentent ?

Je crois que la nuit se joue de moi

Je suis fou et amoureux d'un esprit !

Mais son corps et ses veines sont à toi

Ne me laisse plus seul je t'en prie

Le ciel est calme, tu me laisses t'approcher

Ta voix tremble et tes yeux me dévoilent tout

Je reconnais ton cœur, il s'est accroché

La peur me délivre. Notre baiser est doux



Ô belle nuit !

Ton souffle s'engouffre dans mes poumons

Pour moi, tu n'es ni peur fantôme ou démon

Ô calme ébène !

Dans ton cœur, je veux m'y réfugier avec désir

Dans mon corps, se perd ton amour que je respire

Ô sombre silence !

Je vois en toi des éclats embrasés

Sur mes lèvres froides tu oublis un baiser

Ô obscur délice !

Le soleil fou et feu veut te désarmer

Au sein du ciel je vais t'aimer



Tu sais, je ne pensais pas que je pouvais encore aimer

Je ne croyais plus à ça et encore moins à te trouver

Mais je t'ai vu, mon âme s'est calmée

Mon souffle devant toi s'est aggravé

Tu sais, mon mal oppressant est parti, il a disparu

Je n'ai même plus peur qu'il réapparaisse

Je te retrouverai je parcourrais toutes les rues

Dans mon cœur se mêlent désir et tendresse

Je sais qu'on peut vivre quelque chose de beau

N'aie pas peur de nos sentiments, même s'ils changent

Nos corps se seront respiré et goûté leur peau

Si tu tombes à moi je te rattraperais mon ange



Contre toi seul mon ennemi je vais faire face

On le nomme le temps, c'est un voleur qui s'efface

Qui es-tu, ombre des instants qui s'évanouissent ?

Que désires-tu ? Après avoir dérobé mes doux moments de délice

Je t'attraperai pour que tu ne puisses plus courir

Je t'arrêterai pour que tu me donnes mes souvenirs

Tu te caches et te fais oublier. Mais je sais que tu es cupide

De nos vies et de nos rêves que tu nous dilapides

Tu te précipites tu te meurtris, attends !

Repose-toi, contemple juste un instant

Ceux qui désirent revoir leur jeunesse

Imagine l'avenir et je t'en prie cesse

De passer trop vite, de prendre nos bonheurs

D'être trop rapide et de ne penser qu'à l'heure

Vivre ivreOù les histoires vivent. Découvrez maintenant