[Undertale.fanfiction]: Mon Grand Frère Sans

Chapitre 1: Un jour ordinaire ?

Enfin! Les cours sont terminés, on est vendredi, personne a la maison et le meilleur dans tout ça : ce soir c'est les vacances ! Un doux repos bien mérité au vu des dernières semaines qui furent un véritable enfer sur terre; entre des épreuves communes a la chaîne, des interros surprises de dernière minute et j'en passe et des meilleures... Tous ça, pour des notes. Les profs ont vraiment que ce truc-là à la bouche:
"Ça garantit un avenir", " C'est pour vous, pas pour moi","On ne fait pas que ce que l'on veut dans la vie","Donnez-vous un peu de mal "...

Mon œil ouais! Faut pas non plus déconner, mais tout ça, c'est fini. Pour deux semaines. Deux petites semaines de tranquillité...

Soupirant de bonheur et de soulagement en passant la porte du lycée, je prends sur la gauche et me faufile par un passage dans le grillage de Madame Jopin. Une vielle dame toujours à râler pour un oui ou pour un non.

Soyons discret cette fois ci, manquerait plus que cette vielle chèvre me tombe dessus avec son horrible chien. Enfin quand je dis chien c'est plus un amas immonde de graisse à moitié dégarni à qui on aurait greffé quatre pattes ridiculement trop petites pour porter sa masse couverte de plaies purulentes qui suintent à longueur dejournée.

Albert, qu'elle l'appelle, sa bestiole. Tu m'étonnes que les gosses du quartier la traitent de folle avec un telle chose pour animal de compagnie. Rien que d'y penser j'en ai des hauts-le-coeur...

Me glissant le longe du grillage, soucieux du moindre bruits, le regard fixé sur une des fenêtres de la propriété. Un craquement sec mefait sursauter.

-P'tainde branche, plus le temps de faire gaffe, je file a travers les parterres de fleurs de la vielle en courant. Vite, vite...

Bon, elle ne m'a pas vu passer sur sa pelouse. Soulagé, je me dirige maintenant vers ma maison. Remontant la rue sur cent mètres environ,j'arrive finalement devant mon portail. L'avantage d'habiter proche du lycée, c'est qu'on est vite rentré. Cherchant mes clefs dans mon sac, les réverbères s'allumant un par un, l'éclaire suffisamment pour qu'après dix bonnes minutes, je trouve enfin mon porte-clef. La nuit tombe vite en hiver.

Une fois mon portail ouvert, je m'élance en courant vers ma maison. Ne prenant même pas la peine de retirer mes baskets, je me rue vers la cuisine une seule idée en tête : me faire une bonne tasse de thé àla vanille.

Mon thé en main, j'entends un appel lointain, du fond de la maison,c'est mon ordinateur adoré ! Je file en quatrième vitesse dans ma chambre, l'envie de jouer est trop forte pour que je fasse attention aux petites gouttes qui s'échappent de ma tasse.

Aujourd'hui encore, j'ai entendu parler de ce fameux jeu. Ça fait un mois que ça n'arrête pas...

D'après mes camardes de classe qui n'arrêtent pas de me bassiner avec, il serait juste: "énorme"...
Parait aussi qu'il est vachement "difficile" dans une certainer un, et aussi qu'il ne serait pas comme les autres jeux, qu'il serait spécial et bla bla bla...

Une histoire de quatrième barrière ou je ne sais quoi. C'est sans aucune importance, mais ça reste intéressant.

-Difficile hum?

Ce mot me fit sourire en m'asseyant sur ma chaise de bureau. Bon, on va bien voir ça, de toute façon il est temps que je m'y mette moi aussi, ne serait-ce que pour éviter de passer pour un inculte auprès de ma classe.

Inutile d'allumer mon bébé, il est toujours près pour une nouvelle session. Il me semble que ça doit faire au moins une bonne semaine que je ne l'ai pas éteint. D'ailleurs je me demande comment il afait pour ne pas avoir cramé...