chapitre 17

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   Je me réveille doucement ne comprenant pas trop où je suis. Délicatement, j'ouvre un œil, puis les deux, je le rends compte que je ne suis pas dans ma chambre.

«Bien dormi beauté ?»,

   Je lève la tête et je m'aperçois que je me suis "agrippée" au torse de Simon, je me décale rapidement gênée face à ce peu de distance, et que je suis belle et bien dans son lit, dans sa chambre. Je me rappel lentement des faits de hier soir. Cette scène me rappel le matin du lendemain de soirée quand je le suis réveillée dans le lit et la chambre de Simon.

«Oui et... merci pour hier soir, je suis tombée de fatigue c'est le cas de le dire. Qui est ce qui t'a appelé ?»,

«Ne t'inquiète pas c'est normal, c'est Fred qui m'a appelé, il a pris le premier numéro de ton téléphone sur lequel il tombait voilà tout.»,

«Oh d'accord.»

   Nous restons cote à cote silencieux pendant un petit moment, je repense à toute ma semaine de boulot et cette soudaine fatigue me perturbe. Je repense aussi à hier, quand Simon m'a demandé si je l'evitais, je devrais peut être lui répondre, car c'est totalement faux.

«Je ne t'evitais pas durant cette semaine.»,

   Son silence m'incite à lui expliquer la raison davantage.

«Je revisais toute la journée, et la nuit je bossais avec Corinne alors je n'avais pas de temps pour toi, je suis désolée.»

   Simon ne répond pas tout de suite, comme si il réfléchissait à ce qu'il allait dire. Je me tourne vers lui pour écouter ce qu'il a à me dire.

«Je ne veux plus devoir venir te chercher à ton travail dans cet état là. »

   Je ne m'attendais pas à une réponse telle que celle ci, son visage est contracté et ferme, il me fait presque peur.

«Et d'ailleurs, j'aimerai que tu arrêtes ce travail. Tu vas passer ton bac, ce n'est pas le moment de travailler la nuit et de ne pas dormir ou très peu.»

   Je ne sais même pas quoi répondre, il a tout juste. Mais il n'a pas à décider pour moi. Moi je n'ai plus papa et maman derrière moi qui paye l'internat, mes études, et tout ce qui suit. L'année prochaine, l'orphelinat ne me payera plus tout ça, et je devrais le débrouiller. Alors il faut que J'économise dés maintenant.

«J'ai besoin de cet argent. Tu ne peux pas choisir pour moi, si c'était pour me faire la morale, tu n'étais pas obligé de venir me chercher, je me serai débrouillée comme j'ai toujours fait. »

   Je regroupe mes affaires et je quitte sa chambre sans un regard vers lui pour retrouver ma chambre.

•••

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