Décadence - y.kook

Chapitre XX

Il suffit seulement de ta présence pour que je perde la tête.

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Le soleil peinait à laisser les rayons lumineux passaient à travers les rideaux.

Tout comme les paupières du noiraud peinaient à s'entrouvrir. Il faisait bon, il n'avait ni trop chaud ni froid.

Son lit était confortable, bien plus que d'ordinaire à son avis. Son oreiller avait parfaitement pris le plis de sa tête, le laissant être difficile à quitter. Il se sentait léger, comparant presque son lit à un nuage.

Il ne voulait pas quitter ce paradis factice, et se tourna sur le côté, profitant encore plus des réjouissances qu'offrait cette position.

Puis il bailla, tel un lion en ouvrant légèrement ses yeux.

" 10h03"

Et il ouvra en grand ses mirettes.

Il avait de quoi se sentir bien après cette nuit, il avait déjà raté la moitié des cours de la matinée.

"- Roh puis merde, je suis plus à ça près."

N'étant d'humeur d'aller se creuser les méninges en salle de torture universitaire, Jungkook planifia ce qu'il allait faire de sa journée.

"- Petit déj' , appeler pour prendre rendez-vous chez le médecin, se reposer le reste de la journée."

"- Et manger."

Il se leva alors difficilement, étant presque déchiré de devoir abandonner son compagnon de nuit."- Ne t'inquiètes pas, je reviens ce soir..." Lâcha t'il presque avec une larme aux bords de ses yeux en regardant avec tristesse son lit.

A peine sorti de son espace de nuit, le noiraud se fit agresser par la lumière du jour, ayant laissé la veille,les volets totalement ouverts.

C'est en lâchant un grognement d'ours mal léché que le noiraud se déplaça jusqu'en cuisine se préparer un café.

Puis il fixa le salon, à travers sa cuisine ouverte.

"- Tu es donc parti..." Soupira le plus jeune, ne voyant aucune trace de vie.

Il en était presque triste, mais d'un autre côté soulagé de ne pas à avoir à lui faire face.

Pour se donner un peu de bonne humeur, le jeune vint allumer son ampli de salon mettant des musiques qu'il appréciait écouter, et chanter à l'occasion.

C'est en se dandinant presque comme un dindon, qu'il retourna en cuisine pour enfin entamer son café.

"- Mais quel fessier appétissant mon Lapin."

Le bruit d'un liquide tombant au sol se fit retentir.

"- Y-yoongi... ?

- En personne mon Lapinou, et pour ton plus grand bonheur, presque en tenu d'Adam qui plus est." Répondit le mentholé, seulement vêtu d'une serviette de bain.

Le noiraud observa avec presque gourmandise son aîné. Il le détailla en commençant de la tête pour finir jusqu'à ses pieds.

"- Tu aimes ce que tu vois mon Kookie ?"

"- Putain... Cesses de m'appeler par des surnoms si ridicules,à première vue, agrémenté d'un pronom possessif, car ça devient tellement sexy quand c'est exprimé par ta belle voix grave, presque suave." Pensa le noiraud.