CHAPITRE 20: RETOUR AUX RACINES

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"Les souvenirs oubliés ne sont pas perdus." Freud.

Je me réveille en entendant des oiseaux chanter non loin de ma fenêtre de chambre. Oh mon dieu j'ai envie de les étrangler !

Passons, je me réveille difficilement puis j'aperçois Peyton toujours endormie sur le canapé de ma qui se situe pas très loin de mon lit. Je l'observe un instant puis je me lève m'apprêtant à quitter la chambre. Je n'us pas le temps de passer le pas de la porte que j'entendis les soupirs de Peyton qui signifient qu'il est entrain de se réveiller. Il ouvre les yeux puis me regarde.

Tu vas où, il est quelle heure ? Me demande t-il.

Pas loin de 9h30, les oiseaux m'ont réveillé. Dis-je  en soupirant.

Laisse-moi deviner, tu vas profiter de cette belle matinée pour « t'occuper » c'est ça ? Devine t-il.

Que veux-tu dire par m'occuper ? Fis-je ne sachant pas où il voulait en venir.

Et bien je veux dire par là que je sais que tu va continuer tes activités au sous-sol. Fit-il simplement.

C...Comment tu sais que...

Il me coupe.

Que je sais que dès le matin tu as une envie inexplicable de te défouler sur des corps morts pour te sentir mieux ? Aubrey tu le fais depuis toujours sauf qu'avant tu le faisais sur des animaux. Je me rappelle même du jour où tu as tué le chien des Smith sous prétexte qu'il t'avais mordu.

Même si cette période de ma vie ne m'est toujours pas revenue en mémoire, je crois tout de même me rappeler de quelques fragments de ce souvenir que vient de me confier Peyton.

Malgré tout, je pense que contrairement à quand j'étais enfant, je me sens de plus en plus mal par rapport à tous ça... confiai-je.

C'est à dire ? Me demanda Peyton confus.

Tous ça...Ma manie de tuer des gens pour le plaisir et d'aimer ça par dessus le marché...Je...Parfois, j'en ai marre d'être comme ça,d'être complètement folle, d'être une psychopathe compulsive. Je ne sais pas ce que les gens normaux ressentent, je ne les comprend pas. J'ai beau essayer, je n'y arrive pas. Je ne comprend pas comment on ne peut pas avoir envie de tuer quelqu'un. J'aimerai comprendre mais je suis trop différente... avouai-je.

Aubrey je te comprend mais n'essaie pas d'être quelque chose que tu n'es pas d'accord ? Tous ça comme tu dis, c'est dans ta personnalité. Tu es comme ça depuis toujours et nous savons tous les deux que ça ne changera pas. Si tu n'arrives pas à devenir normale et à ressentir ce que ressentent les gens normaux et bien c'est qu'au fond de toi, tu n'en as pas réellement envie...m'expliqua t-il.

Pourquoi je suis comme ça Peyton ? Dis-je soudain prise par une sorte de tristesse je crois. Comme si ce que venait de me dire Peyton était une réalité que je n'avais jamais vraiment réussi à m'avouer.

Parce que tu es Aubrey Lowndes. Répondit-il sans rien ajouter de plus.

Je parti donc comme prévu à mes activités et me change pour aller en ville acheter des vêtements pour hommes à Peyton. Le temps qu'il vit chez moi et qu'il est recherché par la police, je ne peux pas retourné chez lui pour prendre ses affaires, ça se serait et je serais encore plus dans la merde. Je dis au revoir à Peyton qui était entrain de chercher la fameuse clef du journal intime dans une boite remplie de clefs qui viennent de je ne sais où. Je sors de chez moi, prend ma voiture et monte à l'intérieur.

Une fois dedans, ne sachant pas pourquoi, je décide de prendre un tout autre chemin vers un quartier peu habité pour me rendre en ville. Ceci va me faire 30 km de plus mais j'ai comme le pressentiment que je dois m'y rendre.

