PsychoLove Tome I (terminé) EN RÉÉCRITURE

CHAPITRE 16: SOUVIENS-TOI

"Ne montre pas tes faiblesses, sinon ils les utiliseront contre toi." Revenge

-Chapitre réécrit le 29 mars 2018.

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Il faut vraiment qu'on ai une discussion. fis-je plus que sérieuse.

Et quel genre de discussion ? s'inquiéta Peyton.

Peyton réponds-moi honnêtement. Et-ce que avant ça, avant que je sois ta psychiatre, est-ce avant tous ça, on se connaissait ? Lui demandai-je directement sans prendre de pincettes. J'en ai marre de vivre dans l'ignorance et de devoir me faire mes propres suppositions sur ce que pouvait être ma vie avant que l'on ne m'enlève une partie de ma mémoire. Je veux savoir, je veux savoir qui je suis.

Peyton baissa les yeux puis posa ses mains sur sa tête comme paniqué ou comme si il ne savait pas comment réagir ou quoi répondre. Il déviait mon regard et regardait les recoins de ma chambre. Je sentais qu'il n'allait vraiment pas bien, que quelque chose le tracassait et je remarquais qu'il commençait à transpirer.

Peyton réponds-moi ! Dis-je agacée par son comportement.

ET TU VEUX QUE JE RÉPONDE QUOI AU JUSTE ? Il devint plus agressif. Tu veux que je te dise que ça fait maintenant 16 ans qu'on se connait, que nous étions les meilleurs amis du monde, que nous partagions absolument tout et que depuis la mort de tes parents tu ne te souviens plus de moi ?! Au début, quand je suis venu dans ton bureau pour la première fois et que tu m'as demandé de te regarder, j'ai tout de suite su que c'était toi mais je me suis dit que ce n'était pas possible et puis quand j'ai vu l'autre fois à ton bureau que tu t'appelais Aubrey, cette fois-ci j'en était sûr.Tu étais LA Aubrey que je connaissais depuis toujours. Je ne savais pas si toi aussi tu m'avais reconnu et que tu faisais semblant de ne pas voir qui j'étais ou si tu m'avais simplement oublié...J'attendais, j'espérais que tu te souviennes de moi un jour...Et puis...et puis je me suis rappelé que j'étais un meurtrier, un monstre, un sociopathe et que il n'y avait pas de place pour les sentiments ou même pour l'espoir que tu te rappelles de moi un jour.Et puis, nous nous sommes quittés en mauvais termes à cause de...Passons, nous ne sommes pas fait pour aimer Aubrey. Crois-moi nous avons essayé tous les deux... A chaque fois, notre besoin de tuer, nos pulsions et maintenant nos envies de vengeance ont pris le dessus sur les sentiments et ça ne changera jamais. Nous sommes fait comme ça. Nous sommes pareil. Si tu savais le nombre de choses que nous avons en commun ! J'aimerai tellement que tu te rappelle juste pour que tu saches à quel point nous avons besoin l'un de l'autre ! Nous avons vécu tellement de choses tous les deux! On savait tout l'un de l'autre et nous n'avions de réel attachement affectueux que pour nous deux. Nous faisions semblant avec les autres du lycée ou encore avec notre famille. Nous faisions semblant d'être normaux, d'avoir des sentiments et de la compassion pour les autres. Nous seuls savions qu'en réalité le malheur des autres faisait notre bonheur même si nous avons mis du temps à le réaliser.

Ma gorge se noua. Comme si aucun son ne pouvait sortir de ma bouche.Comment ai-je pu l'oublié ? Je sais en parti pourquoi mais comment ce docteur a t-il fait pour m'enlever des souvenirs aussi lointain ?Est-ce que inconsciemment je ne voulais pas me rappeler de certaines choses? Mais pourquoi?

Co...comment ce fait-il que tu ne m'aies jamais rien dit ? Durant nos séances, pourquoi tu ne m'as rien dis?

Pourquoi faire ? Tu ne m'aurais jamais cru et puis j'avais peur d'avoir tord, que mes espoirs de t'avoir retrouvé prennent le dessus sur la réalité. En plus j'aimais observer tes gestes, ton visage, rien n'a changé dans ta façon de te conduire. Tu as toujours les mêmes mimiques. Tu es toujours ambidextre et tu aimes bien changer de main pour écrire, tu as toujours aimé faire ça... J'aimais te mettre mal à l'aise, te tester pour voir comment tu réagirais. Je jouais avec tes nerfs pour essayer de te faire rappeler qui tu es vraiment.De plus, je voyais que tu avais une confiance presque aveugle en moi, la preuve tu t'es faites prendre en essayant de me faire sortir de l'hôpital. me rappela t-il.