-Assieds-toi ! Voilà doucement. Tu veux boire quelque chose Léna ? Lui demandait sa mère en l'aidant à s'asseoir.
-Madame Miller ? J'ai fait les courses pour le dîner.
-Ah ! Merci Raphaël.
-Je me charge de faire le dîner.
Depuis qu'elle était revenue à la maison, Héléna, se faisait bichonner. Raphaël avait trouvé une bonne raison pour venir touts les jours chez elle.
-Le repas était délicieux, comme toujours.
-Merci madame Miller, mais j'ai appris auprès d'un grand maître. Répondit- il en regardant Héléna.
-Héléna, ma fille, tu ne le complimente pas ?
-Oui,....oui. C'était très bon.
-Merci.
-De rien...euh sinon quand est ce que tu rentres chez toi ? Continua Léna. Raphaël en perdi, le sourire.
-Héléna ! ?
-Quoi ? Je veux qu'il s'en aille maintenant.Voilà, c'est dit.
-Fais pas attention Raphaël, elle ne sais pas ce qu'elle dit. Ça doit être la fièvre qui lui fait dire n'importe quoi.
-C'est bon ! Je sais que je par devenir un peu trop envahissant. Il faut que j'y aille. Bonne nuit.
-Raphaël ? Attends.
-Maman ? Laisse le partir.
-Bonne nuit madame Miller, bonne nuit Léna. Cette dernière lui a claqué la porte à la figure.
-Enfin! Mais qu'est ce qui t'as pris de faire ça ?
-C'est mieux ainsi.
-J'espère que tu sais ce que tu fais.
-Si je ne savais pas, tu seras plus là. Alors je sais pertinemment ce que je fais.
Une fois chez lui, Raphaël se posait de nombreuses questions,sur le comportement de Héléna.Le lendemain matin, il se rendit très tôt à son bureau afin de se plongé dans son travail une fois encore...
***
-Tu devrais lui en parler Héléna ! Lui disait sa mère.
-S'il te plaît. Assez ! Je suis fatiguée ! Vous me fatigués !
- Il a le droit de savoir.Tes efforts seront vains, il dois...
-Maman ! Maman je suis vraiment épuisée alors si tu pouvais faire moins de bruits cela m'arrangerait bien.
-Bien ! Bien ! Comme tu voudras mais je t'aurais prévenu. Au fait, tu as trouvé un autre boulot.
-Oui !
-C'est quoi comme travail ?
-Euh...domestique dans une villa.
-HÉLÉNA ! Pourquoi tu ne te sers pas des contacts de ton père ou des tiens pour trouver un vrai travail. Domestique, pourquoi pas éboueusse ou balayeuse tant que tu y es ?
-Il n'y a pas de sous métier. Si tu n'es pas contente, bah tant pis. Tu as un toit, à manger, des vêtements et des médicaments,et ça c'est plus important que tout le reste. Bonne nuit. Répondit calmement Héléna en se levant.
-Léna ? ! Attends...je ne voulais pas...
-S'il te plaît. Je suis fatiguée et je dois commencer mon nouvel emploi demain. Il faut que je dorme. L'a coupa t-elle.
-D'a...d'accord ! Bonne nuit.
-Bonne nuit.
Mais la nuit ne fût pas bonne. Héléna pensait à Raphaël. Depuis qu'elle l'avait mis à la porte,il n'a plus donner signe de vie. Peut-être était-il trop occupé ou en voyage ou peut-être avait- il simplement rendu les armes ? Mais ce n'était pas le genre d'homme à se rendre aussi facilement. Plusieurs questions l'a dérangeaient rendant une fois de plus sa nuit longue et difficile.
Le lendemain matin, aux environs de six heures, elle était prête pour se rendre à son lieu de travail. Habillée simplement d'un tee-shirt blanc, un pantalon droit en jean et de ballerines; elle prît son sac à dos contenant ses papiers.
-Tu t'en vas déjà ? Demandait sa mère surprise.
-Oui ! Je dois être là-bas à sept heures.
-D'accord ! Fais attention à toi !
-Oui oui.
En sortant de sa maison, elle rencontra son voisin,benjamin. Ce dernier est un écrivain à succès du même âge que Raphaël.
-Salut ! Léna. Tu devrais rentrer tu vas prendre froid.
-Bonjour benjamin. Je dois aller travailler.
-Hein ? On n'a pas idée de faire travailler une telle beauté à cette heure ci.
-Que veux tu ? C'est la vie. Sinon ta tournée ?
-Un vrai succès. Je reviens juste de l'aéroport. Et puisque tu es ma muse...
-Dis pas n'importe quoi benjamin.
-Si, c'est vrai. Alors en tant que ma muse, arrêtes de rigoler...
-C'est bon.
-Un exemplaire dédicacé pour toi.
-Oh ! Merci beaucoup. La couverture est,...magnifique. Ça parle de quoi ?
-Lis ! Tu verras bien. Bon vas y vite sinon tu seras en retard.
-Merci. A ce soir.
-Ok.
Elle prît un taxi qui l'a déposa jusqu'à l'adresse indiquée sur le bout de papier. Elle le paya et sortit du véhicule. Devant elle, un immense portail noir. Le quartier était chic. Elle appuya sur l'interphone situé près du portail.
-Oui ? Qui est-ce ? Demanda une voix féminine.
-Bon...bonjour ? Je m'appelle Héléna Miller et je...
-Un instant.
Le portail s'ouvrit.
-Vous pouvez entrer. Héléna entra à l'intérieur. Cet endroit était digne de ceux que l'on voyait dans les magazines people. Une femme l'attendait dans l'allée fleurie.
-Héléna ?
-Oh ! Bonjour. Vous êtes la soeur de Raphaël.
-Oui. C'est ça. On peut se tutoyer. C'est toi qui a été engagé.
-Oui. Mais que fais-tu ici ?
-C'est chez mon frère, tu sais Raphaël. Il a eu un accident donc tu as été engagé pour prendre soin de lui parce que moi je retourne en Italie. Celle qui t'as fait passer l'entretien c'est la gouvernante mais elle prend son congé dans deux jours et mon frère se retrouvera seul.
-Très…très bien.
-Viens. Je vais te faire visiter. En se moment, Raphaël se repose. Il en a bien besoin. Les cachets que le docteur lui a prescrit l'aide beaucoup.
Daniella, lui fît la visite guidée, lui montra sa future chambre, celle de Raphaël, les médicaments et leurs heures de prises ; avant de s'installer dans le petit salon pour prendre un rafraîchissement. Soudain un bruit se fit entendre. Un ascenseur ! Il s'ouvrit pour laisser apparaître Raphaël en fauteuil roulant. Il n'avait pas encore remarqué la présence de héléna.
-Daniella ? J'ai entendu du bruit. Est-ce que... Qu'est ce qu'elle fait là ? Demandait- il froidement.
-C'est ton aide soignante !
-Je n'en veux pas. Qu'elle s'en aille. Maintenant. Dit-il en retournant dans l'ascenseur.
-Quoi ? Firent les deux jeunes femmes ahuri.
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Un mal pour un bien
Roman d'amourLorsque Raphaël revoit Héléna deux ans après leur rupture, il peine à croire ce qu'il voit.Elle, Héléna dans un uniforme de serveuse . Elle semblait avoir beaucoup maigrir. Le teint pâle, l'air d'être très fatiguée et encore plus fragile, cette femm...