Chapitre XXX

407 44 3
                                    

⁂

Oups ! Cette image n'est pas conforme à nos directives de contenu. Afin de continuer la publication, veuillez la retirer ou mettre en ligne une autre image.

Paige Wells.

Le temps se réchauffe doucement, les jours deviennent plus longs, le soleil brille un peu plus, un mois est passé.

Cambrioler une banque devient mon quotidien.

"Tu es prête chérie?"

"Comme toujours. Ne m'appelle pas chérie."

"Excuse moi mon ange, allons-y, il a hâte de te rencontrer."

Je souris avec satisfaction et suis Nedra à travers la rue. En effet, les journées plus longues sont notre soucis principal, la nuit étant notre refuge, nous sommes contraintes de raccourcir nos missions ou encore de doubler la vitesse. Et à la longue, c'est fatiguant. Les cernes encore plus profondes que d'habitude sous mes yeux en sont le prix, mes notes en chute de même. Mais après tout, c'est le dernier soucis de Raven à présent.

"C'est ce type pour qui je travail et que je n'ai jamais vu?" dis-je en soufflant une mèche de cheveux de mon visage.

Je me sens bien, je me sens vivante dans cette version de moi. Tous mes sens sont en éveil, mon énergie est à son summum; tout est parfait et j'aime ça. Malheureusement, lors de mon retour à la normal, je me sens lourde, fatiguée et horriblement mal dans ma peau. Je pense tout de même que le jeu en vaut la chandelle.

"C'est ça." elle lâche un petit rire en faisant tournoyer ses deux sabres dans ses mains.

Sa démarche est assurée, j'admirais ça au début. Maintenant je suis quite de lui ressembler. A la base, ça aurait été hors de question d'avoir une quelconque ressemblance avec cette folle, mais elle est attachante au fond. Elle est Nedra, je suis Raven.

"F..."

"Ne dis pas son nom."

Elle me coupe sèchement et se tourne vers moi, le visage dure, ce qui me fait lever les yeux au ciel.

"Je ne comprends pas cette manie de ne pas pouvoir dire son nom. C'est qu'un mec comme un autre, une stupide mutation génétique comme nous."

"Ne parle pas comme ça. Évite de te conduire de cette façon devant lui." crache-t-elle.

Elle est des plus susceptibles à ce sujet, je n'ai jamais compris pourquoi.

"De toute évidence." dis-je d'un air insolant en prenant les devants.

"Depuis quand on parle de cette façon à ses amis?" dit-elle dans un gloussement.

Je me tourne vers elle et hausse un sourcil.

"T'es pas mon amie. T'as besoin de moi, j'ai besoin de toi. Rien de plus."

Double Jeu | EN CORRECTIONOù les histoires vivent. Découvrez maintenant