My heart will go on (Antoine Griezmann) [EN PAUSE]

XV

               Après mon monologue, il me fixe, hochant la tête.

Theo : T'as raison. Je suis désolé. Je ne me rends pas compte à quel point c'est dur pour toi. Et si tu te plantes, je serais là pour t'aider. Tu pourras toujours compter sur moi. Mon but n'était pas de me liguer avec Dimi ou quoique ce soit.

Moi : Non, je le sais. Ne t'inquiètes pas."

               Il me sourit faiblement et je remet une partie en route. La porte claque.

Junior : On est rentré !

Moi : Dans le salon !

               Le petit arrive et fais la bise à Théo qu'il a déjà eu l'occasion de rencontrer. La mère de Cristiano arrive et salue mon frère avant de s'installer dans un fauteuil, bouquinant un magasine. La partie prend rapidement fin, mon frère me battant. Encore.

Junior : Antoine, c'est quand que Dimitri il vient ?

Moi : Tu sais bien que c'est compliqué, Cris. Il doit rester sur Marseille pour ses matchs, tu te souviens ?

Junior : Mais vous vous êtes pas disputer, hein ?

Moi : Bien sûr que non.

               Théo me lance un regard. Je sais à quoi il pense. J'ai menti à Junior mais c'était pour la bonne cause. De toute façon, je sais que l'un des deux finira pas rappeler l'autre pour s'excuser. J'attends juste quelques jours de plus.

                 Je m'apprête à remettre une partie en route quand on toque. Je me lève et vais ouvrir. Je tombe nez à nez avec Dimitri.

Dimitri : Je suis désolé. J'aurais du comprendre que tu avais besoin de rentrer. J'aurais dû me douter que tu avais besoin de rentrer même sans reprendre les entraînements."

               Il passe ses bras autour de ma taille et on s'embrasse. Junior arrive et sourit avant de sauter dans les bras de Dimitri.

Junior : J'ai cru que vous vous étiez disputé !

Dimitri :Bien sur que non, bonhomme. Salut, Théo."

                 Ils se tchekent. Je souris et on passe tous dans le salon. Vivement que je reprenne vraiment les entrainements. Je commence à en avoir besoin.

                 On s'installe autour de la table et le repas commence, joyeusement. Les rires sont au rendez-vous. Mon regard se pose sur Junior qui rit avec Dimitri. Son regard ne ment pas. Il est triste même s'il veut montrer le contraire. Je pense que je comprends ce qu'il ressent. Il a perdu quelqu'un a qui il tenait beaucoup. Une personne qui lui servait de repère.

                 La main de Dimitri se pose sur mon genou, sous la table. Je lui lance un petit sourire. Son pousse caresse mon genou, doucement. Il sait à quoi je pense. Il le sait toujours, de toute façon. Mon portable vibre et je m'excuse avant de m'éloigner.

Moi : Allô ?

Kevin : Antoine ? C'est Kev.

Moi : Je sais.

Kevin : Écoute, je sais que ce n'est pas toujours facile pour toi mais... Il y a un gala d'organisé. Tous les joueurs et les familles de l'Atletico sont invités. Je me demandais si tu venais.

Moi : Je ne louperais ça pour rien au monde.

Kevin : Il y aura aussi...

Moi : Le Real. Je sais. Je ne serais pas seul, de toute façon. Karim, Raphaël et toi, vous serez là. Et puis j'ai Dimitri. Ca ira. C'est bientôt, non ?

Kevin : Samedi prochain. Tu es sûr...

Moi : Ca ira, mon pote.

Kevin : Lina vous invite, tous les cinq, à manger demain.

Moi : Tous les cinq ?

Kevin : Dimitri, Junior, ton ex-belle-mère, Théo et toi.

Moi : Quelle heure ?

Kevin : 12h30 à la maison. Les gars sont pressés de vous revoir, Junior et toi.

Moi : On y sera. Sans faute.

               Il raccroche et je retourne à table. J'explique à mes accompagnateurs que nous ne mangerons pas là demain et ils acquièssent. Peut-être que la reconstruction est possible, finalement.