-LACED-

Chapitre 68

PDV Abby :

- Harry ?

Je tremblais jusqu'à ce qu'une bouffée d'air chaud sortit de la porte qui venait de s'ouvrir, ce qui me fit réaliser combien il faisait froid ici et à quel point mon corps était glacé.

- Lottie, souffla Harry, un sourire vint sur ses lèvres - un sourire que je n'avais pas vu durant toute notre marche jusqu'à ici.

- Harry ? Tu es là ? Et qui est-ce ? Et Louis, où est il- Demanda-t-elle rapidement, l'incrédulité dans ses yeux.

Harry rit.

- Tu ne vas pas nous inviter à rentrer ? J'ai beaucoup à expliquer. Elle écarquilla les yeux, et elle recula, nous faisant signe de rentrer.

- Oh, désolé. Venez. On gèle ici.

Lorsque je fis un pas à l'intérieur de l'appartement, je fus accablée par la chaleur. Je ne pensai réellement pas que le thermostat avait été réglé aussi haut, mais parce que j'étais pratiquement devenue un cube de glace, cela me mettait presque mal à l'aise.

La femme jeta ses bras autour de Harry, l'enveloppant dans une étreinte.

- Putain de merde, Hazz. Tu m'as manqué.

Harry lui rendit son étreinte et, tout d'un coup, je me sentis maladroite.

Quand elle se détacha, elle se tourna vers moi.

Elle me donna un joli sourire, ses yeux s'illuminèrent. Ses cheveux longs, blonds foncés et en bonne santé, tombaient autour de son corps. Elle était un peu plus grande que moi.

- C'est Abby. Lui répondit-il simplement en tournant sa tête, regardant le petit appartement.

Je lui souris en retour - elle semblait assez douce. Je ne savais pas pourquoi je me sentais très mal à l'aise, debout, ici.

- Louis ? Où est-il ? Lui demanda Lottie, nous faisant signe pour que nous la suivions jusqu'au salon.

Harry soupira.

- Il est toujours dans l'esclavage. Nous nous sommes échappés, mais il ne pouvait pas venir.

La déception était évidente sur le visage de la femme, et elle soupira tristement.

- J'imagine. Dit-elle comme si elle se rendit compte soudainement de quelque chose, elle secoua la tête rapidement.

- OK, les gars - vous avez besoin de rester ici pour la nuit ? Mettez vos affaires là-bas, je peux vous montrer la salle de bains pour vous laver, si vous le voulez. Euh, je n'ai pas beaucoup d'espace, mais il y a une pièce supplémentaire - si cela vous convient. Oh, et William dort, donc soyez prudent quand vous parler à haute voix, car c'est absolument un enfer pour essayer de l'endormir. Dit-elle rapidement alors qu'elle nous conduisit du salon jusqu'à la pièce supplémentaire.

Harry rit.

- Comment va William, au fait ?

Elle poussa la porte de la petite pièce, allumant la lumière.

- Il grandit tellement vite. Trop vite.

La chambre était petite, très petite. Encombrée, mais ce n'était pas comme si je m'en plaignais. Ceci était un million de fois mieux que d'essayer de dormir dehors avec des températures presque glaciales. Il y avait un lit double contre le mur de la pièce, et une petite commode sur le côté opposé.

- J'espère que ça vous va, je ne peux vraiment pas vous offrir mieux, dit Lottie tranquillement, et mit ses mains dans les poches de son jean.

- C'est parfait, lui répondis-je. Merci beaucoup. Je parlai finalement, dans l'espoir d'être moins maladroite.