Chronique de Lauryn: Zamia m'a tout pris

Partie 1

Je m'appelle Lauryn, j'ai 17 ans, je suis Guadeloupéenne, j'habite à Pointe-à -Pitre dans une cour enfin... une ruelle très étroite qui s'appelle Zamia.
Je vis avec ma mère et mon grand frère de 20 ans Jordan. On vit tout les trois dans une petite maison juste en face de la boutique de ma tante Elène que tout le monde appelle "Lèlène"
Je suis en terminal au lycée de  Baimbridge, je n'ai pas beaucoup d'ami et je compte tout faire pour avoir mon bac et travailler.

Depuis quelques années c'est devenue plus que chaud à Zamia.
Il y a souvent des fusillades même en plein jour, en sortant de l'école on se fait braquer et on ne sort même plus de peur de se prendre une balle perdu.

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Ce soir, je suis assise au salon avec ma mère à regarder la télé.
Jordan est dehors comme d'habitude avec ses amis, maman n'en peut plus avec lui il ne fait que des conneries. D'un coup se font entendre deux coups de feux, à force ça ne nous fait même plus sursauter, on eteind donc toutes les lumières et allons à la fenêtre observer ce qu'il ce passe.
C'est en faite ma tante dans sa boutique qui s'est faite braquer. Les gars montent sur leurs scooters et s'en vont. Ont décident donc de sortir voir ma tante Elène, arrivées dans la boutique ma mère pleurait et ma ma tante poussait des cris de douleurs elle n'avait pas reçu de balle mais une décharge de plomb au flanc.

Ma mère: Lèlène ki moune ki fèw sa ? Ou ni temps vwè figue à yo ?  (Lelene qui t'as fait ça ?  T'y as eu le temps de voir leur visages ? )

Elène:*pleur* Non yo tirer é up pati avè caisse là (non ils ont tiré et ils sont partis avec la caisse)

Une demie-heure après on entend les girofard de la police et ceux des pompiers.
Moi, j'avais des frissons, des sueurs froides, les jeunes de la cours disent que le climat  crimes et de violence en Guadeloupe ne va pas s'arrêter mais que c'est à nous de s'y habituer. Moi je dis NON ! tout ça me révolte, comment des gens qui essaient honnêtement des gagner leurs vies peuvent se faire tuer pour ce dont ils ont tant travailler pour l'avoir ? 

[...]

Le lendemain je me réveille à 6h j'ai cours, bizarre Jordan n'est pas rentré hier soir. Je me prépare et m'habille slim bleu clair et débardeur rose et des sandales roses ( il fait chaud )
Je fait la route jusqu'au Lycée avec Laëtitia une amie:

Laëtitia: et ta tante ? Tu as des nouvelles depuis hier soir ?

Moi: je sais juste qu'elle est rentrée chez elle hier soir. Mais j'ai pas trop envie de parler de ça  excuse mais ont peut parler d'autre chose ?

Laëtitia: HummHummm...

On passe une journée de cours normale puis sur le chemain du retour je me fait tirer violement le bras par l'arrière

???: MANZEL BAN MWEN TOUT SA OU NI SI'W PORTABLE TOUT BITIN ! (Donne moi tout ce que t'as sur toi !)

Moi:...