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Dimitri Payet

16 Février 2017

7h30


Antoine s'assoit dans le lit, à mes côtés.

Moi : Tu sais que tu devrais retourner à Madrid ?

Antoine : Il m'a mit en off puisque je n'ai pas récupérer mon niveau, tu te souviens ? Ca ne servirait à rien. Là bas... Je m'ennuie sans toi.


Flash back


Antoine Griezmann

1er Décembre


Un mois. Un mois que je suis avec Dimitri. Je le regarde s'activer dans sa chambre, rangeant ce qui y traîne et enfilant un bas de jogging au dessus de son boxer.

Dim : Tu sais quoi ? Je t'aime.

Moi : Tu sais quoi ? Moi aussi.


Il relève la tête et me fixe. Je fronce les sourcils.

Moi : Un prob... Je reparle !


Il me sourit et viens poser ses lèvres sur les miennes. Comme Cristiano le faisait, il y a quelques mois, encore. Je chasse cette idée de ma tête. Je dois absolument arrêter de penser à lui. Finalement, la thérapie que Dimitri m'a fait faire n'était pas une si mauvaise idée.


FIN FLASH BACK


Marseille

Antoine Griezmann


Moi : Il m'a mit en off puisque je n'ai pas récupérer mon niveau, tu te souviens ? Ca ne servirait à rien. Là bas... Je m'ennuie sans toi.

Dimitri : Tu n'es pas totalement seul, quand tu es là-bas.

Moi : Ouais mais il me manque quand même quelque chose d'important. Mon petit ami. C'est vrai que Junior est génial mais... Quand tu n'es pas là, c'est différent. Je suis différent. Et Junior ne devrait pas à avoir à subir ma mauvaise humeur.

Dimitri : T'es au courant qu'il a besoin de toi ? Je sais qu'il est avec sa grand-mère mais... Écoute, lui et moi avons parlé, l'autre jour. Il sait que tu l'adores et que tu ne l'abandonnera pas mais... je crois qu'il aimerais beaucoup te voir plus souvent. Et que tu l'emmène voir son père.


Je me lève. Dimitri soupire.

Dimitri : Pourquoi tu te braques, dès que j'essaye de te faire y aller ?

Moi : Parce que c'est trop tôt. Tu devrais pouvoir comprendre ça. Je ne me sens juste pas près à aller sur sa tombe. J'ai le droit d'avoir du mal, non ?

Dim : Si, bien sûr. Pat' passe aujourd'hui.

Moi : OK. Je... Je vais aller faire un footing. Histoire de pouvoir rejouer au plus vite.


J'enfile une tenue de sport rapidement et sors de la chambre. Je prends mon petit déjeuner, rapidement, et pars courir. Je suis parti depuis trente minutes quand mon portable vibre, indiquant un appel. Je repasse à la marche et extirpe mon téléphone de ma poche. Je vois que c'est Junior. Je décroche, un sourire prenant place sur mes lèvres.

Moi : Hola ? (Allô ?)

Junior : Hey, Antoine ! Cuándo vuelves ? (Eh, Antoine ! Tu reviens quand ?)

Moi : Pronto. Mañana creo. (Bientôt. Demain, je pense. )

Junior : Es verdad ? (C'est vrai ?)

Moi : Por supuesto, es cierto, Junior. No veo por qué miento. Voy a estar aqui para que te despierte mañana por la mañana. Dimitri no puede venir, pero me vaya. Veremos papa, si lo desea, tambiene. (Bien sûr que c'est vrai, Junior. Je ne vois pas pourquoi je te mentirais. Je serais là pour te réveiller, demain matin. Dimitri ne peut pas venir mais je rentre. On ira voir Papa, si tu veux, aussi.)


On parle encore quelque minutes avant qu'il ne raccroche. Je soupire et rebrousse chemin. Quand j'arrive à la maison, Patrice est déjà là. J'entre et vais dans le salon où je checke Patrice avant de monter prendre une douche. Quand je redescends, ils sont en pleine partie de console.

Dim : Tout va bien, Antoine ?

Moi : Je rentre à Madrid. Je pars ce soir.

Dim : Tu vas rouler de nuit ?

Moi : Oh, ça va ! Tu vas pas me faire la morale, si ?

Dim : Non, bien sûr que non. Fais ce que tu veux. T'es adulte, de toute façon.

My heart will go on (Antoine Griezmann) [EN PAUSE]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant