-Ombre- m'a tagué sur un tag hors du commun: je dois vous montrer des écrits dont personne ne connaît l'existence. Alors l'histoire que je vais vous dévoiler n'a pas de titre ni de fin. C'est une simili histoire d'horreur que j'ai écrite à mes débuts sur Wattpad.
Il y a beaucoup de fautes sur les temps de verbe mais c'est pas grave.
Bonne lecture !Vous savez cet objet chez vous étrange et flippant. Le même objet qui vous donne des frissons lorsque vous posez les yeux sur celui-ci. Eh bien, moi aussi j'en ai un. Un vieux piano qui date de plus d'un siècle trône tel un roi dans mon salon. Si cet instrument n'aurait rien de glauque, je vous aurai dit qu'il est un piano magnifique au son parfait. Chaque note a été accordée avec soin lors de son déménagement chez moi. Mais ce piano n'a rien de normal. Il ne fait que pourrir ma vie ainsi que celle de ma famille.
Ma sœur et moi n'avons même plus le courage d'aller se chercher un verre d'eau. Mes parents ne se lèvent même plus pour aller ouvrir la porte à mes chats. La nuit, tous le monde ici reste ancré dans son lit, attentant que la lumière remplace la noirceur.••
Avant l'arrivée de ce piano de malheur, j'étais une fille joyeuse et optimiste. Je ne craignais presque rien. Même lorsque ma mère m'annonça qu'une vieille tante qu'elle n'avait jamais connu lui offrait son piano, j'étais excitée à l'idée de pouvoir peut-être devenir un jour une grande pianiste. C'est lorsque je l'ai vue que mon enthousiasme c'est éteint. Je n'avais rien à redire sur la qualité du piano, mais ce qui s'en dégageait par exemple... Créa un froid dans le salon, autrefois une pièce chaleureuse. Alors que j'en discutais avec ma sœur, elle me dit avoir ressentit la même chose en posant les yeux pour la première fois sur l'instrument. Comme nous savions que nos parents ne nous croirions pas, nous avons closer le sujet.
Les jours passaient et personne n'avait encore osé l'essayer. Mon père m'offrait de jouer quelques notes, dans le but de voir si l'accordeur avait fait du bon boulot. Je ne voulais pas, ou en faites, je ne pouvais pas. Une force mentale et inconnue m'obligeait à éviter de me retrouver trop proche du piano. Je posai la question en retour à mon père, le traitant de poule mouillée. Prêt à relever le défi, il s'assoit sur le petit banc, le doigt à quelques centimètres au dessus d'une note noire. Je le voie déglutir avant d'appuyer sur la touche. Le son est merveilleux. Soudainement tout content, mon père s'amuse à appuyer sur le piano n'importe comment. Je riais aux éclats avec lui quand son rire s'arrêta sèchement. Il avait pâli et une main recouvrai désormais sa bouche tandis que l'autre pesait sur son ventre. Mon père bondit du tabouret et couru vers la toilette pour y faire sortir son dernier repas. Et pourtant, il se conduisait très bien avant sa nausée. Ce fut la première expérience sans explication.
Une nuit, alors que je me retournais sans cesse dans mon lit, je dû me lever pour aller prendre une dose de sirop pour la toux. J'étais enrhumée, depuis que maman m'avait forcé à laver le piano, action dont j'étais totalement contre. Alors que je descendais à pas feutré les escaliers, j'ai remarqué qu'une lueur éclairait le salon. Peut-être que c'était moi car j'avais été la dernière à regarder la télévision ce soir là. Mais il me semblait de l'avoir fermé... Continuant ma descente et la pièce s'ouvrant de plus en plus à moi, je pouvais constater que c'était effectivement l'écran qui était ouverte sur un fond blanc et noir qui grichait. Je m'empressai de le fermer mais le bouton Off ne fonctionnait plus, même si j'appuyais maintes et maintes fois. Je soupirais, abandonnant l'idée d'essayer encore. Je me dirige vers la salle de bain, où notre petite pharmacie familiale est installé. J'avale ma cuillerée de médicament et m'en retourne me coucher. Je retiens un cri en regardant dans le salon. La télévision est tombé par terre et les fils on été arraché du mur. Mais ce qui m'étonne est que la télé marche encore et que je n'ai rien entendu. J'aurais du l'entendre se fracasser sur le sol, je n'étais qu'à une pièce de là. Même si c'est qu'un objet, j'ai l'impression que le piano me fixe. Je n'ose pas rester plus longtemps et cours dans ma chambre pour attendre que le soleil ce lève.
