remember

Chapitre 14

" dis-moi qu'elle s'est endormie, qu'elle est partie avant que vous veniez, qu'elle m'a laissé un mot pour me dire qu'on l'a appelé... S'il te plaît Louis... "

" Désolé Hazz'. Il aurait fallu que tu y fasse face un jour ou l'autre, alors plus vite vous en parlerez, plus vite tu pourra reconstruire et renouer avec elles et plus vite on sera débarrasser de la tension qui règne sur cette maison. Souviens-toi de ça, elle acceptera de te laisser une autre chance "

Après un long moment de silence à regarder le petit bois qui s'étendait droit devant nous, sur quelques dizaines de km, mon meilleur ami me chuchota, comme si il me donnait l'emplacement d'un coffre au trésor, une phrase qui eu le fait de m'effrayer encore plus. "Tout ira bien, on est une famille, on est soudé et tant qu'on le sera, rien ni personne ne pourra nous atteindre". En effet, les mots n'étaient pas le problème, mais l'expression effrayée et l'incertitude clairement visible sur le visage de Louis. Ce dernier était du genre à ne pas se plier aux règles, à surpasser ses limites et à défier tout le monde, incluant lui-même. Si cette personne si insouciante et aventurière avait des doutes, cela était l'évidence que le pire n'était pas encore venu.

Sur ce, il se leva, essuya son pantalon et se dirigea vers la porte qui menait à la pièce favorite du groupe, celle que nous surnommions "le temple bouddhiste", une sorte de salon plein de plante, de miroir, de tapis, de bougies et préservé de toute sorte de technologie, ce qui nous permet de relaxer et nous évader de notre quotidien et de de qui nous sommes. Je crois, que même si j'étais le centre du problème et celui sur lequel il a le plus de répercussion, une discussion, ou plutôt une guerre entre le bien et le mal, de cette ampleur était aussi rare qu'une goutte d'eau sur le soleil, donc improbable.

Je comprenais parfaitement que chacun essayait de gérer les évènements d'il y a quelques heures en pratiquant une activité routinière. Liam avait décidé de donner quelques coups dans l'un de ses meilleurs amis lors d'une période de stress; Paul ou plutôt les gants de boxe portés par ce dernier. Zayn s'était enfermé à double tours dans son studio artistique dont il avait recouvrèrent les murs de caricatures, toutes plus réalistes et impressionnantes les unes que les autres. Niall avait attrapé sa guitare, ses clés et avait mis le cap sur un de ses endroits magiques où il crée de vrais chefs-d'œuvres musicaux et ce, par dizaines. Louis, lui, montrait un aspect de sa personnalité qu'on avait la chance de voir rarement, il se mettait dos à dos au sol et rester dans cette position, les yeux fermés, pendant deux heures et des poussières généralement, à réfléchir sur sa vie et ses actes, comme il le dit si bien. Moi, je ne savais quoi faire. En temps normal, je lisais les lettres de nos fans que nos producteurs nous font parvenir toutes les semaines et qu'on se partage. Sauf qu'aujourd'hui, je ne pouvais pas. Même les compliments et le support de ses millions de lettres ne pouvaient pas changer mon humeur. Alors, je pris une couverture qui traînait sur une des chaises longues et m'allongea, pensant aux milliards d'étoiles qui m'observait de là-haut, se moquant de ma situation ou compatissant avec moi.

Charlotte-POV

Je tenais mon visage entre mes mains, mes deux paumes cachant mon expression qui, sans même que je m'observe, témoignait assez bien du problème dans lequel je me trouvais. Plus j'essayais de me sortir de cette fosse, plus je m'y enfonçais! C'était à se demander si je pouvais me sortir du pétrin dans lequel je suis. J'étais horrifiée et inquiète par rapport à ce qui allait se passer demain. Je suis venu ici car je pensais qu'un retour en arrière pouvait me faire accepter notre séparation, mais voilà qu'au contraire, je sens que je vais la revivre. A quoi je pensais, qu'elle allait me féliciter et s'excuser après nous avoir offert un voyage romantique pour aider à notre réconciliation.

"calme toi, c'est pas comme si tu avais peur d'elle, non?" Essayait de me rassurer Danielle mais je pouvais percevoir dans sa voix son inquiétude ce qui me prouvait qu'elle ne croyait elle- même pas un mot de cette phrase.