Chapitre 1

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- Mélodie au tableau !
Je leva la tête d'un coup, sortie de mes rêveries par ma prof de math.
- Hein ?! Demandais-je perdue.
- Au tableau ! Tonna madame Rikiechviq, ma prof.
Je me leva sans enthousiasme et, un fois devant le tableau un feutre dans la main je regarda la prof avec un air "Et maintenant ?" Ma prof ouvrit la bouche dans le but de me sermonner mais elle fut interrompu par une alarme dans ,e collège.
C'était l'alarme de confinement. On baissa les volets, ferma les fenêtres, entrouvrit la porte tandis que la prof nous expliquais en quoi consistais l'alerte confinement.
- Ce doit être un exercice ne paniquer pas, c'est pour vous préparer au cas où il y aurait des gaz chimiques dans l'air. Bien sûr aujourd'hui ce n'est qu'un entraînement nous allons continuer le cours normalement, sans perdre notre calme.
Le cours reprit donc et je dus faire l'exercice au tableau. Je n'était pas nulle mais je détestais passer au tableau et les profs avaient le don de le deviner et de m'y envoyer pour m'embêter bien sûr.
Je réussi l'exercice sans souci et retourna enfin à ma place. Malheureusement quand il y a une alerte confinement, on reste dans notre classe ce qui signifia que j'allais encore avoir math après.
L'heure continua tranquillement, je regardais ma montre toute les cinq minutes. On passa finalement toute l'après midi en math, lorsque la sonnerie de fin de journée retentit toute la classe se leva dans le but de partir mais la prof les stoppa nets.
- Non non non ! Vous ne partez pas tant que le confinement n'est pas terminer ! Ce peut être dangereux ! Tonna madame Rikiechviq.
- Ouais et nos bus ? Moi je dois rentrer chez moi j'ai pas que sa à faire ! Lança un élève en partant dans le couloir.
Le prof le suivit mais ils revinrent bien vite dans la classe suivit du principal. L'homme, chauve et tatouer n'avait rien d'un chef d'établissement mais au moins on le respectait.
- Ecoutez moi bien, je sais que, comme Gabriel, vous aimeriez partir et rentrer chez vous mais ce ne sera pas possible. Il y a vraiment un gaz dehors. Ceux qui l'ont trop respirés aujourd'hui, sont devenus étranges, certains se sont transformés en sortes de démons.
Le principal alla vers l'ordinateur et projeta une vidéo sur le tableau.
On y voyait quelqu'un se muer en une sorte de loup immense et difforme comme les loups garous des contes d'enfants mais en beaucoup plus effrayant et tellement réaliste que c'était impossible que ce soit des effets spéciaux.
Toute la classe poussait des cris effrayer et certains répétaient comme un mantra "on va tous mourir" ou alors "c'est la fin".
Je trouvait ce phénomène étrange mais pas au point d'avoir peur, après tout, il n'y a peut être que leur apparence de concerner, je finis tout de même par en avoir peur au bout de plusieurs vidéos.
Je m'assis sur ma chaise -même si le terme tomber est plus adapté- et commença à déprimer en pensant à mon avenir.
Je fut sortie de mes pensées sombres quand je me reçue une claque.
- Aïe ! Criais-je en attirant les regards de la classe sur moi.
- Qu'est ce qu'il y a ? Tu avait l'air ailleurs.
- À ton avis Soph' tu crois qu'après ça je peux rester zen et calme ?!
Ma meilleure amie Sophie me regarda dans les yeux avant de pousser un soupir de fatigue.
Le proviseur est partit depuis une demie heure. Et ça fait plus d'une demie heure que t'étais en transe.
- Quoi ?! T'aurais pas pu me le dire plus tôt ?
- Ben à vrai dire tu ne m'en a pas tellement laissée le temps, me dit-elle avec un sourire en coin.
- C'est vrai j'avoue... Fais-je avec une moue d'enfant qui était sensée être attendrissante.
- Pffff, sinon on est autorisés à faire un peu près ce qu'on veut. On peut prendre notre portable et se déplacer dans les salles où les portes sont ouvertes. Le principal est en train d'avertir toutes les classes.
- Mais... Et nos parents, ceux qui sont dehors ils vont tous finir comme... Ça ?
- Sûrement, sauf ceux qui sont comme nous, confiner. Aussi il ne faut pas boire au robinet, la seule eau que l'on peut boire est celle dans les bouteilles.
- On en as pour longtemps tu pense ? Demandais-je à Sophie.
Elle haussa les épaules et sortit son portable. Elle sortit ses écouteurs et on regarda ensemble les nouvelles et les vidéos de ce qu'il ce passait dehors.