Une semaine plus tard, j'ai passé à autre chose. La télévision avait été remis à sa place et branché à nouveau. Le piano était encore là, au milieu du salon. Il me donnait tellement la chair de poule que je préférais regarder mes émissions sur le minuscule écran dans la chambre de mes parents.
Ce soir j'invite des amies. Je ramasse ma chambre de fond en comble et installe des matelas et des sacs de couchages près de mon lit. Je descend en bas et arrive face à face au salon. Sois nous écoutions notre film ici, avec l'écran plat et les appareils de cinéma ou nous nous entassions sur le lit de mes parents pour écouter notre film avec une qualité et un son médiocre. La réponse était évidente. J'apporte des bonbons, des croustilles et du maïs soufflé sans oublier les couvertures chaudes. Pour finir, je place un drap sur le piano. Je ne veux pas le voir. Surtout pas. Je ne veux pas effrayer mes copines non plus.Je suis déjà en pyjama quand Gina et Sylvie pointe leur nez. Elles ont elles aussi des friandises à partager. Mes parents et ma sœur les salut puis monte à l'étage pour nous laisser tranquille. Nous écoutons d'abord un film comique puis puisqu'aucune de nous n'est fatigué nous regardons un autre d'horreur. L'histoire racontait une maison possédée par l'esprit d'un ancien propriétaire. Mes amies rigolaient mais j'étais tétanisée. Le récit ressemblait étrangement à ce que j'avais subis il y a quelques jours. Peut-être que le fantôme de quelqu'un s'est réincarné dans le corps du piano...
Le film se termine et nous filons faire notre toilette de soir. Alors que je traînais un peu devant le miroir, j'entendis une douce musique classique. La radio ? Non. La télévision ? Non.
Le piano.
Je cours vers le salon en peur. Gina joue une mélodie, applaudis par Sylvie. Je pousse presque violemment Gina du banc et repose le drap sur le piano. J'invente des mensonges comme quoi ma mère voulait garder le piano le plus intact possible donc il ne fallait surtout pas y toucher. Elles haussent les épaules puis montent vers ma chambre. Je l'ai échappé belle. Je vais les rejoindre en haut. Elles flattent avec émerveillement notre nouveau petit chaton, Ulysse. Sa mère, Cléo, regarde mes amies dans son coin, craintive. Je passe une main sur sa douce tête, grattant au passage son cou. Gina et Sylvie glousse devant les prouesses maladroites d'Ulysse.
Nous allons toutes nous brosser les dents. Nous faisons des grimaces dans le miroir, nous poussant du coudes pour avoir une place devant la glace.
Quand nous retournons dans ma chambre, je ferme la porte et nous nous glissons sous nos couvertures.
Gina s'endort en quelques minutes, vite suivis de Sylvie. Moi, à l'inverse, je me sens de plus en plus éveillée.Il est presque minuit et je tourne encore mes pouces à l'attente du marchand de sable. Quand soudainement, une voix, non plus un chant, me parvient de l'étage inférieur. Les filles continuent de dormir paisiblement mais je suis pétrifiée. La ballade qui est chanté me terrifie davantage.
C'est une mélodie que seule ma grand-mère décédée m'entonnait.
Le mélopée raconte l'histoire d'une femme qui est profondément amoureuse d'un homme qui ne partage pas du tout ses sentiments. Cette femme, se consolait en écrivant et jouant de la musique pour son amour perdu. Puis un soir, alors qu'elle se promenait dans les bois, rêvant des bras de son amant impossible, elle trouva celui-ci et une autre femme, se bécoter sous la lune. Elle entra dans une colère noire et tua lesÇa finit assez sec, hein ?
Des commentaires à propos de tout ça ?
Hehe

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Mon Rant Book
De TodoParce que j'ai besoin de m'exprimer dans ma bizarrerie. Et parce que ma vie est nulle.