Mon pauvre ami
Des lustres que tu te traînes
Nuit après nuit,
Réduit à l'état de zombie.
T'as vraiment pas de veine.
Ce qui ne nous détruit
Nous rend plus fort,
Mais tu t'en moques
T'es déjà mort
Tes os s'entrechoquent,
Tes articulations sont rouillées,
Ton crâne est rempli de vent,
T'as oublié ce pour quoi tu te battais.
T'aimes plus les gens
Qui ne te regardent pas.
Toi, le mendiant des cœurs,
Tu leur fais peur,
ça ne s'explique pas.
Pourvu que ta route soit dégagée
T'as plus le temps d'errer.
Ta vie n'a pas été éternelle
Ni même très belle.
T'as engrangé tant de haine
Tu croules sous la peine
Ici-bas sur terre,
C'est la misère.
T'espères aller mieux
sous d'autres cieux.
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Un peu de fantaisie
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