Comme Léthargique

4. Léthargique

Ce matin je fus réveiller par un message:

« Oui c'était moi, comment tu m'as vu ? »

Je ne voulais pas dire à Enzo que j'étais rendu voir mon père ce soir là, alors j'inventa une excuse.

« Je suis passer devant l'hôpital en rentrant chez moi avec ma mère et j'ai cru t'apercevoir »

Enzo ne savait pas que ma mère était morte, alors je pouvais très bien lui mentir.

« Ce soir 22h face à la mer »

________

Arriver au rendez vous donner par Enzo, je m'assis sur les rochers pour l'attendre.
Les minutes passaient sans que personne ne viennent.
Les étoiles brillaient se soir, et le vent frais caressait mon visage.
Il était plus de 23h quand Enzo arriva enfin.

- Bonsoir ! Dit-il tout sourire
- Salut
- Alors tu fais des balades nocturne avec ta maman
- Ouais, et toi pourquoi tu étais à l'hôpital ?
- J'y vais tout les trois jours depuis trois mois
- Pourquoi
- Ma mère à été agresser dans la rue et depuis elle est dans le coma

Trois mois ? Agresser ? Mais mon père est en prison depuis trois mois pour agression. Ça ne peux pas être une coïncidence. Mais je ne peux pas lui dire que la personne qui a mis sa mère dans le coma est mon père ! Il me détesterait.
Alors je lui présenta mes excuses pour sa mère, mais les mots sortaient difficilement de ma bouche

- Je suis... Désoler
- Au ne t'en fait pas ! Les médecin ont espoir, elle va sen sortir il faut juste patienter.
- Ah très bien
- Tu es léthargique comme fille
- Qu'es ce que ça veut dire
- Comme endormis, ta vie tu la vie mais comme si tu dormais. Comme si tu voulais pas te réveiller
- C'est l'impression que je donne ?
- Je tes bien analyser Manaë ! C'est n'est pas l'impression que tu donne, c'est la couverture, la protection que tu te donne à toi même pour cacher ce qu'il y a au fond de toi.

Ces mots étaient forts, très forts. Ils m'effrayaient presque, il savait autant que moi que ce que je montais au gens de moi n'était pas spa vrai moi.
Il reprit:

- Avoue Manaë ! Et laisse moi savoir ce que tu cache !
- Je ne cache rien ! Je suis simplement pas bavarde
- Il n'y a pas que ça j'en suis certain !

Je ne répondis rien. Il sortit un joint .

- Tu veux ?
- Je prends pas ça
- C'est bien
- Ça fait longtemps que toi t'en prends ?
- Deux mois. Répondit-il en l'allumant
- Pourquoi ?
- Devrait-il y avoir une raison particulière ?
- Je sais qu'il y en a une.
- Bah ... Depuis que ma mère est dans le coma ça va pas fort.
- C'est con de commencer cette merde a 18ans
-Comment tu sais quel âge j'ai ?
- Je sais pas, une intution . Assurais-je

Je regardais fixement le joint se consumer et les yeux de Enzo se fermer après chaque aspiration.
Il semblait paisible, ne parlait plus.
Et là comme quelque chose qui vous tombe dessus, j'ai eu envie de le prendre dans mes bras et le serer très fort.
Mais je n'est pas eu le courage de le faire.
Il a entrer la fin de son joint et c'est lever.
Il marchait droit vers la mer, alors je me suis levée et j'ai dis:

- Ou tu va ?
- Je marche seulement ! Déclara trop de sa voix mure

Je l'observait dans le noir. Son corps paraissait petit dans la nuit et à y penser je ne l'avais jamais vu le jour. Je ne pouvais dire la couleur de ses yeux ni si il avait des taches de rousseur ou des fossette.
Je ne connaissais que sa personnalité, et c'est se qui ma intriguer le plus.
Je m'étais attacher si fort à lui.
A cette personne qui avait un mot pour tout définir, qui courrait après les filles, qui prenait de la came, qui était toujours joyeux mais qui était rempli d'une profonde tristesse.
Alors pris d'une vague de sentiments incontrôlable, je couru vers lui. Il se retourna au bruit de mes pas et je lui sauta au cou.
Comme dans les films.
Il ne me repoussa, non au contraire. Il me serra fort dans ses bras et puis me relâcha.

- Je suis désoler je sais pas se qui ma pris ! M'ecriais-je
- Temps fait pas. Assura t-il