Chapitre 8

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Le grimoire contenait effectivement énormément de connaissances, il y avait même une page pour soigner avec des plumes d'hippogriffe, technique que j'employa pour l'hippogriffe. Je ne lui arracha pas de plumes, c'était inutile il y en avait plein par terre.
Après l'avoir soigné je rangea le grimoire et regarda mes amis.
- Merci d'être restés. Vous auriez pu partir avec elle.
- Ce n'est plus la même Déborah. Elle a changée... Peut être est ce d'être sortit après tout ce temps enfermé. Dit Sophie en souriant.
- Tu est notre amie, on te fait confiance, ajouta Lucas.
- Tu avais raison on ne pouvait pas partir et te laisser, renchérit Nathan.
- Merci beaucoup... Mais j'ai une question, commençais-je en m'adressant au deux filles que je ne connaissais pas, comment vous appelez vous ?
- Laya !Répondit c'est avec l'air le plus enfantin.
- Naya. Et pour information nous sommes des jumelles. Dit la plus sérieuse.
Je comprenais mieux à présent la ressemblance flagrante entre elles, les deux blonde au yeux vert, les mêmes habits hormis la couleur, Naya était plus dans les ton noirs alors que Laya était plutôt coloré. Un joli contraste en somme.
- Pourquoi êtes vous restées avec moi ?
- Au feeling ! Répondirent en cœur les jumelles.
Je rigola puis les remercia d'être rester avec moi sans me connaître.
- Bon, il faudrait qu'on trouve un abris pour la nuit, pas une maison ce serais trop dangereux !
- Une grotte par exemple ? Demanda Lucas.
- Oui ce serais une bonne idée quelqu'un sait où on pourrait en trouver ?
- Moi... Intervint Naya. Mais c'est assez loin... Par contre je peux vous assurez que l'on sera bien caché.
- Combien de temps nous faudrait-il pour y aller à pieds ?
- Je pense une demie journée.
- Bon on va faire un vote, ceux qui veulent aller à la grotte de Naya lèvent la main.
Plusieurs mains se levèrent, la seule personne qui ne leva pas sa main était Sophie.
- Par où faudrait-il passer ? Si nous devons traverser une plaine, ce sera sans moi, je ne tiens pas à être dévoré par une de ces créatures ! Argumenta Sophie.
- Ne t'inquiète pas j'ai une idée. Faites moi confiance.
Une fois tout le monde d'accord on suivit Naya en laissant derrière nous l'hippogriffe.
On marcha deux bonnes heures avant d'arriver à une boutique de location de canoë.
- Heu... Vous êtes sérieuses ? Demanda Sophie hésitante.
- Oui, les saules pleureurs qui sont au bord des rives nous cachent. Vous en avez tous déjà fait ?
Sophie, Lucas étaient les seuls à ne jamais en avoir fait. Naya leur expliqua donc brièvement et on prit "le courant" (prendre la route... Désolée pour cette blague nulle...).
J'étais avec Sophie sur le canoë, malheureusement elle avait l'excuse "je ne sais pas faire, j'ai peur !" pour ne pas pagayer. Je pagayais donc seule. Au bout d'un certain moment, environ trois heures, Naya nous demanda de nous arrêter. On tira les canoë sur la berge et suivit Naya dans la forêt. Elle semblait bien connaître cet endroit mais sa jumelle avait l'air totalement perdue.
- Naya, comment connais tu cet endroit ? Demanda Sophie par curiosité.
- Ben... En fait c'est un coin où je le réfugie quand je me sens seule. Avoua t-elle en baissant les yeux par honte.
- Je comprends... Moi j'allais souvent au cinéma voir des films à l'eau de rose... Je sais c'est bizarre.
J'ouvris la bouche en un O parfait. Jamais Sophie ne m'avait dit sa et pourtant elle m'en disait des choses secrètes vous pouvez me croire.
- Bah alors Mélodie sa va ?
- Oui, oui... C'est juste ça fait bizarre jamais tu ne m'en avais parlée alors que tu dise quelque chose comme sa à tous le monde sans honte c'est... Bizarre.
- Ce dois être d'être enfermée pendant un mois au collège avec des profs qui m'a changé. Dit-elle en riant.
- Peut être...
Nous parlons pendant un moment de tout et de rien, cela faisait du bien d'oublier ce qu'il ce passait autour. Je n'avais pas encore eue le temps de tout encaisser, ce qui arrivait était toujours comme un rêve pour moi mais je devais me faire à l'évidence, un rêve de plus d'un mois, mais bien sûr !
Quand les autres ne firent plus trop attention à moi je me retira et alla dans les airs sous forme d'aigle, j'allais beaucoup plus vite qu'eux donc je décida de faire un petit tour pour inspecter les environs. Je ne voyais que la forêt et rien de suspect entre les arbres. Je descendis satisfaite. Sophie qui c'était rendue compte de mon absence me rejoignit a l'arrière du petit groupe.
- Pourquoi t'es retourner dans les airs ? C'est dangereux !
- Si je n'y étais pas aller et qu'un dragon s'apprêtait à cracher ses flammes sur nous j'aurais pu détourner son attention et vous sauver.
- Mais tu serais morte... Ce n'est pas du courage, dans les films les héros peuvent se permettre de faire des choses comme sa car ils sont sûr de rester en vie, toi tu n'as aucune garantie !
- Je ne fais pas ça par courage ou pour mourrir comme dans les films ! J'ai peur de mourrir que croit tu ? Je ne réfléchis pas au conséquence de ce que je fais ! Sinon je ne pourrais rien faire de la vie sans avoir des remords plus tard !
- Tu as raison, c'est inutile de trop réfléchir. Désolée mais je n'ai pas envie de te perdre tu est ma seule amie, la seule qui me comprends.
- Tu te trompe, regarde devant toi, même s'ils ne le montrent pas forcément ils sont comme toi. Au départ, alors que tu ne me connaissais pas encore tu avais une image de moi comme celle que tu as d'eux maintenant.
- C'est vrai. De toute façon la mort viendra nous chercher quand ce sera notre heure. Je laisse mon avenir entre les mains du destin !
- Bien dit !
On continua la route tout en discutant mais cette fois on parlait de la survie et de l'organisation du camp.
- On arrive bientôt ! S'exclama Naya en trottinant droit devant elle.
Nous la suivirent en adoptant le même rythme qu'elle. On arriva devant une grotte (voir média) relativement grande. Plusieurs trous étaient formés dans la roche, ce qui pourrait éventuellement servir de rangement. On posa tous nos sacs par terre et nous assirent par terre. Je m'étais pour ma part allonger par terre. Toute la fatigue de la journée m'envahit comme si un fantôme avait prit possession de mon corps. Je ferma les yeux dans l'intention de me reposer juste cinq minutes mais je m'endormis finalement.

L'invasionOù les histoires vivent. Découvrez maintenant