Toi et moi

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Toi et moi, comme une fatalité.

Toi et moi, tel un dilemme.


Nous, destinés à être ensemble à jamais.

Nous, destinés à ne jamais nous séparer.


La douleur et la peine nous liaient, nous entremêlaient, nous unissaient.

La douleur et la peine nous adoraient, nous formataient, nous unissaient.


Ma vie avait été un calvaire. Fille née dans la richesse dorée, je n'étais pas modelée pour décider. « Pour t'aimer ».

Ma vie avait été un combat, une survie. Fils né de personne, seule la rue pouvait choisir pour moi. « Te choisir toi ».


Nés pour ne jamais aimer, nés pour toujours lutter, nous n'avions pas prémédités cet événement inattendu.


La rue, ma vie, mon quotidien te terrifiaient.

Mes parents, ma richesse, mon pouvoir te pétrifiaient.


Tous me craignaient. Ma loi et ma domination étaient incontestées.

Tous me vénéraient. Se jetant à mes pieds, mes désirs étaient des ordres absolus et enviés.


Mon cœur n'était pas fait pour être attendrit. L'empathie m'avait quittée. Sociopathe ou psychopathe, ainsi étais-je vu. Du moins jusqu'à toi, toi ma destinée.

Mon cœur était convoité. Voulant m'emprisonner dans leur dominance, ils désiraient l'argent de mes bras. Me parler d'amour sans le connaitre véritablement, je ne cherchais pas le réconfort auprès d'un amant. Du moins jusqu'à toi, toi ma destinée.


Tu étais la perfection incarnée, juste faite pour moi. Ton corps se lovait contre moi qui n'attendais que ça. Mon cœur avait déserté de ma poitrine pour laisser place à ton âme.

Tu n'étais pas l'homme sans défauts, tu n'étais pas mon idéal masculin. Pourtant tu le devins lorsque dans tes bras mon cœur était certain. Simplement celui qu'il me fallait, nos âmes étaient destinées à se rencontrer.


En connaissant ta personnalité, mon entourage m'encourageait à te garder, à t'aimer. Tu étais la sauveuse de ma solitude, et ils le savaient. Ils me félicitaient, me soutenaient d'avoir trouvé ce bonheur à tes côtés.

J'étais en danger lorsque j'étais avec toi. C'était ce qu'ils me disaient, me persuadaient. Tu n'étais pas l'homme idéal, le fils d'une famille aisé. Tu étais simplement le fils de la rue et ses dangers. Mais peu m'importait leurs paroles empoisonnées. Mon cœur avait déjà décidé, je le savais.


Fuyant la vie rêvée, sortant d'un conte de fée, j'ai alors abandonné fortune et gloire pour t'aimer.

Une fatalité ou un dilemme, notre passion serait éternelle. Âmes seules, nous nous sommes retrouvés en âmes sœurs.


Dans la misère, dans les plus terribles enfers, notre amour ne sera jamais éphémère.


Je t'aime, comme une fatalité.

Je t'aime, tel un dilemme.


Toi et moi, à tout jamais.

Toi et moi, pour l'éternité.

Dulcis PromissisOù les histoires vivent. Découvrez maintenant