Cap ?

Chapitre 14

•Chapitre remis à jour•

Je me réveille doucement après une longue nuit calme et reposante. Je me rappel petit à petit de la soirée d'hier soir, Corinne follement excitée sur la piste de danse avec son déhanché magnifique, Élise complètement sous le charme du beau blond et moi dansant avec mon Simon. Un voix grave et imposante me sort de mes pensées,

«Bien dormi ma belle ?»,

pas tout à fait réveillée je gémit d'une voix pâteuse un son incolore navale. Simon rit doucement à mon air endormie, je réussi à articuler correctement quelques mots,

«Pourquoi t'es là ?»

On se regarde et je me rends compte de mon agressivité matinale,

«... Et bonjour.»

Simon est positionné sur le côté, sa tête sur élevée appuyée sur sa main et moi je suis allongée sur le côté dos à lui, je me retourne pour écouter la réponse à ma question.

«C'est ma chambre ici Princesse. Tu as du te tromper de chambre en allant te coucher hier soir.»,

«Oh... Et toi tu as une chambre attitrée chez un ami et cela doit être normale ?» me moqué-je.

«Avec Paul on se connaît depuis un bon bout de temps, nos parents se fréquentaient déjà avant notre naissance, alors oui j'ai eu le droit à une chambre attitrée dans cette ample demeure. »

Je ris nerveusement,

«Désolée, c'était déplacé. »

Simon souri et repositionne une mèche de mes cheveux derrière mon oreille.

«Et tu en as profité pour dormir avec moi ? »,

«Tout à fait, en plus j'ai étais gâté vu la quantité de tissus que tu as sur toi. »

Simon souri malicieusement tout en zieutant mon décolleté. Je regarde les vêtements que je porte par reflex et je rougi de honte en me rendant compte que je n'étais vêtu que de simples sous-vêtements. Je me lève d'un bond en me couvrant de la grosse couette de plumes qui nous recouvrez. Simon rit aux éclats.

«Non mais oh ! Tu aurais pu me le dire !»

Je prends mon sac et m'enferme dans la salle de bain. J'entre sous l'eau chaude qui détend tous mes muscles.
Je sors de la douche, je laisse mes cheveux sécher naturellement. Je me démaquille et m'habille simplement d'un jean noir taille haute avec un T-shirt blanc rentré dedans.
Quand je rentre dans la chambre, Simon a disparu et la fenêtre est ouverte. Je refais le lit et rassemble mes affaires avant de descendre.
En descendant, je trouve Élise, Corinne, Paul et Simon affalés dans le canapé devant une série.

«Oh ma lola chérie !»

Je regarde lasse Corinne qui va me demander quelque chose d'une minute à l'autre.

«Tu peux nous faire un petit dèj de rois ? J'ai trop faim et personne d'entre eux veulent lever les gros culs...»

Je la connais par cœur... Elle me fait sa petite mine suppliante qui me fait craquer à chaque fois, et en plus je suis affamée. Je me dirige vers la cuisine et j'entends un merci collectif venant du salon. Sur un grand plateau je mets 5 verres de multifruit, des tartines de nutella, et du chocolat chaud pour ceux qui veulent.
En me allant dans le salon, les cinq têtes se retournent vers et ces cinq imbéciles se redressent en deux deux pour avoir plus d'accessibilité au plateau déjeuné. Un rictus d'amusement apparaît aux coins des lèvres.

«T'es la meilleure lola !»,

«Je sais.»

Nous dégustons notre petit-dèj devant des séries. J'appelle ça un parfait lendemain de soirée !

«C'était grandiose ta soirée Paul, tu nous appel dès que tu en re prévois une !»,

«Merci Coco, t'inquiètes pas t'es déjà inscrite sur la prochaine liste d'invités !»,

Je les laisse discuter et me retourne vers Élise,

«Alors ma belle, comment tu as trouvé ta première vrai soirée ?»,

Des étoiles s'animent dans ses yeux, c'est fou comme ses yeux peuvent montrer les sentiments qu'elle ressent, même ses joues rosisses.

«Oh c'était génial !», elle a l'air toute chamboulée et rêvé encore de sa soirée.

«Tu as eu son numéro au moins ?»,

«De qui ?», je la regarde droit dans les yeux lasse sachant qu'elle sait très de quoi je parle.

«Il s'appelle Louis, il est très charmant et tellement beau... Je lui ai laissé mon numéro au cas où il voudrait qu'on se revoit. »,

«Anw c'est génial ! Je suis trop contente pour toi ma belle !»,

«Oui enfin ne te réjouis pas d'avance.»

Simon nous rejoint dans l'entrée pour nous prévenir qu'il est prêt à partir, on attendait que lui.
Nous nous retrouvons à cinq dans la voiture de Simon tous collés les un aux autres. Seulement, j'ai réussi à me mettre devant du côté passager.
Au bout d'une heure de route, les chamailleries ont cessés, et les trois à l'arrière se sont endormis. Nous risquons pas de rentrer de si tôt, les embouteillages se font de plus en plus encombrant durant le trajet.
Simon me regarde et me détaille,

«Tu es encore plus belle au naturelle.»

Il me fait son sourire dévastateur auquel je sucombe, je dois sûrement rougir car celles ci me brûlent.

«Merci.» est tout ce que j'arrive à articuler normalement.

Il pose délicatement sa main sur ma cuisse qu'il caresse. En échange, je lui souri.

«Tu te rappel que c'est à mon tour ?»

Il sort de sa veste en cuir le bandana rouge. Un sourire joueur apparaît sur mon visage.

«Oui.» dis-je confiante et sur de moi.

«Tu as déjà conduit ? »,

«Une ou deux fois avec des vieux amis oui.»,

«Sors nous de ce putain de bouchon.»

Il me tend le bandana, j'hésite à le prendre après tout je parcours un risque si je le fais et les trois endormis derrière non rien à voir avec notre jeu.

«Ne t'inquiète pas je suis juste à côté.»

Je détache ma ceinture, prends le bandana, le mets autour de ma tête et sors de la voiture. Simon fait de même e nous nous échangeons nos places.
Je m'installe confortablement et le regarde joueuse,

«C'est parti.» il me rend un sourire moqueur.

Une sortie d'autoroute et seulement à 800m, il faut que je sorte ici. J'arrive à me caler entre deux voitures sur la file de droite en un coup de volant brusque qui fait même gémir les trois dormeurs qui se cognent. Je ne peux pas rester sur cette file. Je regarde dans le rétro à droite et commence à m'imposer sur la bande d'arrêt d'urgence. Je roule à toute vitesse sur celle ci et m'impose pour sortir par la bretelle. Je me gare sur le bas côté et regarde Simon vainqueur tandis que lui est complètement choqué.

«Pas mal.»

•••