Pendant plusieurs heures je me suis baladée dans l'établissement avec mes amis ; Sophie la grande blonde, Déborah la geek, Nathan le rigolo et Lucas, le plus sérieux d'entre nous mais tout de même très drôle.
On marchais en discutant tranquillement malgré la situation comme si c'était normal. On entendit soudain dans le haut parleur le principal.
- Chers élèves, professeur et personnels, la situation reste très grave, toute la France est infectée par ce gaz très étrange. Vous allez tous rester la jusqu'à une durée indéterminée. Les règles de l'établissement doivent toujours être respectées mais nous vous accordons le droit au portable et en dehors de heures de cours vous pouvez vous balader dans l'établissement.
>> En ce qui concerne les repas, il faudra se serrer la ceinture, nous ne savons pas combien de temps ceci durera, il y a des réserves alimentaires mais nous allons tout de même faire des économies. Il y aura une annonce par haut parleur quand ce sera les heures de repas.
>> Maintenant, le sujet presque le plus important, pour dormir. Je vous laisse la liberté de faire des "mini classes", autrement dit des groupes d'une dizaine d'élève et une fois votre groupe complet, venez me voir au self et je vous attribuerais une salle où vous dormirez ensemble. Sur ce je vous laisse et je tiens à vous rappelez qu'il ne sert à rien de paniquer nous sommes en sécurité.
Le message terminé, Déborah nous fit une annonce.
- Certains chercheurs non contaminés on vite travailler sur le phénomène et ont une hypothèse ; le gaz serait en fait une sorte de déclencheur qui révélerais notre descendant les plus vieux, c'est à dire les créatures mythiques et imaginaires. Donc cette épidémie, si on peux appeler ceci comme ça, prends une tournure presque irréelle.
A cette nouvelle, plus personne ne parlait dans notre petit groupe, chacun réfléchissant à cette nouvelle farfelue mais la seule qui pourrait être logique après les évènements. Ce fut Nathan qui cassa le silence de marbre.
- Et si on faisait notre groupe pour cette nuit ?
Tous approuvèrent et on erra donc dans les couloirs à la recherche de gens. On croisa quelques personnes qui vinrent avec nous dont Gabriel et, notre groupe complet on se dirigea vers le self.
Il y avait déjà plusieurs groupes qui attendaient et nous durent donc attendre  environ une heure. Je n'aurais sur dire si le soleil s'était déjà couché, les volets fermer m'en empêchait mais, la fatigue me l'annonçait presque aussi bien que les étoiles le faisaient habituellement.
Quand notre tour arriva je dormais presque debout. La cause de notre attente étais l'appel. C'était, au cas où, un de nous disparaissais. Je ne comprenais pas pourquoi dans ce cas ils faisaient encore l'appel. Nous étions confinés on ne pouvais pas partir.
La chance nous sourit, nous étions dans la salle de technologie. Après avoir demander l'autorisation, nous n'étions quand même pas irrespectueux, on regarda un film en le projetant.
Le collège était admirablement bien préparer à ce genre de situation car nous avions tous des sacs de couchage et un coussin.
Dans notre groupe il y avait, Sophie, Déborah, Nathan, Lucas, Gabriel, Elia,  Lilia, Dylan, Maria et moi. Ils étaient tous très sympa et nous nous entendions bien.
Au final je m'endormit devant le film au côté de mes amis.

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