CHAPITRE 13: LISA

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"Les souvenirs oubliés ne sont pas perdus." Freud

-Chapitre réécrit le 29 mars 2018.

Je sens la chaleur des rayons du soleil transpercer ma peau et mes paupières toujours fermées. Cette chaleur et ce bien être sont signes que je ne vis plus en enfer, que je ne vis plus un cauchemar éveillé. Cette chaleur est le signe que encore une fois, j'ai pu échapper à mon destin et sortir de cet hôpital qui me suit depuis mon adolescence. J'aimerai vraiment retrouver la mémoire. Est-ce qu'avant l'incendie ma vie était belle et heureuse ? Est-ce que mes parents m'aimaient ? Etions nous proches ? Avais-je des amis ? Je maudis le sois disant docteur qui m'a enlevé une bonne partie de ma mémoire et donc une bonne partie de ma vie. Je ne sais pas réellement qui je suis. Je vis et j'agis sur le moment. L'amour, la tendresse ne sont que des mots. Ils ne signifient rien pour moi et me sont totalement inconnus. Grâce à Cassie j'ai pu donner un sens au mot amitié. C'est la seule personne en qui j'ai confiance et Peyton y compris. Je ne sais pas pourquoi je ressens une telle confiance envers lui. Peut être est ce le fait qu'il m'ai montrer sa loyauté en tuant le gardien qui avait abusé de moi il y a maintenant des années de cela... Cela doit en faire parti je suppose. A cause de ce docteur je ne connais que la tristesse, la soif de vengeance et l'envie extrêmement puissante de tuer. J'ai perdu ma part d'humanité, si cette part a déjà en moi existé auparavant bien-entendu.

J'ouvre enfin les yeux et me retrouve avec grand soulagement dans la chambre de Cassie. Je suis rassurée de voir que ma libération n'était pas un rêve et que tous cela est bien réel. Après ma sortie de l'hôpital psychiatrique, Cassie m'a emmené chez elle, dans l'ancienne maison que ses parents lui avaient légué avant leur mort. C'est une maison modeste située en retrait de la ville entre la campagne et le centre-ville. Je suis particulièrement redevable àCassie mais je ne sais pas si ça lui importe peu ou non. Je la connais, elle est bornée. Sa folie et sa paranoïa font d'elle une femme plus qu'intelligente. Elle camoufle son côté malin et fait croire qu'elle est naïve pour obtenir des informations ou bien pour faire du mal à une personne sans qu'elle ne s'y attende. Elle est rusée et elle le sait très bien. Je me redresse du lit puis j'entends que l'on toque à ma porte.

Entre je suis réveillée. dis-je.

Elle rentre avec un plateau sur lequel est disposé un croissant et un verre de jus d'orange. Elle le dépose ensuite sur un endroit stable du lit.

Oh merci il ne fallait pas! la remerciai-je.

Oh que si ! Tu as besoin de force et j'espère que tu as bien dormis car je veux tout savoir ! me prévint-elle.

Je croque dans mon croissant en la regardant interrogative.

Savoir quoi ?

Ne joue pas à ça avec moi ! Qu'est-ce qui t'as pris de risquer ton métier de psychiatre dont je crois deviner la raison de cette soudaine vocation, tous ça pour te faire prendre entrain d'aider un patient à s'enfuir ?! me dit-elle apparemment perdue.

Et bien... Il avait besoin de moi et moi de lui... Et puis ce n'est pas un patient comme les autres...

Comment ça ?

Lui aussi a des comptes à rendre et il m'a proposé de m'aider en échange que je l'aide moi aussi. Il m'a prouvé que je pouvais lui faire confiance en me rendant un service...

Oula je suis pas sûr de comprendre !

Je baisse les yeux machinalement ne sachant pas quoi dire et puis un sourire grandit peu à peu sur son visage.

PsychoLove Tome I (terminé) EN RÉÉCRITUREOù les histoires vivent. Découvrez maintenant