CHAPITRE 6: RETOUR DANS LE TEMPS

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«Le génie est un flot baigné par la folie». Emile Augier.

Musique : Serj Tankian - Lie Lie Lie

— Chapitre réécrit le 14 juillet 2020


THROWBACK: 5 mois après l'incendie :

"1,2,3,4 et 5... 5 mois que je suis interne dans cet hôpital, 5 mois que l'on me fait manger de la purée avec des couverts en plastique, 5 mois que j'entends ma voisine de chambre hurler parce qu'elle croit entendre le crie de ses enfants qu'elle a elle même tué. Je prie. Je ne prie pas forcément un Dieu en particulier, je prie pour n'importe qui, n'importe quoi, n'importe quel univers pour vu que je puisse un jour quitter cet endroit sordide.

Une fois que je serai sortie, je me jure à moi-même de faire en sorte de tuer toutes les personnes responsables de mon entrée ici. Leur mort sera longue, et je me jure de les faire souffrir aussi longtemps que possible jusqu'à ce que ces personnes me supplient de les tuer afin de mettre fin à leurs souffrances. Je me promets de savourer chaque moment, chaque crie que ces personnes émettront, chaque larmes qu'elles verseront et chaque partie de leur vie que je me ferai un plaisir de leur enlever peu à peu. Je désire voir mort des tas de personnes mais celle que j'ai le plus envie de tuer est ma tante. C'est elle que je tuerai le plus lentement et c'est aussi elle que je me ferai un plaisir de tuer en dernier ! Je veux savoir par dessus tout pourquoi elle m'a fait subir ça et ensuite je la tuerai. Je veux être la dernière personne qu'elle verra avant de mourir.


Allez poupée c'est l'heure d'aller à la douche avec les autres fous! Entendis-je devant la porte de ce qui me servais de chambre.

Connor Frais. Le gardien des chambres. De ma vie, je n'ai jamais connu quelqu'un d'aussi pervers. Cet homme est un porc et mérite d'être traité avec autant d'inhumanité que ceux de cet hôpital. Il abuse des filles de cet hôpital sans craintes. Il viole principalement celles qui n'ont pas la capacité mentale de parler de se défendre. C'est sa parole contre celles des fous, des malades mentaux. Il ne prendra jamais rien, il ne sera jamais puni pour ce qu'il a fait et pour ce qu'il continu de faire. Il n'a encore jamais abusé de moi mais je sais malheureusement que ce n'est qu'une question de temps. Qu'il le fasse ou non, je le tuerai, pour toutes celles qu'il a abusé.

Je sors alors de ma chambre et traverse les couloirs accompagnée de cet ordure. Les couloirs d'hôpitaux psychiatriques. Rien de plus flippant. Même les couloirs d'un manoir abandonné ne sont rien à côté de ça, surtout que je sais pertinemment ce qu'il se trouve derrière les murs de ce couloir. Dans une des pièces de ce couloir, se trouve la chambre de ma seule et unique amie ici, Cassie.

Elle aussi est complètement barjot. Elle a failli tuer une infirmière parce que celle ci avait les cheveux longs. Elle déteste les gens aux cheveux longs alors celle-ci a pris une paire de ciseaux qui sortait de nulle part, a sauté sur l'infirmière et elle lui a fait un magnifique carré avant de lui planter le ciseau dans la gorge. Ensuite, elle s'est faite verser le liquide d'une seringue tranquillisante par les gardes. Elle est ici car elle a tué tous ces petits copains et elle avait l'habitude de réciter une citation que elle même avait inventé pour justifier ce qu'elle avait fait : «Ils m'auraient trompée et fait du mal tôt ou tard, personne n'a le droit de me faire du mal c'est moi qui fait du mal aux autres et non l'inverse. »

Bien que je ne comprenne pas tous ses actes, je comprends sa peur d'être déçue, trompée, humiliée et blessée et l'admire même car elle au moins a une manière de justifier ses actes passés alors que pour moi cela n'a pas toujours été le cas...

PsychoLove Tome I (terminé) EN RÉÉCRITUREOù les histoires vivent. Découvrez maintenant