CHAPITRE 25: LA LETTRE

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"Le passé douloureux est un cruel tourment." Euripide.

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Je vous en supplie, par pitié laissez-moi partir !

Te laisser partir ? Toi ? T'ennuierais-tu avec moi ?

Que vous ai-je fait hein ? Commençant à s'énerver.

Le truc c'est que pour être honnête avec toi, tu ne m'as strictement rien fait à vrai dire... répondis-je simplement.

Comment ça ? Pourquoi me kidnapper ainsi ? Vous voulez me tuer juste pour le plaisir ?

Non pas cette fois. Quand je veux tuer pour le plaisir je ne me prend pas la tête à venir kidnapper quelqu'un dans un entrepôt de l'autre côté de la ville. Non, toi tu es ici, avec moi pour la simple et bonne raison que je travaille pour quelqu'un qui veut que tu meurs.Pour pouvoir jouer au foot avec ta tête, pour t'arracher les yeux de ses propres mains si je ne le fais pas avant lui bien sûr.Expliquai-je.

Vous êtes payée pour faire ça n'est-ce pas ?

Oh vous, vous n'êtes pas homme d'affaire pour rien !

Que savez-vous de moi au juste ?

Suffisamment de choses pour être capable de vous tuer sans regrets.

C'est Francis c'est ça ? Francis Plazzoni qui vous a demandé de me tuer hein ?

Arrêtons les bavardages et passons aux choses intéressantes !Changeai-je de sujet. Alors, vous préférer que je vous torture en découpant vos membres un par un ou bien vous préférez que je vous brûle vif ?

Ecoutez je vous paierai le double de Plazzoni si vous me laissé en vie mais par pitié ne me faite pas ça !

Vous avez eu autant de pitié pour les employés que vous avez tué et pour les femmes que vous avez violé ? Lâchai-je. Il fit les yeux ronds. Et oui, comme je vous l'ai dit j'en sais bien plus que vous ne le pensez à votre sujet Senor Banziano ? Vous méritez amplement ce qu'il vous arrive et je ferai en sorte que vous souffriez le plus lentement possible, si bien que vous me supplierez de vous tuer sur le champs tant la douleur sera insupportable. Sans qu'il ne voit rien arrivé, je pris le couteau qui se trouvait à l'arrière de la poche de mon pantalon et le lui planta dans la paume de l'une de ses mains. Il cria et je continuai ma séance meurtrière.

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Je me réveille d'une grasse matinée ce matin dans mon lit étant en congé. J'ignore si Peyton l'est lui aussi ou si il est au travail.J'entend alors un claquement de porte. Ça vient de la porte d'entrée. J'entend ensuite des bruits de pas qui montent les escaliers et se dirigent en direction de ma chambre. La porte s'ouvrit enfin sur Peyton. Son visage est fermé. C'est un mélange de haine et de tristesse.


Aubrey,est-ce que il y a quelque chose que tu me caches ? Commence t-il par me demander en contenant sa colère.

Que se passe t-il ? Qu'ai-je fait ? Je m'approche de lui et tend ma main pour la déposer sur sa joue mais il attrape mon poignée afin que je ne le touche pas. Peyton qu'est-ce qui te prend ?

Il me prend que je croyais te connaître, mieux que quiconque mais j'ai appris que tu t'étais servit de moi !

Comment ça servit de toi ? Demandai-je offensée.

Tu le sais bien.

Non Peyton, je ne le sais pas ! Alors dis-moi ce qu'il y a et tout de suite ! Dis-je commençant à m'énerver.

Andrew, Andrew Sleyter ça ne te dis rien ?

Andrew ?

Tu le connais ?

J'en ai connu un oui mais c'était il y a des années maintenant... fis-je ne comprenant pas où il voulait en venir et comment il savait que je connaissais un Andrew.

Tu sais, même pour un psychopathe comme moi ça fait mal de voir en allant chercher son courrier un beau matin que l'amour de ta vieAndrew est ici, dans ce pays et qu'il veut à tout pris revoir sa femme !

L'amour de ma vie? Sa femme ? Je ne comprend pas.

Pourtant cette lettre d'amour est qui t'est adressée est très claire !

Peyton me tend une lettre qu'il avait dans sa poche et je la lis, à voix haute : 

"Ma bien aimée, cela fait si longtemps que nous nous ne sommes pas vu ! Je n'ai pas eu le temps de te le dire la dernière fois mais depuis que nous avions été séparés, je me suis promis de te retrouver. Je n'ai jamais oublié cette promesse que je m'étais faite et je compte bien la tenir et c'est pourquoi j'ai le bonheur de t'annoncer que je suis ici, en Italie, pour toi, pour resserrer dans mes bras ma femme, la seule femme que j'ai aimé dans toute ma vie. Ton amour, Andrew Sleyter."


Je...Je ne comprend pas je te jure...

D'où tu le connais ? Demande tout aussi froidement Peyton.

Je le connais de l'hôpital psychiatrique. La dernière que je l'ai vu c'est quand nous avions tenté de nous enfuir avec Cassie... Avant que les gardiens ne nous retrouvent et que ce salop de docteur ne me retire la mémoire ! Je le croyais mort Peyton ! Je...je croyais qu'il n'avait pas survécu tout comme Cassie... Je commence à pleurer rien que de me remémorer cette journée.

Tu n'as pas de petit ami caché alors ?

Bien sûr que non ! Dis-je tout en continuant de pleurer.

Je...je suis désolée Aubrey...Je ne savais pas, je... je n'ai pas d'excuse mais rien que le fait de penser qu'il y ai un autre homme dans ta vie me rend fou je...j'aurai pas dû me comporter comme ça...

N'ayant pas la force de me mettre en colère, je le pris dans mes bras en pleurant. Faut croire que même les plus grands monstres pleurent eux aussi de temps en temps.


A SUIVRE...


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Désolé pour le retard mais je n'avais pas eu le temps d'écrire avec les cours etc...

Tous ça pour vous dire merci pour les 3k vues et comme d'habitude j'espère que vous avez aimé ce chapitre!

PsychoLove Tome I (terminé) EN RÉÉCRITUREOù les histoires vivent. Découvrez maintenant