Comme Léthargique

12. De retour à Cherbourg

J'ai pris le train ce matin au aurore.
J'étais assise au fond du dernier wagon, les écouteurs dans les oreilles et regardais le paysages défiler.
J'avais peur de se qu'avait à me dire mon père et aussi de croiser Enzo pendant cette semaine.
Je savais que si je le recroisais il n'en faudrait pas beaucoup pour que je retombe amoureuse de lui, enfin je l'étais encore mais...
Amoureuse... C'est bien la première fois que je le suis.

Le train arriva à Cherbourg à 10:00. La responsable de la maison d'accueil dans la quelle j'allais ma rejointe sur la quai:

- Bonjour ! Je suis Hélène. Annonça t-elle en me tendant sa main.
- Bonjour.

Nous avançons vers sa petite voiture jaune et partons vers la maison d'accueil.
C'était une grande bâtisse bleu clair, avec vu sur la mer. J'étais passer pleins de fois devant cette maison avec Enzo quand on se promenait sur la plage.
Hélène m'installa dans une petite chambre avec simplement un lit une armoire et un bureau. Ma fenêtre de chambre donnait sur la mer.

- Ton père veut te voir, nous irons demain. En attendant tu peux sortir a condition de revenir pour midi. Et le soir pas après 22h.

Pas après 22h ! Ça va changer mes habitudes.

- Ok , et bah je vais sortir je reviens pour manger !

Je ne voulais pas aller sur la plage, je l'avais juste en face de moi et ça pour une semaine.
Alors j'alla au cimetière. Je ne sais pas pourquoi j'avais envie d'aller sur la tombe de ma mère. Sûrement parce que je me sentais coupable de l'avoir laisser seul et de partir en Vendée.
Je n'avais jamais été après l'enterment.
Après avoir passer le portail d'entrer je vis que quelqu'un se promenait parmis les tombe. Cette personne s'arrêta devant l'une d'elle, s'assis et posa sa tête entre ses mains.
Il me semblait reconnaître Enzo de loin. Je refusa donc de m'approcher plus.
Et au moment où j'allais quitter le cimetière :

- Manaë ! Hurla Enzo

Oui c'était lui assis devant la tombe. Il se releva précipitamment et se mis à courir en ma direction.
Je pris mes jambes à mon cou. Il était hors de question qu'on se parle ou même qu'il essaye la moindre approche.
Je couru vers la maison d'accueil et me cacha dans le garage. A travers les carreaux de la porte je vus Enzo, il se dirigeait vers la plage. J'en profita pour sortir de ma cachette et entra dans la maison.

- Déjà de retour ? S'étonna Hélène
- Oui il y a du vent dehors, je suis mieux ici.

Je monta dans ma chambre et regarda par la fenêtre. Enzo était là, assis sur les rochers, ceux sur lesquels ont c'était assis des millions de fois. Il se releva après 5minutes et reparta vers la ville.
Je me posa sur mon lit et fit tout pour ne plus penser à lui. Mais quand je ne pensais pas à Enzo, c'était mon père qui venait dans ma tête.
Pourquoi m'avait-il fait venir ici ?
Après mangé, Hélène me proposa de sortir avec elle.

- Je dois allez faire quelques courses et m'acheter quelque vêtements. Tu n'as cas m'accompagner et puis tu pourras t'acheter toi aussi de nouveaux vêtements !
J'aquiessa avec un sourire et suivie Hélène jusqu'à la voiture.
En passant devant l'église, je vis Enzo assis sur les marches, accompagner d'une fille.
Il était décidément partout.
L'après midi se passa sans problème. Je m'étais acheter un haut corail et une écharpe blanche. 
Nous sommes rentrer a 18:00, Helene partit à la cuisine pour faire le repas pendant que moi je partis rangée mes nouveaux vêtements, puis je sortis.

- Sois de retourne pour 20h,pour manger ! Hurla Hélène quand elle entendus la porte de l'entrée s'ouvrire.
- Oui

Malgré son coter fois et maniaque, Hélène était quelqu'un de bien.
Je partis sur la plage, alluma une clope que j'avais acheter dans l'après midi.
L'air était frais et la mer avait de toutes petites vagues.
Il y avait quelques mouettes qui marchaient en quête de nourriture devant moi.
Je déteste les mouettes. Elles sont moches et chiantes.
À la fin de ma clope je décida de rentrer.
Je n'avais pas revu Enzo de la soirée, ce qui n'était pas pour me déplaire.