Perdu dans mes pensées comme un amant perdu,
Je peux m'accommoder de ta sourde violence ;
Ressassant le passé comme un dilemme ardu,
je t'aimerai en silenceJe saurai mentir en croisant ton regard ;
Quand mon esprit shuntera toute créance,
Quand je reconstruirai un couple, hagard,
je t'aimerai en silenceEt même lorsque mes garçons,
Mes filles, bulles d'innocence,
N'auront jamais tes yeux vairons,
je t'aimerai en silenceLors des soirées d'hiver
Comme aux matins d'été
Tant riant, au lever,
Que mourant, alité,
Je t'aimerai en silence.
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Poèmes
Poetry« Je voudrais tant sécher l'anxiété sceptique De tes aphones pleurs en la noyant de mots ! Mais mon visage, amer, reste cataleptique, Comme vaincu par la tourmente de tes maux. »