Chapitre 43

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PVD Moon

Le plafond commençait à crouler sous les assauts répétés d'un inconnu qui tentait de le défoncer. Judicaël a pris les devants :

-Les petites soeurs et les blessés d'abord !

Ils nous a poussé hors de la chambre et a fermé la porte, en cherchant de quoi la bloquer. On a entendu un gros "boum !" venant de l'intérieur de la chambre, puis plus rien. Gabrielle était planqué derrière moi, Judicaël se la jouait "mec viril" et a essayé de nous planquer toutes les deux. Je devais faire une tête...

Au bout de quelques secondes, on a vu une ombre s'allonger. Elle venait de dessous la porte. Bon, je sais qui c'est... Judicaël aussi visiblement. Il est parti en courant dans sa chambre, en essayant de nous entrainer toutes les deux (il n'a réussi à choper que Gabrielle, on se demande pourquoi) et il a fouillé pendant que je me demandais comment réagir.

Soit je fais un gros câlin à Death et je me prends un pain, soit je lui dis juste que je suis contente de le voir et je sais pas comment il réagit, soit il voit Judicaël et lui colle un pain.

Mouais, alors déjà je vais prendre un couteau dans le doute (et parce que les couteaux sont babas comme l'aurait dit une certaine personne appelée Rin) et ensuite je vais essayer de tout leur expliquer calmement et sans que quiconque essaie de massacrer l'autre, ça sera déjà pas mal. Et surtout c'est bien loin d'être gagné. J'ai fouillé dans tous les sens, dans tous les tiroirs de la cuisine pour finalement trouver ce que je cherchais, soit un couteau qui avait une lame assez grande et effilée, tranchante, j'imagine que j'allais pouvoir me démerder à peu près. Et puis dans le pire des cas je peux toujours me débrouiller avec mes quelques dons.

Judicaël est revenu au bout de quelque secondes avec une tronçonneuse. La tronçonneuse de sa mère. Je l'ai reconnu. Gabrielle était sur le pas de la porte, prête à partir en cas de problème. Il me glissa :

-Rejoins-la et barrez-vous si jamais ça tourne mal.

Mec, je crois que tu peux toujours crever. Je lui ai montré le couteau que je tenais à la main et j'ai fait mine de me couper le bras avec.

-Moon, tu as une épaule en charpie.

Judicaël, tu as l'air con parce que tu tiens ta tronçonneuse à bout de bras. Enfin bref, RÀF.

Les ombres ont fait apparaitre Laughing Death juste devant nous. Il avait son sourire narquois habituel. Putain je suis pas assurée. Death est sans doutes plus puissant que moi. BEAUCOUP plus puissant que moi. Je me dis que j'ai très peu de chance de le vaincre, même si j'utilise mes pouvoirs à fond, je ne pense pas y arriver.

Judicaël a allumé la tronçonneuse et l'a saisie à deux mains. Bon, je vais éviter de l'attaquer parce que sinon, je sens que je vais prendre cher. Death ricanait. Judicaël était tendu. Mais vraiment. Sa respiration saccadée, je l'entendais même à travers le vrombissement de la tronçonneuse.

-Tu es dans quel camps, Moon, a questionné Death ?

Bon, t'es pas au courant, mais je peux plus parler. Désolée... Non, bordel, Judicaël, non... Tu évites de te jeter sur lui avec ta tronçonneuse s'il te plait, sinon on va avoir des ennuis.

Judicaël a essayé de le planter à coup de tronçonneuse, mais les ombres ont déplacé Death de l'autre côté de la pièce. Le coup ne l'a même pas effleuré. Judi réessaya, encore et encore, il frappait délibérément, en essayant de le toucher. Je crois qu'il a pété les plombs. Death se contentait d'esquiver, les coups de Judicaël semblant être une sorte de divertissement. Je voyais son sourire, à la fois amusé et narquois, dès que je posais les yeux sur lui.

Jason the ToyMaker fanfiction 2Où les histoires vivent. Découvrez maintenant