Chapitre 1

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Le jet privé venait d'atterrir et Raphaël en sorti.
-Bonjour Raphaël.
-Bonjour Guillaume!
-Tout est prêt. La presse est déjà là,on n'attend plus que toi.
-Bien ! Je veux que tu me trouve quelqu'un. Je t'informerais après la conférence de presse.
-Homme ou femme ? Demandait il en s'arrêtant. En le dépassant et en mettant ses lunettes noires,il lui répondit,
-femme !
-femme ?
Il monta dans la voiture oú l'attendait déjà son garde du corps.
-Bonjour Pérez.
-Bonjour monsieur...
-Arrête un peu. Appelle-moi Raphaël bon sang.
-bien...
-Au fait, je veux que tu vois avec Guillaume. Je veux des informations quelqu'un. Lui dit il pensif.
-C'est cette jeune femme dont vous m'aviez parler ?
-Oui. Trouvez la au plus vite. J'ai des comptes à régler. Je vous donnerais une description plus précise. Disait il avec une lueur dangereuse dans les yeux.
-Très bien.
Le silence s'installa jusqu'à leur arrivée. Des journalistes, des photographes, des célébrités et bien d'autres, formaient un coktail de célébrités. Des photos ici et là, des salutations, un discours, la coupure du ruban, une réception et l'inauguration officielle de son l'entreprise fût faite. Après des heures qui lui paraissaient être une éternité, tout ce termina. Il rentra chez lui en compagnie de Pérez et de Guillaume. Son chez lui ? C'était une grande demeure ou plutôt un manoir sombre imposant au portail noir. Une fois à l'intérieur, il se dirigea vers son bureau,suivi par son chef de la sécurité et par son meilleur ami.
-Alors comme ça on est amoureux ?le taquinait Guillaume. Raphaël le fusillait du regard.
-Comme je le disais, je veux que vous me retrouvez quelqu'un.
-Bien ! Une description ?
-Hum...c'est une femme, un mètre soixante-trois, les cheveux noirs et longs, les yeux bleus. Elle s'appelle...
-Oohh ! Doucement. Ne me dis pas que c'est ?... C'est- elle ?
-Et alors ?
-Mais t'es barge ou c'est comment ?Pérez toi dis lui de l'oublier. C'est pour sa sécurité. Mais il semble ne pas vouloir comprendre.
-Ce sont mes affaires, ne t'en occupe pas.
-Très bien, fais comme bon te semble.
Il s'en alla tout contrarié et confus.
-Comment pouvait il encore vouloir de ses nouvelles après tout ce qu'elle lui a fait?pensait Guillaume une fois chez lui.
Raphaël de son côté avait donné les instructions et Pérez s'était mis au travail.
Celle qu'il s'était mis en devoir de retrouver quant à elle,après une longue journée de travail rentrait chez elle. C'était un petit appartement qu'elle occupait depuis deux ans avec sa mère.
-Bonsoir maman ! Je suis rentrée. Disait elle en retirant ses ballerines noires.
-Bonsoir ma chérie. Je suis dans la cuisine.
-Qu'est ce que....? Laisses ça. Le docteur a dit de ne pas faire d'efforts.
-C'est juste de la cuisine !
-Non ! Vas t'asseoir. Je m'en occupe.Lui disait elle en se lavant les mains.
-Mais?... C'est toi qui fait tout. J'ai l'impression d'être un fardeau pour toi. Dit elle en s'asseyant.
-Ne dis pas de bêtises. C'est de ma faute si on en est arrivé là.
-Toi aussi arrête de dire des bêtises.
-Et pourtant c'est la vérité ! Je suis sûre qu'il me déteste ou au mieux, il m'a oublié.
-S'il savait tout ce que tu as fait pour lui, je suis certaine qu'il t'aimerait encore plus.
-N'en parlons plus. Dit elle en lui servant un plat de spaghetti aux légumes. Bon appétit.
-Merci !....tu ne manges pas ?
-Euh ! Oui, mais je vais d'abord prendre une douche. Au fait, j'ai acheté des seaux pour mettre de l'eau en réserve.
-D'accord.
Elle partie se douché, fît les lits. Elle prît son dîner puis elles sont allées se coucher. Elles avaient leurs chambres côte-à-côte. Ce soir là Héléna eût du mal à s'en dormir car elle avait un mauvais pressentiment.

Un mal pour un bienOù les histoires vivent. Découvrez maintenant