Parce qu'on ne sais jamais

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En médias Henry !

Ça fait deux jours que Édouard est parti. Aujourd'hui comme tout les matins en semaine, j'ai emmené les filles à l'école. J'ai trouvé un vélo dans le garage, ça ne me fera pas de mal un peu de sport. Donc je suis parti travaillé à la librairie en vélo, ce n'est pas si loin, autant en profité tant qu'il fait encore pas trop mauvais. Je n'ai pas revu Henry depuis samedi, je sais qu'il est là, j'ai entendu la musique dans sa chambre. J'arrive à destination, je rentre et salut Oliver.

—Salut Elisabeth, tu a passé un bon week-end ?

—Oui et toi?

—J'ai eu une grosse livraison samedi, donc j'ai gardé tout les meilleurs livre pour mon employé préféré, qui a beaucoup de rangement à faire aujourd'hui !! S'exclame-t-il en souriant

— Oliver, je suis ta seule employé! Je répond en riant

—C'est bien pour ça que tu est ma préférée ! Rigole-t-il

— Merci quand même pour les livres! Bon je vais me mettre au boulot, à tout a l'heure.

Il me sourit et je me rend à la réserve où au moins dix cartons m'attendent. J'en remarque un sur le côté où il est marqué "Elisabeth". Un sourire tendres apparaît sur mes lèvres. Oliver est tellement gentil, c'est un patron formidable. Je passe une bonne partie de la matinée dans la réserve à trier les livres. Vers 11h j'ai fini de les classé par genre, je n'ai plus qu'à prendre les piles pour allez les rangées je commence avec une première " science fiction". Je connais cette boutique comme la poche, je me rend donc directement au bon endroit. Je suis en train de terminé , la boutique est calme ce matin, quand je l'aperçoit. Henry. Il est assis dans un fauteuil club au fond de la boutique, un livre dans la main. Il est absolument magnifique. Ses long cils qui balaie ses joue quand il cligne des yeux , son doigt qui tourne les pages avec grâce. Non mais t'es sérieuse là ma pauvre fille!! Je me sermonne. Mais je ne bouge pas pour autant pour une fois, j'ai tout le loisir de l'observer. Il est plongé dans son livre, je reconnais la couverture c'est orgueil et préjugés, un de mes livre préféré. Je ne savais qu'il aimé lire. Comme si il avait senti mon regard il lève ses yeux pour les plantés directement dans les miens. J'arrête de respiré, je suis tétanisé, mon cœur pompes douloureusement dans ma poitrine. J'ai l'impression qu'il me regarde pour la première fois, qu'il sonde mon âme. Il retourne à son livre avec un sourire en coin. Je rêve ou il se moque de moi ? Je reprend mes esprits et retourne à la réserve, je souffle puis reprend mon travail. C'est dingue l'effet qu'il me fait. Mon téléphone sonne mettant fin à mes réflexions.

— Allo? Dit-je j'ai même pas regardé qui c'était mais je reconnais de suite sa voix

—Salut ma belle!

— Salut Édouard! Je répond la voix et les mains encore tremblante

— Ça ne va pas Liz?

— Si, si ça va très bien! Tout va bien !

— Que fait-tu? Tu est à la librairie ? Demande-t-il

Je sais bien qu'il n'a pas cru à ma réponse,c'est ce qui est bien avec Édouard il me laisse du temps et de l'espace.

— Oui j'ai beaucoup de travail aujourd'hui on a eu un livraison samedi ! Et toi ? Tout ce passe bien ?

—Pas trop non, on a pas mal de travaux à faire sur une des villa avant de pouvoir la proposer à la vente.

— Tu rentre bientôt ?

Je l'entend sourire à l'autre bout du fil.

— Non beauté je dois supervisé les travaux.