«Ils connaissent notre manière de penser.
Ils savent comment nous exterminer. Ils nous on enlève toute raison de vivre. Ils viennent maintenant nous arracher ce pour quoi nous sommes prêts à mourir. »
D'un livre d'où le nom mes passés par la tête.
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Je ressens comme si une force intérieure prenait possession de mon corps. Je sens la voix remplir ma tête.
Je me sens forte, comme prête à surmonter n'importe quelle épreuve.
Cette voix, je la ressens différemment qu'hier.
J'ai l'impression qu'elle fait réellement partie de moi, comme une force, comme un être qui veux m'aider.
Alors, je la laisse prendre possession de tout mon être.Elle me parle, je la comprends et je la laisse faire son travail.
Mes jambes réagissent à ses paroles, ainsi que mes mains.
Mes jambes se rapprochent du siège où le psychologue est assis, ses yeux me regardent d'un air perplexe.
Mes jambes continuent d'avancer jusqu'à ce que mes mains arrivent au niveau de son coup pour se poser dessus.
Mes doigts serrent alors fort ce vieux coup, mes mains sentent son pou, pourtant il diminue, je le sens, les pulsations se font moins nombreuses.Mes mains sentent autre chose, ce doigt si froid se posait sur les miens comme pour essayer de se défaire de mon étreinte.
Son pou diminu, ses mains tombent des miennes.
La voix me souffle que j'ai réussi, réussi ma mission.Cependant je laisse mes mains serrées contre son coup pour m'assurer qu'il soit bien mort.
Si jamais il est encore en vie quand je quitterais cette pièce, j'aurais comme une once de déception non pour moi mais pour cette voix, cela serais comme si j'aurais échoué.Mes mains entrain de tuer cet homme, mes yeux rivés sur ce corps presque sans âme mais mon corps est attrapé par quelqu'un.
Je suis alors projeté à l'autre bout de la pièce par des mains puissantes.Allongée sur le sol je reprends mes esprits. La voix a quitté mon esprit, je me sens vide sans elle.
Je n'ai même pas eu le temps de me remettre sur les pieds que les mêmes mains qui m'ont propulsées contre le fauteuil me relèvent d'une énergie presque surhumaine.
Mes yeux veulent se poser sur cet être si puissant mais au lieu de cela, l'être si puissant me menottes.
Je suis fortement surprise, imaginez vous en plein milieu d'une mascarade, vous n'avez rien fait et on vous tabasse et un policier vient vous passer les menottes. Comme réagiriez-vous?
Comme moi je suppose, comme n'importe quel innocent voulant se défendre d'un crime commis par une autre personne que lui.-Détachez moi, dis-je comme vous diriez bonjours à une personne que vous n'appréciez pas.
-Non, vous venez de tenter de tuer cet homme en l'étranglant, répond cette voix roque.
-Ce n'était pas moi, dis-je d'une voix innocente, ce n'était pas moi!
-Nous savons que c'est vous Natacha et pour cela vous serez mise en isolement.
-Comment ça mise en insolemment, puisque je vous dis que ce n'était pas moi!
Il ne répondit pas et ça tout le long du trajet jusqu'à ce que nous arrivons devant une porte, une porte qui ferme cette chambre, celle de l'isolement. Je vois cette porte comme celle d'une prison.
J'ai déjà visité une prison avec l'école et je dois dire que les portes des chambres des prisonniers ressemblent fortement à celle-là alors je n'image même pas l'intérieur.
J'ai peur.
-Monsieur croyait moi s'il vous plaît, ce n'était pas moi!
Il ne m'écoute pas et ouvre la porte. À ce moment-là mes yeux sont perdus, ils ne savent pas où regarder, quoi analyser.
-Monsieur je vous en supplie écoutez moi, ce n'était pas moi, dis-je cette fois avec les larmes les longs de mes joues rouges de colère.
Au lieu de me regarder et de m'écouter, il me pousse dans cette pièce si froide, et s'empresse de fermer la porte.
Je hurle alors de toutes mes forces:
« ce n'était pas moi, c'était cette voix!»À bout de forces, je m'allonge sur le lit, mis à disposition pour les gens comme moi, les personnes à cas sans espoir, les cas désespérés.
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Je me réveille, je m'apprête à sortir de ce lit mais je ne peux pas.
Je regarde ce qui m'y empêche et découvre des lanières qui me maintiennent à celui-ci.
Je ne peux bouger.C'est alors que j'entends une voix qui met familière, je regarde autour de moi et découvre avec stupéfaction un lit parallèle au mien, avec silhouette allongée dessus.
«Bonjour Natacha, je suis content de faire enfin ta connaissance »
Ce timbre de voix si particulier, je le reconnais c'est cette voix qui m'a poussé à tuer cet homme.
XoXo
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American Psycho
Mystery / ThrillerJe m'appelle Natacha et les règles du jeu sont simples. Il faut rester éloigner des gens, de ses amis, de sa famille, et si on n'en a pas, on ne s'en trouve pas. Personne ne doit vous parler et vous ne devez parler à personne. Restez seuls, mange...