VII

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04/09/2016 - Clairefontaine - Antoine POV - 7h30 


Je lance mon portable à travers la chambre, voulant le faire taire. La porte s'ouvre et la lumière s'allume. J'enfonce ma tête dans l'oreiller.

Dimitri : Antoine, faut que tu te lèves. Entraînement à 8h30 précise, tu te souviens ?


Je cherche mon portable avec ma main avant de me souvenir que je viens de l'envoyer valser. Dimitri pose sa main dans mon dos et me tend mon téléphone quand je me retourne.

Moi : Je le sens pas, cet entraînement.

Dim : Didier aimerait que tu essayes. Tu fais du mieux que tu peux. On ne t'en demandera pas autant qu'en temps normal. Tout se passera bien.


Je fais une moue avant de me lever et de m'habiller. Une pensée me traverse la tête.

Moi : Et pour ton super plan ?

Dim : Ils ont tous accepter. Didier comprend.

Moi : Et pourquoi on s'entraîne ce matin ? C'est l'après-midi, normalement.

Dim : On a une conférence de presse à 14h. Tu te souviens ?


Je me tends à sa réponse. La conférence de presse. J'avais presque oublié.

Dim : Les organistateurs sont au courant. Tout sera près pour que tu puisse répondre aux questions aussi.


Après sa réponse, on commence à descendre, croisant Laurent et Paul. Ce dernier passe son bras autour de mes épaules et on arrive rapidement pour prendre nos petits déjeuners. Certains joueurs sont presque à s'endormir sur leur chaise. Les gars et moi nous installons. On vient de commencer quand je vois Didier se lever. Ceux qui commencent à s'endormir vont bientôt être bien réveillé.

Didier : Vous vous souvenez tous de la conférence de presse de cette après-midi ?


La plupart se mettent à ronchonner.

Didier : Certaines questions seront inévitable, malheureusement. Vous vous souvenez que la version des faits officielle pour le séjour d'hôpital ne devra en aucun cas mentionné la TS. D'un autre côté, j'aimerais que certains soient un peu plus sérieux pendant les conférences de presses : Patrice et Blaise, par exemple.


Les deux désignés se redressent sur leur chaise.

Didier : Je vous attends sur le terrain à 8h30 précise. Chaque minutes de retard donnera le droit à 20 minutes d'entraînements en plus. Une dernière chose : mes deux enfants vont arriver dans la journée. J'aimerais que vous respectiez le silence de Kellyan mais aussi que vous évitiez toute blague mysogyne ou douteuse. Que je sache, ce sont des femmes qui vous ont donné naissances alors si une seule des deux filles me donne l'écho d'une remarque déplacée, celui qui en sera à l'origine aura le droit d'avoir les fesses poser sur le banc de touche au match suivant. Clair ?


On affirme tous.

Didier : Je n'ai rien de plus à ajouter. Soyez à l'heure à l'entraînement.


Le petit déjeuner se continue dans le calme. Ma cuillère tourne dans le bol de céréales sans que j'avale quoique ce soit. Dimitri me tends une verre de jus de fruits. Autant que je l'avale, c'est liquide. Raphaël pose une compote devant moi en passant et s'installe juste à ma gauche.

My heart will go on (Antoine Griezmann) [EN PAUSE]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant