Parce qu'on ne sais jamais

10

Ce matin tout est calme à la librairie. Je suis très fatigué mais je suis quand même venu en vélo. Dehors le temps se dégrade, il commence même à pleuvoir un peu. Super! Je vais me trempé en rentrant sur mon vélo.

—Tu peux rentrée maintenant si tu veux Elisabeth. Me dit Oliver

— Non je doit encore rangé pas mal de bouquins.

— Je peux le faire tu sais je ne suis pas si vieux !

—Non Oliver, à tout les deux , il va déjà nous falloir une heure. En plus ta petite t'attend c'est son anniversaire. Tu ne peux pas la faire trop attendre aujourd'hui. Je lui dit en souriant

—Merci Elisabeth. Tu est vraiment une gentille fille. Me sourit il a son tour

Je repart dans la réserve reprendre une pile de livres. Quand je pose les yeux sur le fauteuil où était assis Henry l'autre jour, la soirée d'avant hier me revient en mémoire.

Flashback

Une fois à la maison j'ouvre la porte d'entrée , il me rattrape avant les escaliers.

—Excuse moi pour tout à l'heure Elisabeth, je suis ton ami, un ami qui rêve de t'embrasser ! Avoue-t-il en approchant dangereusement son visage du miens.

—Tu ne peut pas m'embrasser Henry! Je lui dit en posant un doigt sur sa bouche

—D'accord, j'attendrais que tu me demande de le faire! Bonne nuit Elisabeth! Dit il en souriant avant de monté les marches.

Fin du flashback

Pourquoi je ne l'ai pas embrassé. J'en mourrais d'envie, la réponse, c'est que quand il a approché ses douce lèvres des miennes, j'ai repensé à la discussion que j'ai surprise entre lui et Beverly. Édouard à vraiment fait un truc pareil ? Si j'avais embrassé Henry et qu'il avait appris que j'ai aussi embrassé Édouard. C'est pas possible, je dois lui dire avant qu'il puisse ce passé quoi que ce soit entre lui et moi. Non mais écouté moi, si Jenny était là, elle serait en train de se foutre de ma gueule. Je secoue la tête dépité, ma pauvre Elisabeth tu est dans la merde jusqu'au cou!

Je viens de finir de ranger les livres. Je dit au revoir à Oliver et m'apprête à sortir de la librairie. Le temps ne c'est pas amélioré depuis une heure, au contraire maintenant il y a du tonnerre et il pleut encore plus fort. Je sort sous le porche, je me prépare mentalement à rentré en vélo sous cette pluie battante quand voiture noir ce gare dans la rue devant la boutique, la fenêtre passagers se baisse et je vois Henry tout sourire qui me crie

—Allez monte mon cœur je te ramène !!

Je lui souris et m'élance, j'ouvre la portière et le plus vite possible je monte dans la voiture.

—Merci de me ramener! Je me voyais mal rentré sous cette pluie!

—Ce n'est pas que te voir rentré toute trempée à la maison ne m'aurait pas fait rêver, mais tu aurais pu être malade. Rigole-t-il

Je le frappe à l'épaule.

—Tu est vraiment idiots! Lui dit je en rougissant

—Et toi tu est vraiment violante! Répond il en ce frottant l'épaule en riant

Arrivé à la maison nous entrons en courant pour ne pas être trop mouillé. Mais c'est peine perdu, il pleut tellement fort qu'on dégouline littéralement.