Chapitre 73

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DV de Zayn :

- Je ne suis pas sûr, mes mots sortirent précipités alors que je me garais devant une bonne vingtaine d'immeubles d'affaires.

- Donc, tu supposes seulement qu'Harry et Abby seront là ? Demanda Caleb.

En tirant la clé du contact et me précipitant hors de la voiture, je répondis.

- C'est possible ! Je ne sais pas les plans d'Harry, mais ça peut être quelque chose en rapport avec Sykes, surtout s'il lui a livré des informations.

Avant qu'il ne puisse répondre, je terminai rapidement l'appel.

- Je dois y aller. Je vais au bureau, je te rappelle plus tard.

Une fois après avoir raccroché, je glissai mon téléphone dans ma poche de mon jean et m'assurai que le petit pistolet que j'avais sur moi était bien caché dans la poche intérieure de ma veste en cuir, alors que je me précipitais vers le bâtiment.

La chaleur du bâtiment m'accueillit alors que je m'avançais vers les portes automatiques. Mes yeux cherchèrent immédiatement la réception.

Un bureau moderne blanc était placé au milieu. Une femme était assise, ses yeux sur l'ordinateur qui se tenait en face d'elle, tandis que ses doigts se déplacèrent rapidement à travers le clavier.

Arrivé à la réception, la femme ne fit pas attention à moi. Elle continua comme si je n'étais pas là, donc je me raclai la gorge.

Comme elle ne leva toujours pas les yeux, je recommençai.

- Excusez-moi.

- Que voulez-vous ? Sa voix était monotone, comme un robot. Elle avait encore les yeux rivés sur l'écran, tapant des informations à partir d'un paquet de papiers qu'elle avait en face d'elle.

- Je dois parler avec Sykes-

- M. Sykes ne voit personne sans rendez-vous.

Je pris une grande respiration, essayant de rester calme.

- C'est une urgence.

- Ça ne va pas vous aider, Monsieur. Répondit-elle une fois de plus sur un ton monotone, mettant une mèche de cheveux derrière son oreille avant de se remettre au travail.

Je me grattai la tête, regrettant ce qui s'apprêtait à venir. Mais elle n'allait pas m'amener à Nathan, et le temps était crucial. Elle ne me donna pas d'autre choix.

Alors je sortis le pistolet, le pointant sur elle, gardant ma voix basse.

- Je vous suggère de m'amener à Sykes, maintenant.

Elle ne m'épargna même pas un coup d'œil, mais je pus la voir rouler des yeux.

- M. Malik, je vous suggère de baisser cette arme immédiatement, sachant qu'il y a deux lasers pointés dans votre direction, prêts à faire feu alors que nous parlons.

Mes yeux se plissèrent et je baissai mon arme.

- Comment savez-vous qui je suis ?

Pour la première fois depuis que j'avais mis les pieds dans ce bâtiment, elle avait enlevé ses mains du clavier, pour me regarder. Ses yeux étaient d'un bleu argenté, glacé et sévère.

- M. Malik, vous êtes l'ennemi de M. Sykes, vous devriez vous attendre à ce que tout le monde qui travaille pour lui sache exactement qui vous êtes.

J'avalai mal à l'aise, en abaissant le pistolet encore plus bas.

- Dites-moi où il est.

Elle me donna un sourire sans vie.

-LACED-Où les histoires vivent. Découvrez maintenant