Parce qu'on ne sais jamais

5

Le temps est beau ce matin les rayons du soleil passe entre les rideaux de ma chambre. Je n'ai fait que tourner et me retourner dans mon lit toute la nuit . Je décidé de rester un peu plus longtemps au lit car aujourd'hui les petites n'ont pas d'école et comme Isabelle ne travaille pas ,elle s'occupera des jumelles. Je prend mon téléphone pour appeler ma mère.

— Allo ma chérie comment vas-tu ? Demande-t-elle en décrochant

— Ça va maman! Je suis contente de t'entendre !

— Dis-moi ma puce tout se passe bien avec Isabelle et les garçons ?

Comment lui dire ...les garçons me font un rentre dedans de malade. Surtout un, en fait!

— Oui maman tout se passe bien ,ils sont tous super gentil . Et les jumelle ,tu les verrais ,elles sont adorables!!

Nous discutons encore un peu puis je raccroche le cœur gros, ma maman me manque.
Je sors de ma chambre avec mon peignoir il faut vraiment que j'aille me laver sinon je vais louper le petit déjeuner! Forcément, au moment où je sors ,Henry sors de la chambre d'à côté.

—Contente d'avoir retrouvé ton peignoir? Demande-t-il avec un sourire qui n'augure que des ennuis ,qui les garanti même.

Des frissons me remonte le long de la colonne vertébrale. Comment fait-il avec un seul regard pour me troubler. C'est peut-être ses cheveux en bataille, ou le fait qu'il soit torse nu avec son jean qui lui tombe très bas sur les hanches.

—Je peux te poser une question mon cœur ? C'est parce que tu dors nu que tu voulais tellement récupérer ton peignoir ? Demande-t-il en s'approchant pour venir essayer de tirer un peu sur mon peignoir.

—Non mais ça va pas la tête qui te permet de me poser des questions pareilles? Et bah les pattes!

—Pourquoi es-tu si farouche avec moi et pourtant tu laisse mon frère te tripoter?

Je lance ma main pour lui coller une gifle mais il m'attrape le bras au vol et me plaque contre lui, il commence à approché ses lèvres toujours plus près des miennes , il hésite attendant sûrement une réaction de ma pars, mais je ne bouge pas , je fixe sa bouche . Il passe sa langue sur ses lèvres charnues,près a passé à l'assaut des miennes. Au même moment Édouard sort de sa chambre.

—Qu'est-ce que tu fous Henry lâche Elisabeth tout de suite! Le menace Édouard

— Ho là du calme je ne vais pas te la prendre ton amoureuse ! Je ne suis pas comme ça MOI!
Dit il a son frère en me libérant avant de disparaître dans sa chambre

Amoureuse ? Il sort ça d'où lui?

—Je suis l'amoureuse de personne! Je crie avec véhémence

—Tout va bien Liz ? Me demande Édouard en souriant et en me caressant le bras

— Oui tout va bien je vais aller me laver maintenant! Je ne lui rends pas son sourire encore troublé et me sauve le plus vite possible vers la salle de bain.

Une fois à l'intérieur je ferme la porte à clé. Je m'assois sur le bord de la baignoire.Pourquoi je ne l'ai pas repoussé ? J'attendais là ,comme une conne, qu'il m'embrasse. C'est du grand n'importe quoi ,Jenny serait morte de rire si elle me voyait. Je décide de prendre un bain. Tant pis pour le petit déjeuner , je grignoterais un truc plus tard, pour l'instant j'ai besoin de me détendre. Une heure plus tard ,enfin détendu, je sort de la baignoire. Je m'habille et commence à séché mes cheveux quand dès coup violant fond tremblé la porte.