Diabolik Lovers : Un Combat

Une fin ?

PDV de Jade :

J'ouvris péniblement les yeux et immédiatement une lumière m'assaillit. Je grogna, tout mon corps me faisait atrocement souffrir. Puis tout me revint en mémoire brusquement, le combat, les morts et tout ce sang qui avait coulé.

Que j'avais fais coulé...

Je fus soudainement prise de vertige. J'avais tué des personnes, des êtres vivants. Des gens qui avaient des familles... Je suis un monstre.

Un bruit attira mon attention, une personne était penché au dessus de moi. Je ne pouvais pas distinguer les traits de son visage vu qu'il était contre la lumière. Il se redressa et j'aperçus Subaru, mes yeux s'écarquillèrent Alors c'était donc bien lui qui m'avait rattrapé dans ma chute. Malgré la douleur que je ressentais, je passa mes bras autour de lui en le serrant, des larmes perlaient sur mes joues. Il posa une main sur ma tête en me caressant doucement les cheveux.

- Comment es-ce possible ? Tu devrais être mort, articulais-je faiblement.

- Je sais, mais ce n'étais pas ma dague, simplement une imitation, mumura t-il doucement. Je suis désolé, mais c'était la seule solution, je devais faire ce que j'ai fais. Toi seule étais capable de tous les tuer. Et pour ça, on devait t'énerver,te pousser à bout poursuivit-il.

Les larmes redoublaient sur mes joues.

- J'ai tué. Je suis une meurtrière.

Mon copain me regardait droit dans les yeux avec un air grave.

- Tu as tué. Certe. Mais tu as tué des assassins, il soupira. En faisant ça, tu as sûrement sauvé beaucoup de personne.

Je baissa les yeux, au fond je savais qu'il avait raison mais je ne pouvais pas accepter cela. Il m'embrassa doucement en se levant, m'aidant au passage, à me redresser.

- Ne pense plus à ça, il me sourit. Prépare toi, aujourd'hui c'est un grand jour. 

Il souriait joyeusement, chose rare chez lui. Il mit une robe sur mon lit, je la détailla rapidement, elle était magnifique, noire simple, avec des manches faîtes en dentelle.

- Pourquoi une si jolie robe ? demandais-je calmement.

- Aujourd'hui, tu rencontre mon père.

Je frôla l'arrêt cardiaque.

- Mais ? Mais pourquoi ? Demandais-je paniquée.

Il posa sa main sur mon épaule.

- Calme toi. Il vient simplement faire connaissance avec toi, me dit il d'une voix qui se voulait rassurante.

Je pris une grande inspiration.

Ça va aller...

Je commençais peu à peu à me calmer.

- Dépêche toi, il est déjà là. Il me regarda. Et il t'attends.

C'est bon, je panique de nouveau. Mes douleurs se sont calmées alors je file à la douche, termine de me préparer et enfile la robe. Je me sentais mal à l'aise. J'avais peur de faire mauvaise impression. Et si jamais il ne m'aimait pas ? Peut être qu'il m'empêchera de voire Subaru.

Ma respiration s'accéléra tandis que je descendais les marches. Je sentais mon coeur battre à tour rombre lorsque soudainement mes yeux se posèrent sur une imposant silhouette, qui, par chance, était de dos. Je me figea tandis que petit à petit il se tournait lentement vers moi. C'était un homme grand et imposant. Lorsque ses yeux se posèrent sur moi, je ne pus m'empêcher de le regarder avec admiration.

- Allons mademoiselle, approchez, n'ayez pas peur, me dit il calmement.

Doucement j'avançais vers lui, arrivée en face de lui, il prit ma main et déposa un baiser dessus.

- Enchanté de vous rencontrer, me dit il en me souriant.

- Moi de même, balbutiais-je.

Je regarda autour de moi, nous étions seule. Alors que j'allais demander où étaient les autres il m'interrompit.

- J'ai demandé à être seul pour pouvoir faire ample connaissance vous.

J'hocha timidement la tête. Nous sommes restés quelques heures ensemble. Il m'avait posé beaucoup de questions sur ma famille, mes études -avant que je vienne chez les Sakamaki-, mes amis, il m'avait également demandé si cela ne me manquait pas mais curieusement il ne me posa aucune question sur mes "pouvoirs".

Peut être n'est-il pas au courant ?

Après cela, nous sommes revenus avec les autres. Il a frappé dans ses mains et c'est dirigé vers Subaru.

- Bien j'accepte que cette jeune fille ce marie, commença t-il, à une condition.

- Tout ce que vous voulez, père, s'empressa d'ajouter l'albinos.

KarlHeinz se tourna lentement vers moi, en souriant sadiquement.

- A condition qu'elle se marie uniquement avec mon fils aîné.