Cap ?

chapitre 18

Je m'étais rendormie dans ma chambre pour rattraper complètement mes nuits de très peu de sommeil. J'avais décidé de retourner, quand même, en cours l'après-midi, je me suis préparée avant d'aller déjeuner au réfectoire, je me suis habillée décontractée et j'avais prévenu Fred que je ne viendrais pas travailler ce soir. Finalement, ma matinée était bien chargée.

«Wow,quelle histoire ! »

Je venais de raconter mon histoire de la veille à Elise qui m'avait demandé pourquoi je n'étais pas rentrée hier soir et pourquoi je n'étais pas présente en cours.

«Et du coup, tu as quitté sa chambre en étant en froid avec lui ?»,

Nous sommes dans les couloirs de l'Université mais personne ne peut nous entendre.

«Il n'avait rien à ajouter. Moi même je ne sais pas comment je vais faire l'année prochaine alors il n'a rien à dire, c'est tout.»

Un silence lourd s'installe entre nous deux. Aucunes de nous ne cherchent à continuer cette discussion. Élise préfère même changer de sujet un peu gênée.

«Donc, ce soir...»

Je la coupe avant qu'elle finisse sa phrase.

«Oh ne t'inquiète pas je vais mieux, cette aprem je ferais une petite sieste et après on va toutes les trois à cette soirée ! J'ai besoin de me défouler, ce qui me fatigue c'est travailler et non pas m'eclater ! Ma belle, ce soir, à nous la piste !»

Élise me fait un grand sourire que je lui rend et nous rentrons dans notre salle d'espagnol. J'évite soigneusement du regard Simon, je n'ai pas envie de lui parler, ni de m'expliquer avec lui maintenant.

«Alors, comment me va t'elle ?»

Élise sort de la salle de bain en faisant des allers-retours en imitant, exagérément, un mannequin. Cette petite robe lui allait à ravir. Depuis quelques temps, Élise semblait beaucoup plus épanouie, je la découvrais enfin comme elle est vraiment, sa personnalité, son caractère, tout.

«Cette robe est faite pour toi.»,

«Ne pleure pas, je ne me mari pas encore ma belle !»,

Nous éclatons de rire ce qui me fait un bien fou d'enfin décompresser. Ma petite sieste de cette après-midi m'a remuée et je suis enfin remise sur pieds, ou presque. Je me retourne vers mon armoire pour trouver, à mon tour, la tenue parfaite.

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