Quelques minutes avant d'arriver dans ce fameux quartier, des images apparaissent dans ma tête comme si cet endroit me rappelait quelque chose.

10 minutes plus tard, j'aperçois un panneau m'indiquant que je suis arrivée à destination. Sur ce panneau est écrit : Bienvenue à Summer-Hills !

Summer-Hills...répétai-je à voix basse.

Ce panneau est d'un jaune très ancien qui a l'air d'avoir au moins 40 ans.

Une fois avoir franchi le panneau, je regarde avec attention les maisons qui s'y trouvent.Elles se ressemblent toutes plus ou moins. Ce sont des maisons plutôt banales avec un garage blanc et des haies qui entourent la maison.

Je m'apprête à faire demi-tour quand soudain, je freine soudainement ma voiture en croyant halluciner par ce que je vois.

Un garage bleu, LE garage bleu.Celui de mon rêve avec le petit garçon qui s'est avéré être Peyton. Serai-ce son ancienne maison ? Je retourne ma tête me rappelant qu'on était voisin et que j'habitais juste en face de chez lui. Je sors de ma voiture puis inspecte les lieux. De courtes images et dialogues du passés me reviennent en tête, ce qui a le pouvoir de me faire tourner la tête.

« Peyton ne rentres pas chez toi, tu vas avoir des ennuis, reste avec moi, je te cacherai dans ma cabane ! »

Ma tête commença à me faire un mal de chien. Plus je regardais la maison, le garage, l'allée, mon ancienne maison remplacée par une autre immonde à la place de la mienne, plus je me sentais confuse, transpirante.

« Tu viens Aubrey ? On va être en retard en cours là ! »

« Pourquoi même avec moi, ton meilleur ami, tu es si distante et si froide quand il s'agit de parler de nos sentiments ? Je veux bien qu'on soit des monstres mais nous ne sommes pas des robots pour autant ! »

« Ma chérie, je sais ce que tu as fait et je te jure que je ferai en sorte que personnes ne soit jamais au courant de ce qu'il s'est réellement passé d'accord ? »

J'en ai marre, toutes ces paroles, ces bouts de souvenirs sont trop soudains ! Ma tête va exploser, pitié que ça s'arrête !

Je m'apprête à hurler de douleur quand j'entend une voix prononcer mon nom.

Aubrey ? C'est bien toi ? Me demande t-on.

Je me retourne et vois une jeune femme blonde aux yeux noisettes.

Oui c'est moi mais qui êtes vous ? Demandai-je essayant de me remettre de mon mal de crâne.

Tu ne te rappelles pas de moi ? Airelle, Airelle Westwick ! M'annonça t-elle.

Westwick ? Demandai-je en me disant que cela ne doit pas être un hasard si elle possède le même nom de famille que Peyton.

Oui comme Peyton Westwick ! Je suis sa grande sœur, voyons Aubrey tu ne te souviens vraiment pas de moi ? Dit-elle étonnée.

Je...Ça viendra mais j'ai eu quelques problèmes depuis l'incendie et je ne me souviens plus de rien de ma vie avant l'incendie... lui avouai-je résumant la situation.

Oh oui je vois... Peyton est resté cloîtré dans sa chambre pendant des mois ne parlant à personne depuis qu'ils t'ont emmené... me confia t-elle.

C'est vrai ? Je ne savais pas... fis-je un peu gênée.

Allez entre donc dans la maison, ne reste pas là, parlons un peu si tu veux bien entendu. Proposa t-elle.

D'accord mais je dois faire vite, j'ai des trucs à faire en ville.

J'entrai donc dans la maison au garage bleu.

A SUIVRE...

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Holaaa! Alors voici le chapitre 20!
Ce chapitre commence à vous faire part du passé des deux personnages principaux donc j'espère que ce chapitre vous plaira! 😘

PsychoLove Tome I (terminé) EN RÉÉCRITUREOù les histoires vivent. Découvrez maintenant